Parution du numéro 200 de la célèbre revue Challenges, revue à forte connotation économique libérale, et le titre de la semaine est : Les 200 qui font la France !
Page 51, à la rubrique Aquitaine, je suis cité parmi les 10 de la région, avec ces 2 titres : Jean Luc Thunevin viticulteur-négociant et l’agitateur de Saint Emilion. L’article parle de mon aventure, de mon rôle de consultant pour lesVignobles Clément Fayat et de Bad Boy.
Ca tombe bien, j’aime bien cette revue que j’achète régulièrement, et c’est sans aucun doute dans ces médias hors spécialistes du vin que la communication est la plus utile aujourd’hui. IL n’empêche que la RVF est incontournable… c’est à elle d’explorer de nouveaux axes d’articles, d’un peu d’imagination. J’ai bien aimé l’édito de Denis Saverot intitulé Corbières Amor.
Le repas d’hier soir, sympa, amical, m’a rappelé ce mot d’un ami à moi, célèbre Baron belge qui, reçu à la maison un samedi et à qui j’avait ouvert une de mes meilleurs bouteilles de Champagne Salon 1988, je crois, s’était exclamé : « Mais les Thunevin, qu’est ce que vous pouvez boire le Dimanche !? »
Donc, ce jeudi soir, dans notre coin, nos hôtes ont ouvert un Roederer brut, un Pommard de Château de Pommard 2002, difficile d’avoir un avis, peut être que ça doit ressembler à ça, un Pommard, la bouteille d’un verre fumé très très jolie, la classe.
Après des choses sérieuse, très sérieuses : pas de rive droite, juste de la rive gauche, le Médoc quoi - même ici on sait qu’il y a autre chose que Pomerol et Saint Emilion.
1er vin : Lynch Bages 2001, un tout jeune vin au début de sa longue carrière. J’aime ce vin, j’aime ce cru et ses propriétaires, et c’est l’un des vins les plus sûrs de Bordeaux, être régulier n’empêche pas le plaisir.
2ème vin : impossible pour nous de trouver : on a dit Pomerol, grand Pomerol, on a cherché en Graves, à Margaux, mais quoi, cette maturité, ce côté exotique… : c’était Cos D’Estournel 2001. C’est la première fois que je goûte un Cos avec ce côté si sexy, facile et complexe, doux et puissant. Bref, la vraie surprise. Il faudra que je demande à visiter le nouveau chai. Mes collègues, propriétaires célèbres, étaient prêts à y aller de suite. C’est dire.
3ème vin : j’ai reconnu (ça m’arrive) Pauillac, et à Pauillac, Pichon Baron qui est dirigé par un responsable discret qui fait des miracles ; ce vin est pour moi là aussi une valeur sûre, je suis rarement déçu. Moins célèbre peut être que d’autres, mais toujours plein, ample, et ce côté tabac de Havane, une vraie bouteille chic du millésime 2000.
Ouf c’était le dernier vin, c’est pas le tout, après il faut et se lever le matin, un peu plus tard que d’habitude…