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Jean Luc Thunevin

  • : Jean-Luc Thunevin
  • : Bienvenue sur le Blog de Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud.
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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 16:56

Club de dégustation créé par Michel Bettane et Bernard Burtschy, ce lieu situé 8  rue Boutebrie   75005 Paris, organise régulièrement des dégustations pour moins de 30 personnes.

 

Nous étions sur place avec Murielle pour faire goûter et commenter :

Blanc de Valandraud N° 1 & N°2   2007

Bad Boy 2007

Virginie de Valandraud  2007

Château Valandraud  2007

Clos Badon Thunevin 2007

Clos du Beau Père 2007

Domaine des Sabines 2007  

Château Bellevue de Tayac 2007

 Et également

Château Valandraud 1999

Clos Badon Thunevin 1999

 

Très bonne ambiance, lieu parfait pour ce genre d’exercice, quelques amis présents et le temps a passé très, trop, vite. Les vins se goûtaient très bien, c’était un bon jour et encore l’occasion de se faire de nouveaux amis dont Anne-Victoire qui a une pêche d’enfer.

 

A midi, repas au bistrot de Pierre Gagnaire, Gaya (44  rue du Bac, 75007), qualité au top pour notre goût, avec un Roc des Anges 2008 Segna de Cor. Vive le Roussillon.

 

 

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 15:08

C’est bien sûr l’un des tous 1ers crus de Saint Emilion mais c’est aussi depuis quelques temps une adresse de luxe pour qui recherche un appartement, une chambre d’hôtes, une adresse  où le mot privilège a un sens.

Saint Emilion et la Toscane, un air de famille qui offre  aujourd’hui des lieux où résider pour le travail ou les vacances.

Nous avons nous aussi une maison à louer, en attendant d’être capable de louer à la chambre.

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 12:15

 

Jodie Foster sera la présidente des César 2011.

Christian Dalbavie, si tu me lis .... Tu vois ce qu'il te reste à faire : renouveler l'intérêt de cette star pour notre Clos Badon !

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 16:20

La dernière dégustation du Grand Jury Européen organisée le 11 janvier 2011 au restaurant Laurent  a fait ressortir la très grande qualité des vins du Château Lascombes et Léoville Poyferré dans le millésime 2005, devant des crus 1855 bien plus chers, et en regardant attentivement les résultats de cette dégustation, je me dis qu’il faut peut être aussi regarder d’un peu plus prêt ce qui se passe au château Rauzan Gassies qui semble progresser à grands pas et qui est à un prix encore très correct si l’on tient compte d’une position de 2ème cru classé 1855 ! 

Comme toute dégustation du Grand Jury, il y aura des gens d’accord et des gens pas d’accord mais, en attendant, Lascombes réalise de sacrés vins depuis le 2001 et ça je le savais déjà,  quant à Léoville Poyferré, c’est déjà largement reconnu dans la profession.

 

Dans Terre de Vins N°9, un dossier « sélection Bettane et Desseauve » :

BAD BOY 2007 Bordeaux rouge   16/20

« Jean Luc Thunevin a développé une activité de négociant et de conseil pour de nombreuses propriétés. Spécialiste du vin de luxe, il ne cesse d’innover, et sa plus grande réussite est sans conteste ce bordeaux conçu comme un grand cru, un pari brillamment réussi. Plein, mûr, ambitieux, très équilibré et fruité, ce bordeaux de haut calibre qu’on peut garder un peu est un bad boy sacrément gentleman. »

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 11:57

On buvait déjà du vin il y a plus de 6000 ans en Arménie.

Voilà une nouvelle qu’il faut relayer en France à nos dirigeants, politiques adeptes du principe de précaution, signataires de la loi Evin datant de  20 ans, elle, et à mettre en concordance avec le classement au Patrimoine mondial de l’Unesco de la gastronomie française, art de vivre de la table avec nos vins.

Du vin, on en buvait déjà en Chine ou en France il y a plus de 2000 ans, mais là pour le coup, même les pharaons egyptiens sont battus de 1000 ans, c’est pas rien !


Pendant ce temps là , en 2011  à Saint Emilion, nos responsables syndicaux essayent de faire repartir le classement des vins de Saint Emilion en élaborant avec l’INAO un règlement compréhensible et acceptable par le plus grand nombre en  recherchant le but initial de tout classement : établir une hiérarchie. La dernière mouture me parait être proche du consensus, quelques ajustements  et cela devrait aller pour les meilleurs crus de Saint Emilion. De toute façon, suite dans les prochaines semaines.

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 18:46

L’U.G.C. organise comme tous les ans des dégustations primeurs pour les importateurs, journalistes, professionnels les 4 avril (plus spécifiquement pour les journalistes), et les 5-6-7-8  pour tous les autres, professionnels et journalistes.

 

Comme tous les ans, les autres associations, les syndicats font de même.

Nous organiserons cette année encore l’un des festivals off chez nous, dans le cœur de Saint Emilion, au 3 à 7 rue Vergnaud, dans le chai « historique » de Château  Valandraud, dans notre maison et avec le vrai garage de Monsieur Simon pour garer les voitures de nos invités.

Seront présents tous nos vins, propriétés de Bordeaux et du Roussillon, les vins où je suis associés ou consultant, certains  vins que je distribue ainsi que des vins « icônes » qui me font l’honneur de rendre notre lieu attractif ! La liste sera dressée dans les prochaines semaines.


Pensez déjà vous inscrire : le millésime 2010 à Bordeaux est l’une des plus grande et belle surprise de mes 20  ans de vinification, alors…

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 15:51

Pas mal d’articles sur le vin et certains nous concernent.

 

Un beau commentaire sur Bad Boy 2007 dans la revue Terre de Vins N°9 de mois de janvier/février 2011. C’est Murielle qui a acheté ce beau magazine qui a l’air de trouver son style et ses rubriques .


Sur le Wine Cellar Insider de Jeff Leve, une belle présentation de notre tout dernier bébé : Bad Girl 2008 que d’ailleurs nous avons oublié de millésimer. Ce sera un collector, car nous n’oublierons pas  de millésimer les 2009 et 2010 toujours en élevage dans les belles caves souterraines de notre partenaire. Il n’ y aura pas de bouteilles vendues aux USA dans ce millésime à cause d’un risque de problème de marque, comme pour Bad Boy que nous avons traduit par Mauvais Garçon pour ce marché. Notre Bad Girl sera elle aussi vendue là-bas sous un nom français: Mauvaise Fille ou l’ une des suggestions faites par un de mes amis sur Twitter.  

D’autres articles sont parus sur Bad Girl : Buzz’in drinks, I love Saint Emilion, et au Brésil aussi .


Le Wine Spectator  a cité en bien sur son site le château Fleur Cardinale avec 91 points et donne pas mal de belles notes pour le millésime 2008 à Bordeaux comme pour ces Fronsac : Haut Carles et La Vieille Cure 90 points, Moulin Haut Laroque 91, Défi de Fontenil… J’ai rarement vu autant de Fronsac si bien notés.

En valeur comparative Lafite Rothschild a 92 points et Margaux 91.

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 16:39

C'est avec plaisir que j'ai lu  le livre de Jeff Jarvis « la méthode Google : que ferait Google à votre place ? »

 

J’ai également lu et réfléchi sur :

 Les marchés de masse sont morts, remplacés par des masses de niches (d’accord et pas d’accord).

Remplacer le marketing par le dialogue

Les clés du succès : l’ouverture, la transparence (à voir)

Le client est roi et a le pouvoir (pas si sûr)

La simplicité

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 15:53

Commentaires à mon post d’hier :

De Laurent Dupéré-Barrera :
« en lisant ton post et celui d'hervé Bizeul, je me rend compte et y incluant moi-même que le problème ne vient pas de ces "conllectionneurs" de grandes étiquettes mais de notre besoin d'être
reconnu pour notre travail, notre passion etc... et celà, il n'y a que chacun de nous (et à titre personnel) qu'y puisse y faire quelque chose alors peut-être que 2011 sera l'année de se rendre
un peu plus libre. »

De François Mauss :

«  Etonnant le temps que tu passes à parler de ce buveur d'étiquettes alors que son sort eut pu être réglé en une seule phrase.
Et c'est vrai qu'une image forte se construit sur plusieurs générations. Pourquoi tant vouloir accélérer les choses ? Vanité ? Besoin d'être encore plus riche ? Besoin d'un respect plus marqué ?
En se focalisant ainsi, on risque de passer à côté de pas mal d'autres choses. Mais bon, ce ne doit pas être ton cas vu la passion égale pour la tuber melanosporum :-) »

 

Oui Laurent,  en effet ce terrible besoin, même pour moi, d’être reconnu , quoi qu’en dise  François Mauss, je suis encore à la recherche de caresses, d’amour, plutôt que de coups et de haine.

Quand j’étais employé de banque au Crédit Agricole, démarcheur (ça veut dire commercial) nous avions droit à des formations pour être meilleur vendeur et, j’en ai déjà parlé ici même, j’avais retenu le concept de la pyramide de Maslow avec ses 5 principes fondamentaux, que je résume :

1/ Le besoin physiologique

2/ Le besoin de sécurité

3/ Le besoin d’appartenance

4/ Le besoin d’estime (donc celui qui me concerne)

5/ Le besoin de s’accomplir (que je n’ai pas encore – pas assez vieux ? pas assez sage ? pas assez intelligent ? va savoir !)

Je vois qu'il a été rajouté à ces 5 « besoins », un 6ème :  le besoin d’éternité, et ça  je le vis depuis longtemps. Moi, je l’avais déjà depuis le stade 2 et dès l’âge  de 17-18 ans ! Et mes amis connaisent bien mon angoisse !

 

maslow extension

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 18:54

Hervé, si tu me lis…

 

Lors de mon dernier repas à Paris, j’ai pu côtoyer des amateurs et des grands collectionneurs de vin et boire ou ne pas boire des vins très bons, bons, moyens, mauvais et très mauvais . La force des étiquettes, la notoriété des crus, les prix des bouteilles avaient, c’est sûr, un impact terrible sur les avis qui trouvaient même, en cas de vin à problèmes techniques graves (volatile, TCA, bouchons), des circonstances atténuantes, voire même des qualités là ou, évidemment, il n’y a que des défauts rendant les vins imbuvables.

 

Si un vin est bouchonné, il peut avoir été bon, noté  100 points Bettane ou Parker, il est bouchonné. Point !

 

Dans le cas de vins vieux, trop vieux, à l’apogée dépassée, là, c’est une autre histoire, certains aiment ça et c’est leur plaisir seul qui importe. Que moi, je trouve ce vin trop vieux, usé n’enlève rien au plaisir ressenti par un amateur de vin vieux ayant cette culture. Je pense à beaucoup de mes amis, même jeunes, qui sont amateurs, c’est d’ailleurs pour ça que je suis toujours ami avec François Audouze même si je ne suis pas d’accord avec lui sur beaucoup de vins qu’il aime.


Là où c’est plus dur et c’est là où je veux en venir pour mon ami Hervé Bizeul et pour tous les « jeunes » vignerons, créateurs de vins dans des lieux aussi étonnants que le Roussillon ou même Saint Emilion,  et mes bras ont failli tomber, c’est d’entendre un de ces grands collectionneurs belge qui se dit ami de tous les châteaux connus, de Parker, de Hardy Rodenstock etc…, et qui possède une des plus belles caves du monde avec Margaux et tous les premiers, avec Pétrus, Lafleur, Eglise Clinet etc…, me dire à propos de mon vin -  sans s’apercevoir de la dureté de ses mots , en tout cas tels que je les ai compris – « je n’ai pas acheté votre vin car je n’ai pas assez de recul pour acheter votre vin » (en clair, je n’ai pas confiance).

 

Cet homme riche qui passe aux yeux de tous pour l’un des principaux amateurs de vin, possesseur d’une  des plus belles caves, n’achète donc que des vins existants depuis 1855 ou 1900, bien notés par Parker quand même car « il (Parker) ne se trompe pas souvent » ( sic) et que ses achats sont de bons achats financièrement parlant, j’entends !

Capable de se plaindre de ne plus avoir accès aux 60 bouteilles de Pétrus chez son fournisseur belge qui lui laissait ses allocations tous les ans, capable aussi de trouver cher un Eglise Clinet 2009 à 300 euros, habitué qu’il est à le payer moins cher, n’acceptant  les changements de prix que chez les premiers, et encore !

Il est dommage qu’avec tout son argent, il n’ait pas envie d’acheter mon vin, voire de le goûter,  heureusement que d’autres grands amateurs et propriétaires belges m’achètent mon vin, heureusement que je ne suis pas que dans le Roussillon ou propriétaire d’un « simple » Bordeaux.


Comment être reconnu comme un grand amateur et n’avoir pas envie d’être un découvreur ?

Voilà ce qui m’a chagriné  et c’était d’autant plus étonnant qu’un autre collectionneur présent, amateur, était lui tout le contraire. Bien sûr, il avait lui aussi ses DRC, ses Hermitage, ses Cheval Blanc 47 ou Mouton 45, mais il avait aussi tout plein de crus inconnus ou connus par lui avant tout le monde. Et là, respect, admiration, chapeau bas !

 

Hervé, si tu me lis, la route est longue pour prétendre convaincre le premier : 100 ans, 200 ans ? mais oublie celui-ci et pense à l’autre, celui qui découvre, qui, bien qu’âgé, a encore le sourire pour parler d’un vigneron qui, de temps en temps rate ses vins ; curieux de tout avec sa femme et  qui partage encore ses découvertes. Sans doute as-tu dans ta clientèle,  et moi aussi, ce genre d’amateur .

Qu’ils en soient ici remerciés.

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