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Monsieur Jean Pierre Pernaut présentera son dernier journal télévisé sur TF1 ce 18 décembre 2020 à 13h, et c’est juste l’occasion de nous rappeler toute l’importance qu’a eu ce reportage sur Valandraud réalisé durant le semaine du 8 septembre 1997 par l’équipe bordelaise de Jean Yves Gros pour être ensuite diffusé au 13 h iconique de TF1 que Jean Pierre Pernaut a présenté pendant plus de 30 ans.
On a encore à la maison les 4 minutes de ce reportage diffusé sur une cassette VHS 😏 envoyée par l’équipe de tournage ! A peine cette diffusion terminée, le standard téléphonique a été saturé tellement le reportage était beau… Collègues, journalistes, inconnus, et bien sûr tout plein de demandes farfelues, mais en tout cas on s’en rappelle encore !
Ce reportage réalisé en 1 heure, en même temps que celui réalisé par M6 et une chaine suisse avait été déclenché par un article paru le 14 août 1997 dans le très puissant média qu’était à l’époque L’Express, article incroyable de 4 pages réalisé par M. Georges Dupuy.
Merci, merci encore 🙏de nous avoir tant aidés, comme tant d’autres, qu’ils soient conseils, médias, critiques, journalistes, négociants et courtiers bordelais, importateurs, distributeurs, sommeliers et bien sûr nos clients, sans qui nous ne sommes rien !
En 2014, l'idée de faire un vin orange, ces vins blancs vinifiés comme des vins rouges, nous a naturellement été proposée par notre consultant Athanase Fakorellis, d'origine grecque ( ceci expliquant cela), idée que j'ai accepté avec un peu de réticence, n'étant pas un grand amateur de vin oxydatif, ni d'amertume.
La vinification et l'élevage des raisins blancs cépage Sémillon s'est fait de 2 manières : une en grappes de raisins entières et l'autre en graines éraflées. La durée d'élevage fût particulièrement longue, environ 3 ans me semble-t-il.
Ce Bad Boy vin orange millésime 2014 a été pratiquement vendu en intégralité au Japon et donc, nous avons en élevage de nouveau dans nos chais 4 barriques de Sémillon, millésime 2018 vinifié avec rafles.
Un récente dégustation à l'aveugle organisée par un négociant anglais a permis à Neal Martin de re-déguster Valandraud 2010 et de le noter de nouveau : 96/100
"The 2010 Valandraud has a well - defined bouquet, the fruit slightly darker than its peers, quite mineral -driven and precise. This feels very lively and energetic. The palate is medium-bodied with supple tannins, plenty of black fruit laced with tar and black pepper. This is a superb Right Bank with class and pedigree. Tasted blind at Farr Vintners 10-year On Bordeaux horizontal."
Merci pour toutes ces notes de dégustation parues ces derniers temps concernant les vins de Bordeaux millésime 2017 en bouteille, et bien entendu, plus particulièrement pour celles concernant mes vins :
Château Valandraud 2017 Saint Emilion 1er Grand Cru Classé :
Vinous Antonio Galloni : 98/100
Jeb Dunnuck : 97/100
Wine Spectator : 96/100
James Suckling : 96/100
Wine Enthusiast : 96/100
Vinous Neal Martin : 93+/100
Et pour Valandraud blanc 2017 :
Vinous Antonio Galloni : 95/100
Wine Spectator : 94/100
James Suckling : 95/100
Wine Enthusiast : 92/100
Millésime 2019 en chai !
Les dernières parcelles ont été vendangées aujourd'hui, juste à temps avant les orages
Merci à toutes celles et ceux qui ont contribué à cette vendange 2019
Réalisé une seule fois, en 2000, avec les raisins de la vigne de La Grézolle ( 1.40 ha à Saint Sulpice de Faleyrens - l’une des 3 parcelles historiques du Château Valandraud, avec Fongaban et Plaisance), suite à nos essais interdits par l’OAC et l’INAO de pose de bâches plastique anti-pluie d’avant vendanges ( essais qui avaient été acceptés en 1998 et 1999), la production de cette aprcelle fût déclassée d’AOC Saint Emilion Grand Cru en Vin de table de France.
Le vin réalisé en 2000 est toujours, pour moi, aussi bon, différent bien sûr que notre Château Valandraud 2000 et vendu au même prix voire plus cher que Valandraud, ce vin fût un grand succès commercial, surtout en Russie en pleine perestroïka.
En 2016, j’ai voulu voir ce que cette parcelle, totalement replantée en 2010 en Merlot, mais avec une densité plus importante : 8400 pieds au lieu de 6500 pieds/hectare, pouvait donner… sachant que depuis 2001 on y réalise la base de Virginie de Valandraud, et que cette vigne n’était pas entrée dans le parcellaire du classement de Valandraud en 1er grand cru classé en 2012
Virginie de Valandraud avec son statut de second vin est de fait un grand cru réalisé sur toutes les parcelles non admises au parcellaire de Valandraud 1er grand cru classé, avec l’objectif d’être un des 10 meilleurs « second vins » de Bordeaux.
Cet Interdit de Valandraud 2016, a produit - cette fois en AOC Grand Cru - 3100 bouteilles ( en 2000 il y avait eu 4800 bouteilles)
Après la mise en marché réussie de Valandraud et Virginie de Valandraud 2017 via les courtiers pour le négoce dit « de place » et l’offre de mon vin en « open market » au monde entier par tous mes collègues négociants. Je suis heureux d’y voir encore des signes de confiance, des achats pour stock et des achats uniquement pour revente immédiate, sans stocks résiduels.
Voir mes vins immédiatement proposés dans le monde entier, dans des pays proches ou lointains, chaque négociant, petit ou grand, ayant des connections, amis, clients qui font leur richesse, leur valeur ajoutée (avec une marge de distribution très concurrentielle)
Vive la place de Bordeaux qui permet de faire des échange sur place, je vends à A qui revend à B qui peut revendre où il veut ; voilà le système de la place de Bordeaux : possibilité de revendre à un collègue un vin que l’on a eu en 1ère main, ce collègue n’ayant plus de stock en provenance du château ou n’étant tout simplement pas allocataire direct ; ou mieux encore, le château n’ayant plus de stock à offrir !
Certes, j’ai des amis, collègues propriétaires qui n’aiment pas cette liberté du négoce de place qui leur fait perdre une partie du contrôle de la destination de leur vin, en oubliant sans doute que cette liberté est acquise de fait à Londres, Genève, Hong Kong, et qu’il y aura toujours un « discounter » dans la chaîne de distribution, si celui-ci y trouve son intérêt.
Il en est de même pour la propriété bourguignonne ou le négoce champenois et sa distribution directe aux particuliers, restaurants, importateurs distributeurs, qui se trouvent bien démunis par les ventes aux enchères, le marché gris parallèle .
Alors si parfois, les propriétaires ne peuvent que se plaindre d’avoir trop de succès, c’est juste à cause de prix trop bas par rapport au marché. Mais c’est une autre histoire.
Hervé Bizeul, du Domaine du Clos des Fées, a écrit sur son blog un très beau texte avec ce titre :« Temps de chien ».
Du coup, je suis allé sur internet me renseigner sur l’origine de cette expression (et voilà au moins une raison de lire Bizeul ! ) Et, en cherchant, j’ai donc rencontré d’autres expressions comme « chienne de vie » ou « se faire traiter comme une chien » ce qui, je vous assure, n’est pas du tout mon cas ! pauvres toutous !
Mais, peut-être ai-je dû penser très fort, à mes débuts, au dicton « les chiens aboient mais la caravane passe »…
Tout ceci car, après avoir eu Hervé au téléphone, et avoir un peu parlé de nos vies, de notre aventure dans ce monde du vin et du fait que, moi, je ne communiquais plus trop sur mon blog , tant il me semblait avoir fait le tour, tant il me semble devenir de moins en moins légitime et courageux car, y écrire sur ce qui me révolte encore sur notre métier me semble difficile, moi qui suis devenu un homme heureux, gâté et n’ayant plus aujourd’hui qu’une vraie obsession : le temps qui passe. Et le temps qu’il fait dehors..... Surtout si c’est un temps de chien !
Les notes et commentaires de Jeb Dunnuck sont maintenant en ligne sur son site.
Valandraud rouge est noté 94-97 : « Unquestionably up with the crème de la crème of the vintage, the 2017 Valandraud boasts a ripe, fabulously sexy bouquet of blackberries, blueberries, black cherries, violets, and loamy earth. About as pleasurable, rounded, and expansive as it gets in the vintage, this full-bodied Saint-Emilion has a stacked mid-palate, sweet tannin, and a great finish. I was able to taste this cuvée on two separate occasions and absolutely loved it both times. »
Valandraud blanc a été noté 93-95 : « The white from Jean-Luc Thunevin doesn’t get the recognition it deserves, and the Sauvignon Blanc-dominated 2017 Valandraud Blanc is just a fabulous wine. Exotic citrus, lime, and pit fruits, as well as a beautiful salinity, all flow to a medium-bodied, concentrated, vibrant white that can be drunk on release or cellared for over a decade. »
Sans oublier notre Clos du Beau Père a eu 91-94 : « The 2017 Le Clos du Beau-Pere pretty much blew me away, as it might be one of the few wines to surpass what was accomplished in 2015. Black cherries, cassis, graphite, licorice, white flowers, and spice all soar from this beauty, which is full-bodied, textured, and layered, with serious intensity and depth. This beauty has its foot planted firmly on the accelerator, yet its style is balanced and seamless. It's a rocking Pomerol! »
N’oublions pas Virginie de Valandraud noté 90-92 pour le blanc et 89-91 pour le rouge, et aussi 90-92 pour Clos Badon
Merci !