« Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.»
C’est ce que dit Jésus sur la croix et, avant de prendre l’avion, je deviens souvent un peu plus sensible à l’idée de dieu, du destin, de la vie et ses limites !
Mais ce n’est pas pour ça que j’ai donné ce titre à mon dernier billet avant de partir au Brésil, mais en pensant à des amis proches qui ces derniers jours ont voulu se faire mal en buvant quelques mauvaises bouteilles simplement pour vérifier une évidence. Ce n’est pas parce qu’il distribue des notes, des classements, des commentaires, qu’un journaliste critique et que le média pour qu’il écrit est crédible. Le métier de journaliste en vin comme celui qui le fait n’a pas besoin de diplôme, de talent pour exercer. C’est souvent ainsi dans beaucoup de métiers, il n’y a pas que dans le vin que cela pose problèmes, mais pour ce qui nous concerne, il serait urgent pour quelques critiques d’aller se faire étalonner le goût au moins pour un minimum requis (les défauts) auprès de quelques bons professeurs, quelques bons professionnels, viticulteurs, œnologues, voir confrères. Le Diplôme Universitaire d’Aptitude à la Dégustation (comme Jean-Marc Quarin) ou autres formations ne seraient pas inutiles et, à condition d’avoir un minimum de qualités requises, une bouche en bon état et un nez qui fonctionne, permettrait à quelques critiques d’être moins mauvais et critiqués !
Tout le monde n’a pas à avoir le talent de Parker, Bettane, Burtchy, Rolland ou Dubourdieu, et bien d’autres, mais l’employeur d’un mauvais journaliste finira par perdre tous ces clients et ses annonceurs si un minimum n’est pas au moins requis. Je parle bien sûr du goût, mais il n’est pas le seul à remettre en question, un mauvais jugement, des à priori culturels, politiques voir racistes peuvent être encore plus graves.
Mes amis qui ont voulu goûter ces quelques mauvais vins ont aussi pu boire quelques bonnes bouteilles et faire un bon, très bon repas.
Aucun nom pour l’instant, bien que cela me démange, je vais vous laisser imaginer de qui je parle.