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Jean Luc Thunevin

  • : Jean-Luc Thunevin
  • : Bienvenue sur le Blog de Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud.
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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 16:13

Idée simple, trop simple  sans doute, pour faire le prochain classement de Saint Emilion... Cela couterait  presque rien, une stagiaire et un huissier de justice

 

Demander à Bertrand Le Guern  de pouvoir utiliser ses statistiques établies à partir des notes d’un grand panel de dégustateurs, journalistes et professionnels .  Les moyennes sont parlantes, claires et non manipulables ou soumises à appréciation. S’il en manque, utiliser le Grand Jury Européen qui fait déjà cela pour le Cercle Rive Droite.

Prendre  les martingales des prix de sortie des vins de chez nos amis courtiers bordelais, y ajouter des infos pour les ventes directes et les prix actuels dits de place.

Prendre les moyennes des prix constatés sur winesearcher

Prendre les moyennes des prix constatés chez Liv-Ex

Prendre les statistiques des moteurs de recherche type Google pour la notoriété d’un cru

 

Ça devrait suffire  s’il s’agit de faire un classement pour informer le client, mais ça sera insuffisant s’il s’agit de classer les terroirs 

 

Et pour info, le texte des règles fixant le futur classement est consultable sur le site de l’INAO, texte daté du 16 novembre 2010. Il y a même le règlement intérieur !  (consulter les résumés des décisions - décisions du  16.11.2010 – décision  n°2010.334)

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 14:02

Je n’ai jamais vu autant de bouteilles ouvertes en si peu de temps (2 jours), car en plus du repas de réveillon chez un ami le 31 au soir, il y a eu à suivre un repas extraordinaire à 14 h le lendemain au Pinxo d’Alain Dutournier, rue d’Alger à Paris et un repas au Passy Mandarin, restaurant chinois, à 22 h !

 

A chaque fois, plein de grands vins jeunes et moins jeunes avec hélas pas mal de bouteilles à problèmes, bouchonnées, dont un magnum d’Interdit de Valandraud 2000 que j’avais emmené.

Bouchonné de chez bouchonné ! ça tombe bien, j’ai rendez - vous avec le fabricant cette semaine 

 

Tous les invités étant fous de vin, certains grands collectionneurs, il était étonnant de voir malgré ce professionnalisme, tant d’avis différents.

Quant à moi, j’ai aimé ce champagne Prélude de Taittinger, cet Hermitage La Chapelle 2003 de Jaboulet, ce surprenant Chambeyron 1969  Côte Rôtie, ce Cos d’Estournel 1998, Ausone 1952 et toute une série de champagne bue au restaurant Pinxo.

 

Bonne année à tous !

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 16:52

Avec 2 journalistes américains que je n’avais encore jamais rencontré (Wine Review online), visite de Valandraud à Saint Etienne de Lisse et repas sur le pouce avec les   accompagnateurs français.

Blanc N°2 de Valandraud 2007, Valandraud rouge 2007 et 1996, Maury Thunevin-Calvet 2007 et Fine bordeaux de Valandraud avec omelette aux truffes , avec 1/3 de la truffe énorme offerte par un ami (dont je ne peux citer le nom au risque  de le voir submergé par les demandes de toutes ses connaissances !). Truffe énorme, un poil en sous maturité avec des arômes de truffe blanche d’Alba, un régal pour nous et nos invités. La truffe rend meilleur tous les vins, c’est la moindre de ses qualités.

Charcuteries, saumon fumé, fromages et dessert de chez Lopez - le gâteau basque.


Je ne sais pas si les journalistes ont apprécié nos vins mais il est sûr qu’ils ont  envie de revenir pour faire le marché de Libourne et parler gastronomie.


Bu également pendant le weekend, un 3 de Valandraud 2002, un très très bon Marojallia 1999,  un  Clos D’Agon 2006, bon et un Cazal de Roques 2001.

J’ai eu le temps de lire tout le rapport fait par Intuition sur la marque collective Saint Emilion  et mon commentaire du jeudi 9 décembre me parait plutôt gentil . Sans doute aujourd’hui, aurais-je, grâce à la lecture complète de cet « audit » plus de choses à dire encore….Et peut être même utiles.

Juste pour ne pas enterrer un rapport qui nous a coûté des sous, il serait bon de faire travailler des étudiants (il ne manque pas d’écoles de commerce, INSEEC ou autre) sur le même sujet pour aborder tout ce qui ne l’a pas été à cause d’un budget trop limité ? du manque de temps ? Des axes de recherche pas assez précisés ? Toute autre raison ?


En vrac, en attendant, il est étonnant de voir  qu’avec  la marque Saint Emilion, il y a eu un oubli total de nos appellations satellites qui portent avec nous le privilège d’avoir ce « Saint Emilion » accolé à leur commune (pas vu de Saint Georges Saint Emilion, ni de Montagne Saint Emilion, ni de Puisseguin Saint Emilion, ni de Lussac Saint Emilion !) Et qui  ont les mêmes problèmes que nous pour ce qui est de la différence de qualité entre les châteaux, certains capables de mériter, si c’était possible, d’être cru classé Saint Emilion et d’autres  grand cru et d’autre encore à peine vin de table, tout comme à Saint Emilion.

La marque Grand Cru n’est pas seule responsable du manque d’image de marque pour Saint Emilion. C’est un autre problème, plus complexe, où la différence très courte de rendement est l’un des vrais facteurs du peu  de différence qu’il y a entre Saint Emilion et Saint Emilion Grand Cru.

Il y a peut -être des problèmes à poser des questions à ceux qui vendent du Saint Emilion, qu’ils soient à Tokyo ou à Miami, mais déjà poser des questions aux négociants bordelais, distributeurs français, sites internet de VPC, cavistes français à Limoges, Paris ou Lyon,  ou déjà plus facile - à la centaine de boutiques de vin de Saint Emilion !

Il sera difficile de transformer 5500 hectares plus les 3000 des satellites en une appellation cohérente… Une telle demande devrait donner lieu à une thèse de docteur en image de marque. Pierre – Marie Chauvin, un nouveau challenge ?  

Dans ce verre à moitié vide ou à  moitié plein, il y a plein de pistes, plein d’oublis… A l’école, j’aurai eu droit à « peut mieux faire ». Un challenge pour la nouvelle année !

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 20:47

Le syndicat de Saint Emilion nous a fait parvenir l’ébauche des règles fixées par l’INAO pour le prochain classement des vins de Saint Emilion.


Rappel des faits :

Le dernier classement devait être fait pour aller jusqu’en 2016. Des plaintes de certains déclassés ont fait annuler le classement 2006, et depuis il y a un classement avec les classés et les déclassés et les nouveaux classés valables jusqu’en 2012.

Le projet proposé par l’INAO aujourd’hui propose que 50% de  la note corresponde à la qualité du vin, 20 % pour la notoriété,  20% pour le terroir et 10 % pour les structures de vinification et réception.


Je simplifie :

A aujourd’hui, je connais plein de gens pour ce règlement, mais aussi quelques oppositions très fortes avec en gros 2  arguments contre ces nouvelles règles : trop d’importance donnée à la dégustation et jury extérieur + INAO.


Ils proposent 3  alternatives, selon les intérêts des uns ou des autres :

1/ 1/3 pour la dégustation    1/3  pour les prix et la notoriété   1/3  pour le terroir

2/ rien de change de l’état actuel du classement de tous, classés, déclassés, nouveaux classés jusqu’en 2016.

3/ En finir avec le classement renouvelable et soit garder le dernier à la mode 1855, soit plus de classement.

Il est difficile, il est vrai, de mettre tout le monde d’accord autour d’un tel projet. Chaque personne concernée aura les moyens (plus ou moins) d’intervenir après les politiques, ministres, président de la République, voire de l’administration ou de la commission.

 

Tout le monde doit défendre ses idées, ses intérêts, mais comme toujours en démocratie, le bonheur collectif soit prévaloir sur l’intérêt d’un seul.

En plus des guéguerres locales, tant il y a d’intérêts et de situations différentes - un 1er cru ne veut pas être déclassé, un postulant veut y avoir droit, un cru déclassé veut en être, un non classé trouve normal d’y prétendre, donc en plus des problèmes locaux, je ne pense pas que nos amis du négoce  et courtage bordelais n’aient pas d’avis eux  aussi, et je ne parle pas des classés 1855 ou même des non classés 1855 !


Il y a 2  questions d’importance en tout cas. Y a-t-il encore  une place pour des crus classés A, équivalents des 1ers crus 1855 ?  Dans ce cas y a-t-il un agrément des huit 1ers crus actuels à ouvrir la porte à de nouveaux prétendants à ce statut ? Le marché le voudrait-il d’ailleurs ?


Quant à moi qui aime Saint Emilion et suis toujours un peu provocateur, je me dis qu’il n’y a aucune raison que Pauillac avec ses 1200  hectares ait 3  premiers crus classés (Latour, Lafite Rothschild puis Mouton Rothschild en 1973) et que Saint Emilion avec ses 5500 hectares ( dont au moins 3000  sont top niveau) n’ait pas lui aussi droit à 6  crus classés et  qui, de toute façon, ne feront pas à eux 6  la production de Lafite Rothschild ( et je ne parle pas du deuxième vin !)


Voilà des sujets de réflexion offerts pour cette nouvelle année, tant qu’il est encore temps

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 10:54

Sur le site de Robert Parker, dans son Wine Journal, Neal Martin nous présente tous ses coups de cœur 2010 et en particulier un coup de cœur pour Château  Bellegrave 2005 de Jean Marie Bouldy, mon voisin du Clos du Beau Père dans le secteur René à Pomerol .

Il y aura sans doute d’autres coups de cœur et découvertes car il écrit un livre sur Pomerol.


Il a également remarqué La Petite Sibérie 2007 d’Hervé Bizeul. Ça vaut le coup de voir tous les vins qu’il a aimé, c’est incroyable.

 

Et juste pour le plaisir, son commentaire – déjà ancien, sur le Blanc de Valandraud 2006 N°1 :

“Tasted blind at Southwold ’06 Bordeaux tasting. An attractive nose here: honeydew melon, cooking apple, apricot with well-integrated new oak. Could this be one of the Saint Emilion whites? The palate is medium-bodied, well balanced with finely integrated new oak, pretty, tropical flavours: mango, star fruit, pineapple with just a faint tang of lemongrass right on the finish. Very fine. Tasted January 2010. » N.M.   91 points

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 13:51

Beaucoup de monde à la messe de Noël dans notre belle église de Saint Emilion et un sermon sur la jalousie et le pardon.

Puis, avec le petit repas avant minuit, un bon Domaine des Enchanteurs  2009, vin blanc de pays de Vaucluse, Provence, mélange de viognier et de grenache, sur les belles langoustines.


Le lendemain, avec parents, enfants et petits-enfants, un crémant de Bordeaux rosé, Valandraud 2005, Virginie 2003 et un très bon Yquem 2002.

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 11:50

 

Apéritif d’avant fêtes : Angélus 1996, Tertre Roteboeuf 1995, un  Pomerol plutôt confidentiel, tellement que j’en ai oublié le nom, vin assez moyen malgré l’ambition affichée.

Un très bon Corton Charlemagne 2003  de chez Bouchard, un délicieux Charvin 2005, Chateauneuf du pape capable d’être « frais » avec des raisins mûrs, vous savez ce que je pense de cette recherche de fraicheur avec des raisins verts pour pouvoir  ici dire que là, ce vin du Sud a un équilibre et une aptitude à se boire facilement qui peut servir aux chercheurs qui ne trouvent pas, sauf auprès de media bizarrement convaincus, mais là, c’est une autre histoire, sans doute plus politique.

Tuer « le père » Parker étant un objectif clairement affiché…. Parker a mis 93 points à ce  2005  et 97  au 2007 !

Après ce Charvin, un Saint Prefert 2007 (noté 92 par Parker) plus dans le style attendu des Chateauneuf du Pape « modernes », il aurait du être servi avant .

 

eng.jpg

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 15:45

 

Après 2  ans d’élevage dans ses caves de Montagne Saint Emilion, Lionel Lateyron nous a livré nos premières bouteilles de Bad Girl, crémant de Bordeaux élaboré par lui pour nous avec l’objectif d’être l’un des meilleurs crémant de France et donc capable de rivaliser avec ce qui se fait de mieux dans le monde en sparkling et bien sûr une alternative crédible à un champagne basique.


Après Bad Boy en Bordeaux, Baby Bad Boy en vin de France, la Bad Girl était obligatoire.


Le temps d’envoyer ces bouteilles à nos clients et le temps d’assimiler les manipulations de dégorgement, ce vin sera au top pour la Saint Valentin, le 14  février 2011.

3000 cartons de 6  disponibles à la vente pour ce 2008, en attendant les 2009 et 2010

 

badgirl 001

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 15:32

Petit mot reçu d'un gentil caviste parisien qui goûte très bien

 

" J'ai goûté le Maury VDN 2004  Calvet Thunevin. Une tuerie, presque aussi bon que le Porto vintage 2003 Quinta do Infantado qui le précédait. Sur 21  bouteilles goûtées ces 2  là prennent la remière et la seconde place, tous VDN confondus"

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 16:41

Un de mes amis - et client -  anglais a organisé un grand repas pour fêter l’anniversaire de son fils né en 1992. Il a servi à table ce qu’il pensait être les meilleurs vins dans ce millésime (1992) à la réputation plutôt faible, sauf en Porto et Napa Valley.

Il me dit que l’impériale de Valandraud 1992 qui a été servie est le meilleur Bordeaux 1992  qu’il ait jamais bu.


18 ans après l’avoir fait, Murielle, moi et mes amis de l’époque pouvons  être fiers de ce compliment fait par l’un des plus grands professionnels du vin au monde. C’est sans doute la chance du débutant qui nous a fait réaliser à l’époque ce grand vin, encore bon aujourd’hui, même en bouteille.

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