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Jean Luc Thunevin

  • : Jean-Luc Thunevin
  • : Bienvenue sur le Blog de Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud.
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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 16:11

Pour ceux qui connaissent François Audouze, l’une des figures incontournables des vins anciens, celui-ci a un blog où il commente les vins bus, les repas, les rencontres et là, il parle de son repas au Bistrot du Sommelier et son avis est intéressant, lui, qui est peu attiré par les vins modernes, riches, au goût Parker, a quand même eu un peu de plaisir avec, il est vrai, Virginie de Valandraud 2009, le Blanc de Valandraud et surtout notre Maury 2007.

En le lisant, je comprends ce qui lui plaît, le genre, par exemple les degrés, amateur de vins vieux qui faisaient difficilement naturellement les 12  degrés, il est peu attiré par nos 15 degrés naturels. Il ne manque à mes vins que 40 ou 50  ans de cave. J’attendrais 

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 12:42

 2 repas –dégustations, midi et soir du 8 février au Bistrot du Sommelier, animés par Philippe Faure – Brac en personne.

Autour de la table, quelques amis comme François Audouze ou Bernard Pouliguen, des journalistes, blogueurs et amateurs de vin.   Repas préparé pour être en harmonie avec les vins présentés, millésime 2009, avec Valandraud Blanc et Rouge, Virginie de Valandraud et 3 de Valandraud rouge, et pour finir, Thunevin-Calvet Maury 2007.

Nous avons  également eu droit à un vin à l’aveugle, difficile d’imaginer que notre meilleur sommelier nous offre Pomerol 1993 Le Pin, vin qui m’a paru très frais, jeune et surtout très classique en style. Comme quoi, la dégustation à l’aveugle, c’est dur.

Aller-retour à Paris parfait avec le TGV Libourne-Paris, et samedi  avec le prétexte d’une amie qui passe la semaine dans la région, un Pape Clément rouge 2004 tout à fait  délicieux, la classe d’ un bon millésime, comme quoi là aussi, le temps peut bien faire évoluer nos vins.


Le samedi soir, invité à Bordeaux par un couple d’amis pour le plaisir de partager un moment                 avec des  amis de Saint Emilion, faut le faire, merci Marc. Bonne cuisine maison et après champagne et un Bourgogne blanc dont je n’ai pas noté les noms. A l’aveugle, un très très beau vin, classique, presque médocain en style, sans doute le millésime : un très très beau Monbousquet 2004, il est vrai qu’en magnum le vin se goûte toujours mieux. Après, en magnum aussi, mais là très moderne, dans le goût des vins que j’aime, que j’espère réaliser, un vin à la texture très fine, au nez hyper expressif, odeur de réduction, truffe et raisins mûrs, confiture de mûre à la vanille, c’était Beauséjour Bécot 1995, quelle jeunesse !


Les notes du Wine Spectator sont sorties, James Molesworth a noté beaucoup, beaucoup de Bordeaux 2010 et c’est bien car il y a du coup plein de « petits » châteaux, petits prix, vins de marque et bonnes affaires. Cher nous, par exemple, de Domaine Virginie Thunevin2010 Bordeaux, avec 89 points, comme le Domaine des Sabines et le Château Bellevue de Tayac  ou le Clos du Beau Père avec 90 points, etc…

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 21:02

Très bon repas à Bordeaux pour faire connaissance, avec  Krug à l’apéritif, Bonneau du Martray 2006 Corton Charlemagne, tout jeune grand vin, et Valandraud 2010. Ambiance de travail et pour autant décontractée, le temps a passé  très, trop vite.

 

Rendez vous en suivant à Saint Emilion avec l’architecte des bâtiments de France pour 2  projets d’aménagement dans la ville de Saint Emilion, le site classé nous oblige à ne pas faire n’importe quoi , nos projets seront adaptés à nos besoins et aux  impératifs du secteur sauvegardé.

Demain, Paris.

 

 


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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 19:27

Vendredi, je serai à Paris pour la journée, au Bistrot Du Sommelier, avec Philippe Faure Brac qui a organisé une dégustation de quelques uns de mes vins et un repas.


Toute la semaine sera vite passée, tant j’ai eu de déplacements et de rendez vous, et la présentation du millésime 2012 et les dégustations primeurs seront vite là.

 

 

 

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 19:27

James Suckling  a commencé à publier quelques notes et commentaires sur sa dégustation des Bordeaux 2010 dont bien sûr Valandraud rouge  2010  qui est assez bien noté avec 95 /100, ce qui est  à comparer avec le 2009  noté  97/100. Il a donc préféré le 2009 chez nous; je ne suis pas sûr que James Molesworth et Robert Parker, quant à eux, n’auront  pas préféré le 2010.

A midi j’ai goûté les 2 vins à table à l’occasion de la visite de 2 de mes collègues négociants bordelais et j’attends leur avis…

Le 2010 Valandraud blanc, noté 95, devrait être l’une des belles bouteilles de blanc à Bordeaux dans ce millésime, toujours selon James Suckling.

 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 15:31

A table la semaine dernière, un dîner à la maison préparé par Murielle pour 7 personnes : omelette  d’œufs de la ferme familiale aux truffes fraîches de Saint Alvère, œufs de poules qui courent la campagne et truffes bien parfumée, suivi de côtes de veau aux morilles et en dessert œufs au lait. Avec tout ça un Champagne Ruinart Blanc de Blanc et à l’aveugle  Sansonnet 2010 et Franc Maillet Jean Baptiste 2010, 2 vins suivis par le même consultant Jean Philippe Fort du Laboratoire Rolland et 2 vins défendus commercialement par mon entreprise. Et dire qu’il y a des gens pour dire que tous les vins se ressemblent ! ?

2 vins très différents, très beaux vins dans un grand millésime, terroirs très différents, texture, goût, idem. Ensuite Fleur Cardinale 2005, superbe, comparé au mythique Lafleur à Pomerol 2005 avec la mauvaise surprise d’un très léger goût de bouchon ? Quel dommage.

Pour finir un vin rare, peu goûté par mes invités, Rocheyron 2010 tout en retenue, un moderne classique, j’ai utilisé le mot rare dans ma bouche : salinité. Vive le secteur de Rocheyron et bravo à Peter et Silvio.


Le midi, j’avais eu le privilège d’être invité à manger à la table de Henri Duboscq de Château Haut Marbuzet, avec comme prétexte la sortie prochaine en librairie de nos 2 livres écrits par Gilles Berdin aux éditions Elytis, dans cette série « autour d’une bouteille avec ». Le hasard fait bien les choses, j’ai de l’admiration pour Henri Duboscq et il ne le savait pas ; ayant fait la connaissance de ses vins par Jacques Luxey lors de dégustations à l’aveugle où ce vin moderne avait de quoi séduire. Nous avons passé un très bon moment, Henri ayant le don de captiver son auditoire, un repas comme j’aime, simple, et le  magnum de Haut Marbuzet 1998 nous a  bien régalé après un délicieux champagne fait à Avize pour lui et un Interdit de Valandraud 2000 que j’ai mieux goûté chez lui que chez moi . C’est dire les bonnes ondes de sa salle à manger et des personnes invitées.

La présentation des livres sera faite ensemble, le 18  avril, je vous en reparlerai.

 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 12:27

Après la dégustation des vins du millésime 2010 de nos propriétés et celles de quelques amis, un repas pour 13  personnes fait par Murielle et quelques vins bus à l’aveugle, prétexte à discussion du style du sexe des anges, de franche rigolade et surtout d’humilité pour tous, tant les dégustations à l’aveugle n’empêchent pas notre cerveau d’imaginer ce qu’à voulu celui qui propose les vins, ses objectifs . C’est ainsi qu’aujourd’hui à l’aveugle, un vin moderne, boisé, sera rejeté parce que plus dans l’air du temps des « leaders », de « l’élite », alors qu’hier il était facilement (trop facilement ?) mis en avant.


La question simple était à chaque fois, quel vin aimez- vous le plus aujourd’hui ?


Donc, la 1ère série : à gauche Cos d’Estournel 2009, vin puissant, personne n’a dit rive gauche, si Saint Estèphe. Il paraissait évident à tous que ce vin sur la réserve était de Saint Emilion ou Pomerol , grand vin incontestablement fait pour durer, Valandraud à droite, préféré par 10  personnes sur 13 à cause de sa très grande douceur, finesse de grain des tannins et arômes déjà très expressifs, millésime  facilement trouvé.


2ème série : à gauche, Valandraud 2003, frais, plus fruité, un peu déséquilibré à mon goût et à droite château Margaux 2003, plus doux, plus charmant. 2003, millésime difficile à Bordeaux pour moi ; les choix étaient là moitié-moitié. Il sera intéressant de goûter ces 2003 dans 4 ou 5  ans ! Millésime trouvé facilement.


Ensuite, 3ème série, personne n’a trouvé le millésime, tous ont cité des vins plus jeunes, bien plus jeunes. A gauche Harlan 1994, personne n’a pensé USA, ni Californie ;  grand Bordeaux classique, puissance et jeunesse, Valandraud 1994, à droite, qui paraissait lui aussi très jeune. 7 ont préféré Harlan, 6 Valandraud. Ces vins étaient capables de dominer beaucoup , beaucoup de crus célèbres dans ce difficile millésime.

 

Après et avant, bouteilles bues avec étiquette visible, un vin américain 1999 de l’état de Virginie, hélas très bouchonné et avant, avec le saumon, un Chevalier Montrachet de 2006 de Bouchard Père Fils et surtout notre Valandraud blanc 2010 tout à fait en harmonie avec le plat.


L’ambiance presque potache, d’adolescents gourmands et gourmets était une fois de plus très présente à ce deuxième rendez vous avec les mêmes participants, nos 2 petits nouveaux ont du être surpris par la liberté des propos, c’est ça la magie du vin et de la table. Bu également un superbe Fleur Cardinale 2005, encore un grand millésime à Bordeaux

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 18:03

Rendez vous avec Pascal Chatonnet du laboratoire d’analyse Excell pour mettre au point un protocole de contrat pour l’achat de nos bouchons naturels en liège. Son expertise nous aidera à anticiper les problèmes, forts de nos expériences passées, quelquefois malheureuses.

Des  rendez vous pour des bilans, des analyses avec, à la chambre de commerce de Libourne, l’Acifop, des journalistes et un peu de travail quand même. Pas le temps de souffler !

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 16:56

Et beaucoup de rendez-vous travail à Bordeaux avec l’un de nos clients spécialiste de la vente sur internet, ensuite avec Tchékov et ses amis, et dégustations de vins envoyés par des fournisseurs.

Aujourd’hui, c’est  rendez vous chez le notaire, rendez vous téléphonique avec un possible partenaire financier, nos clients japonais,etc…


Bu ce weekend un 3 Marie 2008 sur le couscous de l’ami Serge, tous simplement un grand vin, sauf que personne n’en a conscience, Domaine Virginie Thunevin, le Bordeaux de ma fille, en 2008  et 2010, là aussi, déficit d’image. Le vin est tout simplement très bon, le 2008 très fin, élégant, et le 2010 plus en puissance. Pour finir, un Bad Boy 2010, niveau grand cru classé de grande qualité – bien sûr, c’est moi qui le dit – il suffit d’en acheter une bouteille pour vérifier 

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 19:38

Après ce récent colloque organisé par Diam, 2 réflexions :


1/ Il y aurait toujours besoin de gourous dans le monde si complexe des vins, comme pour la mode, l’art, tant il serait nécessaire pour l’acheteur, de ne pas être grugé, trompé et perdre ainsi la face vis-à-vis de  lui et de son environnement social. Rares sont en effet  ceux qui peuvent se permettre d’aimer acheter des croutes, boire des horreurs et revendiquer avec détachement un choix si peu consensuel et statutaire.


2/ Création de valeurs 

Une réflexion personnelle, la plus facile : une bonne note , un bon commentaire dans les médias; la plus habituelle : le travail du commerce, promotion, dégustation, mise en avant dans les points de vente;  la plus pérenne : les classements, celui de 1855, celui de Saint Emilion (quoique pérenne... ?), des crus bourgeois par exemple ou celui des terroirs bourguignons, voire champenois.

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