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Jean Luc Thunevin

  • : Jean-Luc Thunevin
  • : Bienvenue sur le Blog de Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud.
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22 juin 2023 4 22 /06 /juin /2023 14:15

 

C'est terrible mais c’est ainsi, je ne suis jamais satisfait !  Il est certain que le psychanalyste du café du commerce de mon village y trouverait plein de raisons ! Sans doute le désir de plaire et de satisfaire tout le monde. Le supposé besoin de plaire à Maman ou à Papa, encore directeur de mes comportements juvéniles.

C’est l’histoire que je raconte  pour me justifier. C’est donc en moi, profondément ; et toute consultation psychanalytique serait inutile, l’hypnose inopérante, et l’EMDR : je vous laisse deviner. Alors, que faire ?

Mais pourquoi tout ce charabia ? (je me régale à l’avance en pensant à la traduction automatique de Google en serbo-croate ou en japonais) et bien c’est la lecture ( tant que je peux avoir du plaisir à lire avec cette vue déclinante) d’un article récent paru dans la Revue du Vin de France, écrit et signé par Angélique de Lencquesaing  ( IdealWine) à la rubrique Trésors de cave : la côte des vins en juin 2023 , avec comme accroche « Saint Emilion : la comète Valandraud rattrapée par l’histoire ».

On est bien d’accord, un titre pareil n’est pas engageant pour Valandraud. J’aurais des raisons de ne pas être content. Et bien c’est tout l’inverse, et je vais vous expliquer pourquoi.

La couverture de la RVF met en avant, entre autres, 2022 cette année sublime, mais également « les Nazis et le vin », le livre qui relance la polémique.

Oh la la, je vais essayer de ne pas perdre le fil de mon histoire…

Revenons à nos moutons, l’article de Mme de Lencquesaing explique qu’à la surprise générale, le succès des vins de garage place Valandraud en tête du top 5 (de par le prix du 1998 obtenu en salle des ventes en 2003, devant Cheval Blanc, Ausone, Tertre Roteboeuf ou encore Pavie), puis plus rien, Valandraud a disparu du fameux Top 5. Du balai, la comète a disparu, l’étoile filante aurait disparu des écrans radars.

Mon Dieu ! Je n’existe donc plus… Mais heureusement je ne suis pas le seul à être traité de cette manière peu courtoise, avec quand même une différence qui flatte mon ego : cocorico ! C’est Valandraud qui est cité dans ce titre racoleur pour attirer le chaland.

Mais où sont donc passés les beaux commentaires ? ils ont disparu depuis longtemps hélas, et ont  fait que Valandraud est rentré dans le rang des anonymes, des disparus, ceux cités sur la stèle de la guerre Parker- Bettane contre le reste du monde, remplacés depuis par d’autres talents. Pendant ce temps, Madame, Valandraud est parti pour postuler en 2032 au classement des 1ers grand crus classés « A »  de Saint Emilion, comme en 2022 (ce n’est pas interdit) et le cru est passé de  0.60 à 10.70 ha, classé 1er grand cru classé en 2012, statut renouvelé en 2022.

Pour ce qui est du prix, et c’est là que le titre de ce post retrouve son intérêt : Jamais content… que l’on soit créateur, vendeur ou acheteur. Telle est la loi du marché et Valandraud a encore et toujours un statut enviable, présent parmi les 10 premiers en prix (on ne parle pas de qualité). Dire que j’étais si peu performant à l’école, sauf pour la sieste (et j’y excelle toujours !).

Bref, en bien ou en mal, mais pourvu qu’on en parle ! (dixit Léon Zitrone). Merci Madame.

 

et merci à feu Tardar "Grumpy Cat" Sauce pour sa participation.

 

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27 mars 2023 1 27 /03 /mars /2023 13:35

Merci à ce grand media français pour leur N° spécial "Le Monde des Vins"  à propos des vins de Bordeaux, paru dans l’édition du 25 mars. Cahier spécial rédigé par Mesdames Laure Gasparotto et Ophélie Neiman (sans oublier Messieurs Davet et Barroux ) où Clos Badon-Thunevin  2018  figure dans leur sélection  « Grands Bordeaux Rouges », avec des commentaires qui donnent envie de découvrir, boire, partager avec des amis ces Bordeaux cités.

Clos Badon-Thunevin 2018 : « Du grand art. Bien que la finale de ce vin soit marquée par son élevage en barriques neuves, laissant en bouche quelques notes boisées, elle laisse présager une garde immense. Et n‘empêche pas les notes fruitées de transparaître, trahissant une matière première noble et élégante. Les tanins sont encore fermes, mais habilement maîtrisés. On n’en attendait pas moins de Jean-Luc Thunevin, qui s’est fait connaître pour des vins de garage parmi les  premiers de l’histoire. »

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22 juillet 2022 5 22 /07 /juillet /2022 10:07
Si vous n’aimez pas ça, n’en dégoutez pas les autres.
C’est en découvrant les paroles d’une chanson de Maurice Chevalier de 1923 que je comprends aujourd’hui l’importance, toute relative j’en conviens, des avis des uns et des autres pour un vin qui peut séduire l’un et dégoûter l’autre !
L’époque est de plus en plus propice aux avis péremptoires et ce n’est pourtant pas si nouveau, si je me rappelle bien des avis et commentaires au début de l’histoire de Valandraud.
Bien sûr, avec le temps, on se rappelle des bons moments, des amis, des commentaires élogieux ou tout simplement encourageants, mais je n’oublie pas les horreurs dites sur le vin et ceux qui le faisaient : Murielle, moi et nos équipes.
Pour tromper l’attente, on pourrait également appliquer cette maxime au sujet du prochain classement des crus de Saint Emilion : si vous ne l’aimez pas, n’en dégoûtez pas les autres.
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13 mai 2022 5 13 /05 /mai /2022 10:39

Hier, matinée passée à travailler sur un nouveau projet (rendez-vous en septembre !) avec Rémi Dalmasso, Jean Philippe Fort et l’équipe de notre partenaire, alors que l’équipe du bureau s’enthousiasmait pour la mise en marché de Carruades de Lafite Rothschild 2021. Que dire si ce n’est que nous avons plus de demandes pour ce cru iconique que de volume disponible ! Et que cela doit être la même chose pour nos collègues, le succès appelant le succès. A nous de gérer le privilège qui nous est accordé.

Et déjà de nombreux critiques ont publié leurs commentaires sur le millésime 2021 et noté les quelques 120 marques proposées en primeur par la place de Bordeaux.

Et c’est le pourquoi de cette belle journée : tous les critiques sont pour l’instant très positifs sur ce millésime qui, s’il n’est pas le 20ème « millésime du siècle », est une bonne surprise qualitative à défaut de quantitative. Ce millésime est en chemin pour  être un sacré rapport qualité-prix, ce qui sous-entend une meilleure plus-value pour la filière (acheteurs et clients), et bien sûr pour la propriété, même si certains l’oublient.

Car il n’y a rien de mieux qu’une campagne réussie sur un millésime intermédiaire pour conforter le statut d’un cru revendiquant son appartenance à une famille de crus.

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4 mars 2022 5 04 /03 /mars /2022 09:38

1 / 3 crus contestent encore le fait de ne pas voir conservé leur statut de Crus Classés en 2012 pour diverses raisons.

2/ 2 Premiers Grands Crus Classés A (depuis 1955) n’ont pas voulu participer au classement 2022 et en ont donné la raison.

1 Premier Grand Cru Classé A (depuis 2012) a retiré sa participation et en a donné les raisons.

3/ Quelques rares crus, pourtant bien connus, n’ont pas eu envie de postuler par goût de discrétion, de tranquillité, de fiscalité ou toutes autres raisons.

4/ En fin d’année 2022, quelques crus feront des procès pour contester sans doute des décisions de la commission de classement qui ne leur auraient pas été favorables quelles qu’en soient les raisons.

5/ 80% des postulants accepteront avec plaisir et soulagement le nouveau classement et ceux qui seront un peu insatisfaits mais compétiteurs penseront déjà à 2032.

6/ Petit rappel historique : lors du premier classement en 1955, il était seulement prévu 2 catégories de crus classés : Grand A  = les premiers crus classés  (pas de  A ou B) et Grand B = les grands crus classés

Les classements suivants de 1969,1986, 1996 et 2006 ont créé une distinction parmi les 1er crus avec la création des catégories « A » et « B », laissant le statut des Crus Classés inchangé.

En 2012, et ce n’est qu’une hypothèse car je n’en suis pas sûr, le classement devait retrouver sa présentation d’origine en classant les premiers crus classés dans une seule catégorie qui aurait été complétée ensuite  du retour de la distinction des 4 « A ». Les autres premiers gardant le bénéfice du « 1ER Grand Cru Classé » sans « B ».

En 2022, retour des catégories A et B pour le statut de Premier Grand Cru Classé, pas de modification pour les Crus Classés.

Le formalisme du classement des crus de Saint Emilion est (et sera) de plus en plus précis, le désir de tous les organismes et personnes concernées étant de bien faire, de mettre en valeur et en lumière Saint Emilion, ne travaillant que pour l’intérêt collectif de l’appellation.

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23 février 2022 3 23 /02 /février /2022 10:25

1/ Le classement de Saint Emilion 2022 : peut-on en parler quand on n’est pas juge mais partie ?

2/ Réflexions du matin… Je suis très étonné de ne pas lire d’article de fond, voire de livre comme celui écrit par Dewey Markham (« 1855, histoire d’un classement des vins de Bordeaux »). En effet, il serait intéressant de comprendre les tenants et les aboutissants des raisons ou raisonnements ayant conduit à la création de ce classement des vins de Saint Emilion en 1955, à son évolution jusqu’à ce jour et à la prochaine étape de 2022 qui est en train d’être revisitée.

3/ Réflexions de l’après-midi… J’entends, je lis et je comprends que beaucoup de mes amis, collègues, critiques trouvent qu’il y a beaucoup de prétendants et que ce classement de Saint Emilion va finir par ressembler à une armée mexicaine, c’est-à-dire, pour ceux qui ne savent pas ce que cela signifie, qu’il y aurait plus de généraux que de simples soldats !

4/ Actuellement, il y a 18 Premiers Grands Crus Classés (dont 4 « A » avec 3 démissionnaires pour 2022) et 64 grands crus classés sur une appellation qui compte environ 5400 hectares et 800 propriétés différentes !

5/ Pour 2022, il y aurait a priori près de 150 prétendants aux 3 catégories, et alors ?!

6/ Hypothèse : il est possible, et même souhaitable, que le classement 2022 désigne entre 4 et 6 Premiers Grands Crus Classés A, entre 20 et 22 Premiers Grands Crus Classés et 85 à 95 Grands Crus Classés.

7/ Quelques chiffres simples pour aider à la comparaison des surfaces :

Nos 4 premiers grands crus classés A de Saint Emilion : 130 hectares

Les 4 premiers crus classés 1855 du Médoc : 400 hectares

Les 33 grands crus de Bourgogne : environ 550 hectares

Vega Sicilia (Espagne) : 200 hectares

8/ Les prix de vente atteints par les uns et les autres les placent tous dans l’univers du luxe, la question étant où positionner le curseur du minimum requis ? Le maximum tutoyant les étoiles….

9/ Que ce soit clair : le règlement du classement 2022 est consultable en ligne par tout un chacun  et l’on peut constater que celui-ci est à 90% basé sur des critères de qualité des vins, de leur notoriété, de leur prix, de leur terroir et de leur dégustation, sans oublier que le principe d’émulation récompense le travail.

10/ La création régulière de crus iconiques célèbres, produits dans plus de de 10 pays viticoles et chèrement acquis par nos clients et amateurs fortunés, devrait nous motiver, nous inciter à accepter la promotion de crus de chez nous, avec le privilège d’avoir, pour nous y aider, le classement des crus de Saint Emilion.

 

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3 mars 2021 3 03 /03 /mars /2021 14:45

Un petit tour outre-Manche, avec les commentaires et notations de Bordeaux 2018 par Jancis Robinson, et  les vins de nos amis ont été gâtés 😀 :

CHATEAU LA MARZELLE 2018 : 16.5/20

CHATEAU LA VIEILLE CURE 2018 :16.5/20

LYNSOLENCE 2018 : 16.5 +

CHATEAU SANSONNET  2018 : 16.5/20

CHATEAU FLEUR CARDINALE 2018 : 16.5+

CHATEAU CROIX CARDINALE 2018 : 16

CHATEAU SOUTARD CADET 2018 : 16 /20

Les Bordeaux 2018 poursuivent leur bonhomme de chemin !

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24 février 2021 3 24 /02 /février /2021 16:14

Après 18 mois passés dans nos chais en cuves et surtout en bonnes barriques neuves, il est temps pour les 3ème vins d’être mis en bouteille par nous et notre équipement. Nous sommes, depuis longtemps totalement équipés pour ne pas avoir à demander à un prestataire de service quelle peut être sa disponibilité pour venir faire nos mises en bouteilles.  Cela nous laisse une liberté de choix seulement basée sur des critères de qualité : échantillons goûtés avec Rémi hier, un vrai régal, une gourmandise. Valandraud 2019 lui, continue son élevage en barriques.

Lors  des dégustations professionnelles des 2019 organisées par l’UGC ou par nos collègues négociants, les vins ont été notés plutôt favorablement par les journalistes et les critiques du monde entier. Ce sera bientôt le tour de nos clients de juger et commenter. Ce sera encore le cas pour le millésime 2020 car il est difficile à ce jour de programmer des évènements grand public dans nos chais.

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20 janvier 2021 3 20 /01 /janvier /2021 16:43

Virginie Thunevin a prêté son prénom pour nous permettre de baptiser le second vin du Château Valandraud en 1992- et  qui avait lors de sa création toutes les caractéristiques d’un véritable second vin : issu des terroirs achetés ou loués alors, produisant un vin élaboré à base des raisins des jeunes vignes, des lots écartés du 1er vin, des saignées et des presses, puis élevé  dans nos chais dans de très bonnes barriques neuves de la Maison Seguin Moreau, par la même équipe , et mis en bouteille par nous.

Ce second vin produit alors plaisait beaucoup grâce bien sûr à son nom, sa présentation luxueuse et paradoxalement son goût très éloigné de celui de château Valandraud, beaucoup plus puissant. Ce Virginie de Valandraud était très élégant, peu tannique, et j’en parlais à l’époque comme d’une interprétation bourguignonne d’un vrai Bordeaux. Le vin était devenu une icône, justement grâce à sa légèreté et son goût, dans ce pays toujours très fan de Valandraud : le Japon.

Les prix obtenus par mon entreprise et les négociants bordelais, et en boutique ( à l’époque plus de 100 F la bouteille) m’avait incité à transformer, à faire évoluer ce Virginie de Valandraud en un cru à la qualité digne d’un 1er vin, à l’instar des très célèbres Clos du Marquis ou Forts de Latour.

Donc, dès 1997 Virginie de Valandraud devient un vin puissant, avec une même capacité de vieillissement que celle revendiquée par les grands Bordeaux.

Cela signifie que, tout comme pour Château Valandraud, il s’agit pour nous de faire le meilleur vin possible ; et comme le vignoble n’a cessé de s’agrandir, les volumes produits issus de nos vignes en pleine propriété ou en fermage, permettent à ces Virginie d’être de plus en plus qualitatifs  et sont d’ailleurs récompensés  par de bonnes notes et commentaires de journaux, medias  et critiques, tels que Le Figaro ou plus récemment Neal Martin de Vinous au sujet du 2016 : «the second wine, Virginie de Valandraud, could challenge many of the more expensive Grand Crus of the appellation. », suite à des dégustations à l’aveugle réalisées à Londres en compagnie d’autres critiques et de professionnels du vin.

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8 décembre 2020 2 08 /12 /décembre /2020 10:10

Monsieur Jean Pierre Pernaut présentera son dernier journal télévisé sur TF1 ce 18  décembre 2020 à 13h, et c’est juste l’occasion de nous rappeler toute l’importance qu’a eu ce reportage sur Valandraud réalisé durant le semaine du 8  septembre 1997 par l’équipe bordelaise de Jean Yves Gros pour être ensuite diffusé au 13 h iconique de TF1 que Jean Pierre Pernaut a présenté pendant plus de 30 ans.

On a encore à la maison les 4 minutes de ce reportage diffusé sur une cassette VHS 😏 envoyée par l’équipe de tournage ! A peine cette diffusion terminée, le standard téléphonique a été saturé tellement le reportage était beau… Collègues, journalistes, inconnus, et bien sûr tout plein de demandes farfelues, mais en tout cas on s’en rappelle encore !

Ce reportage réalisé en 1 heure, en même temps que celui réalisé par M6  et une chaine suisse avait été déclenché par un article paru le 14  août 1997 dans le très puissant média qu’était à l’époque L’Express, article incroyable de 4 pages réalisé par M. Georges Dupuy.

Merci, merci encore 🙏de nous avoir tant  aidés, comme tant d’autres, qu’ils soient conseils, médias, critiques, journalistes, négociants et courtiers bordelais, importateurs, distributeurs, sommeliers et bien sûr nos clients, sans qui nous ne sommes rien !

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