C’est un vendredi 13 avril 1951 que je suis né à Mascara en Algérie Française. J’ai toujours pensé que ces vendredi 13 étaient porteurs de chance, bonheur, favorables. Cet anniversaire est de plus spécial puisqu’il tombe également un vendredi cette année.
Je n’aime pas les fêtes et les anniversaires, mais à force, je finis par les supporter… Je vieillis !
Hier, Jean Marc Quarin a passé 4 heures à goûter 3 ou 4 millésimes de quelques vins peu connus de lui ou pas chers, diffusés ou produits par mon entreprise. Il est utile de remercier ici les quelques critiques qui s’intéressent aux vins peu célèbres et aux prix accessibles, car là, il s’agit d’une sorte de sacerdoce tant il y a une différence entre les discours tenus par les amateurs sur internet et la réalité. Beaucoup se plaignent des prix des 100 Bordeaux connus, classés ou célèbres et peu font en fait l’effort de lire ce qui s’écrit ici chez Jean Marc Quarin ou chez la plupart des medias : Bettane Desseauve, RVF, Wine Spectator ou même Robert Parker font des dégustations de vins achetables et buvables par le plus grand nombre : par exemple, pour ce qui me concerne de près puisque nous diffusons ces vins : Château Lafont Fourcat et A Nos Amours, notre plus beau succès avec notre Bad Boy, Bad Girl et Baby Bad Boy.
Depuis longtemps déjà, Château de Carles, et récemment Château Subilaux et Château Bellevue La Randée, notre vin de marque Présidial, le vin de ma fille Domaine Virginie Thunevin, notre Lalande de Pomerol Domaine des Sabines, nos cuvées dans le Sud Les Dentelles, l’Amourette et surtout Constance et Calandray, Château Maro de Saint Amant, etc… Ceci dans le registre des vins vendus en France aux consommateurs entre 6 et 20 euros.
Jean Mars Quarin me faisait remarquer que je ne communiquais pas beaucoup sur ce pan de mon travail, de mon activité. Il n’a pas visité mon entreprise, mes chais, mes stocks et mes magasins de Saint Emilion, ni vu mes collaborateurs commerciaux en charge de promouvoir et de vendre ces vins ainsi que pas mal d’autres, sachant qu’à Bordeaux je ne suis pas le seul à faire ce boulot, pas mal de négociants font la promotion de leurs « chouchous » et exclusivités et ce, rarement pour l’argent qui se gagne bien plus facilement à offrir des crus classés célèbres qui, eux, sont demandés et juste pour mémoire, 15 % sur 100 euros c’est autre chose que 15 % sur 3 euros !
Hier également, visite du boss et des collaborateurs en charge de notre entreprise de l’un de mes 3 banquiers partenaires. Celui-ci avait l’avantage d’avoir étudié notre dossier et de l’avoir compris, ce qui n’est pas si courant. En général, c’est le commercial en contact avec nous qui connait le mieux ses clients.
Le soir, je n’ai pas eu le courage d’aller au Grand Hôtel de Bordeaux invité par Gault et Millau, les jours sont trop courts….
Les notes de Tim Atkin, Master of Wine, sont sur son site : il aime particulièrement nos vins justement pas trop chers comme notre Bordeaux, Domaine Virginie Thunevin (89 points), 3 de Valandraud (91 points), Château Bel Air Ouÿ (92 points), Château Prieuré Lescours (90 points), Domaine des Sabines (90 points), ces notes étant très largement supérieures à bien des crus classés célèbres, j’aime de plus en plus ces Anglais