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Jean Luc Thunevin

  • : Jean-Luc Thunevin
  • : Bienvenue sur le Blog de Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud.
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4 avril 2006 2 04 /04 /avril /2006 08:27

Jancis Robinson a goûté 56 Bordeaux  millésime 98 à Londres, lors d’une dégustation à l’aveugle qui est habituellement organisée  pour les négociants anglais.

Jancis a donné à Valandraud une des 3 meilleurs notes ..  voici son commentaire :

Ch Valandraud 1998 St-Emilion 18.5 Drink 2006-15

 

Quite pale. Fragrant Cab Franc nose. Very gentle and mellow. Relatively lightweight (objectively medium weight) but good balance and refreshing. Perhaps this doesn’t fully capitalise on the ripeness of the 1998 vintage but it has lovely balance and is very succulent. Lovely freshness. Very fine tannins lurking underneath. Very low key but admirably harmonious.

 

 

 

 

 

Le Grand Jury Européen avait également bien classé le 1998, 4ème (également devant Pétrus).

 

 

L’intérêt pour moi des résultats de ces dégustations à l’aveugle, c’est finalement d’occuper régulièrement les premières place. Les 20 premières  places obtenues de manière régulière finiront bien sûr par établir ma marque . D’ailleurs, vous le voyez bien : je parle de Pétrus, qui bien que non classé, est devenu  une grande marque avec le temps, plus forte que l’appellation ou les classements. Idem pour Le Pin ou aujourd’hui Pavie, Pape Clément, qui obtiennent régulièrement les meilleurs notes quel que soit le « profil » du dégustateur.

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21 mars 2006 2 21 /03 /mars /2006 14:27

Hier dégustation avec 4 sommeliers français qui travaillent en Angleterre et un prof de sommellerie français basé à Bordeaux. Rendez vous à 10 h à L’Eglise Clinet où Denis Durantou nous a fait goûter son Lalande de Pomerol : La Chenade ainsi que ses Pomerol La Petite Eglise et L’Eglise Clinet. Son 2005  sera sans doute l’un des stars de ce millésime : tout y est … fruit, longueur, concentration, fraîcheur, du grand art.

 A 11 h rendez vous à Cheval Blanc : dégustation de Petit Cheval et Cheval Blanc 2003. Pour Xavier Rousset, il existait 2 vins à Bordeaux : Cheval Blanc et Haut Brion. Cheval Blanc était tout à fait bon, dans le registre de l’élégance propre à cette grande propriété. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’on dirait qu’il n’y  a rien de trop : la classe.

 

 

 

A midi, repas à la maison avec 3 vins de Denis Durantou dont Saintayme que j’ai très bien goûté. A table, Virginie de Valandraud  et Valandraud 2003, Calvet Thunevin « Hugo » 2003 qui se dégustait vraiment bien et pour finir, à la demande de Denis : Harlan 1996. Un repas agréable.

 

 

 

A 14 h 30, Alain Vauthier nous a fait déguster  ses 2005 Fonbel, Moulin Saint Georges et bien sûr Ausone qui est toujours l’un des favoris au titre de vin du millésime.

Ensuite, Valandraud, avec dégustation du 2004  et  du 2005 et pour finir, petite visite à L’Essentiel pour goûter Valandraud 2002.

 

 

 

Voilà une journée de travail plutôt bien remplie avec la chance de faire un métier où l’on peut goûter tant de belles bouteilles, « sans se prendre la tête ».

Et félicitations à René Renou qui conserve la présidence du comité national des vins et eaux de vie de l’INAO, dont il est le président depuis mars 2000. Même si je ne le connais pas bien, il me faut admettre que se dévouer pour les autres en cette période troublée, mérite des encouragements et j’ai suffisamment d’amis qui eux connaissent bien Mr Renou pour savoir qu’il veut vraiment faire bouger la profession.

 

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17 mars 2006 5 17 /03 /mars /2006 07:46

1ère dégustation pro avec Etienne Barre, courtier, et un de nos clients et ami  négociant à Libourne, Pierre Blois : nous avons goûté Virginie 2004, Valandraud 2004, Virginie 2005, Valandraud 2005. C’est la règle à Libourne de visiter son fournisseur en compagnie d’un courtier pour établir des relations professionnelles ( et souvent amicales).

 

A mon sens, les vins se goûtaient bien et nous sommes passés à table pour bien manger le repas préparé par Murielle. Avec le vin le plus rare de ma cave et peut-être  l’un des plus rares au monde de nos jours :  un Franc Fongaban 1986  que m’avait offert le propriétaire, Mr Jean Louis Bigaud. Mr Bernard Ginestet avait  écrit sur cette propriété qui est devenue le cœur et l’esprit de Château Valandraud.

J’ai toujours un peu de nostalgie à parler de Bernard Ginestet et de Jacques Luxey, mais c’est aussi une autre histoire

 

Ensuite, nous avons goûté un Valandraud 1995  (le Franc Fongaban 1986 était étonnant de qualité), et  un bon Beauséjour Duffau Lagarosse 1995 pour continuer à discuter.

Voilà,  la campagne primeur est ouverte, tout doucement, sur une note un peu sentimentale.

 

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16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 09:54

Hier à midi, dégustation de la demi- bouteille d’Yquem 2002 offerte par le château à tous ses clients négociants, acheteurs et vendeurs de ce millésime.

C’est avec plaisir et curiosité que nous l’avons tous goûté et la demi-bouteille a pu faire plaisir à une dizaine de personnes. Ce 2002 était superbe, gras, long, équilibré, léger, parfait. Et cette bouteille était bien meilleure que le 1997 goûté il y a quelques jours.

 La nouvelle direction privilégie un style qui me semble plus pur et plus aérien, en tout cas, avis partagé : c’était très bon !

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13 mars 2006 1 13 /03 /mars /2006 12:11

Vendredi 10 mars

 

 

1er journaliste d’importance à venir goûter quelques uns de nos 2004 et de nos 2005, Mr Jean Marc Quarin a pu déjà avoir un avis sur nos 2004 avant mise : Virgnie qui sera mis en bouteille en juillet/août et Valandraud en novembre/décembre . Les 2005 commencent à bien se goûter et nous sommes en train d’élaborer nos sélections qui seront les plus conformes possibles à ce que  le vin sera  dans 18 mois.

C’est là toute la difficulté des dégustations des échantillons primeurs par nous ou par le critique qui doit juger ce qu’il goûte et anticiper par expérience ce que donneront les vins en bouteille en gardant en tête le sérieux du nom du propriétaire.

Pour cette occasion, j’avais invité Philippe Fezas (le responsable de notre tonnelier leader Seguin Moreau), Alain Vauthier d’Ausone – Moulin Saint Georges et Fonbel, Michel Puzio de Croix de Labrie et Mr François Audouze, grand amateur de vins anciens. Voici ce que l’on a pu  boire ou goûter à table avec pour mon goût perso les vins que j’ai préféré qui sont soulignés :

Moulin Touchais 1959 Coteaux du Layon

Fargues 2002   Sauternes

Yquem 1997 Sauternes

Tirecul La Gravière 1997 Cuvée Madame
Ausone 2002 et 1949

Rouget 1962

Croix de Labrie 2000

Valandraud 2001

Valandraud 2002

Valandraud 2003

Cognac Fine champagne Jean Halley 1858

Chiroulet Blanc 2005

Blanc de Valandraud  2005

 

 

Le repas a été très très animé avec des avis très tranchés sur tous les vins vieux et de mon côté j’ai eu droit à une analyse de l’impact de Valandraud/Thunevin sur le monde du vin et en particulier à Bordeaux. Avec cette question tellement simple qu’elle résume un peu ma vie :

Après avoir fait des vins abordables, délicieux de suite , bons à boire, pourquoi aujourd’hui faire des vins plus austères, si concentrés ? Pourquoi choisir cette voie de vins compliqués à comprendre ?

 Les remarques étaient plus complexes que je ne l’écris, mais ça résume un peu cette soirée.

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9 mars 2006 4 09 /03 /mars /2006 10:27

Hier, grosse journée

 

 

Dégustation au bureau avec Cécile, Caroline, Catherine et Gilles :

 

 

1 /Un Bordeaux Supérieur amené par une collègue employée dans un négoce ami : il s’agit du vin de son frère, hélas pas à notre goût. Vin moyen, dilué, manquant de charme, de maturité, ne correspondant pas du tout à notre gamme, que je définirai comme plus « moderne ».

2/ Une série de vins du Médoc 1999-2000-2001, vinifiés par un pied-noir qui vinifie des raisins très très mûrs, ce qui fait que ses vins sont un peu « décadents », très souples, un peu usés, dans un style ancien mais qui peut correspondre, selon moi, à une clientèle qui n’aime pas les vins jeunes, ni trop noir, ni trop extraits. Je dois dire qu’ils n’ont satisfait que moi, mais j’ai un peu plus de recul quant au goût de nos clients.

3/ La gamme envoyée par un négociant du sud, ami de Thomas Duroux. Les 6 vins sont et correspondent à un goût et un style qui signe fortement ce négoce-éleveur à la Bourguignonne.

Belle présentation, style chic « australien ». Ces bouteilles ne m’ont été envoyées que pour faire connaissance, et en tout cas, c’est très différent de ce que j’achète et que je fais avec entre autres Jean Roger Calvet et ses amis de Maury.

 A midi , Rémi Dalmasso mon maître de chai-œnologue et moi même, étions invités à déjeuner par un de nos fournisseurs de barriques, dont je suis content : il s’agit de Radoux. Je suis content d’avoir insisté pour manger à Plaisance : le repas à 32 euros était tout simplement remarquable, avec un Cornas  1999 de chez Tardieu-Laurent. Ma foi, notre métier est des plus agréable ! Surtout qu’à côté de nous, un producteur de Champagne, Henri Giraud, nous a fait découvrir son 1996 élevé en fûts de chêne, tout à fait mûr et en tout cas pas oxydatif et vraiment bon.

 

 

L’après-midi, 1ère dégustation avec Rémi et Jean Philippe Fort pour notre 1er assemblage de 2004 avant mise et 2005 avant présentation au négoce et aux journalistes.

Hier le temps, ou mon cœur, était optimiste. Je crois que pour ce qui est du millésime 2004, Patrick Essa, Hervé Bizeul et Bernard Burtschy ont raison : Valandraud 2004 est en train de perdre son austère gangue tannique  pour se civiliser  chaque semaine un peu plus et devenir une bombe avec bien sûr pour lui la nécessité d’être goûté après quelques années.

Pour le 2005, vous le savez depuis le début, tout Bordeaux a réussi, et c’est bien, très bien, incroyable, mais c’est une autre histoire. Je ne sais pas si nous serons dans les tout-premiers puisque je n’ai pas encore goûté la centaine de vins qui comptent à Bordeaux, et si j’en crois les pronostics des uns et des autres, les 5 étoiles, les 18/20 et les 95 points vont être distribués à foison.

 

 

Ensuite, avec quelques collègues,  visite et  dégustation  à Beauséjour Duffau où nous avons refait la dégustation de la RVF, et si 2002 était conforme à son statut et au goût du millésime, les bouteilles de 2000 ne m’ont pas été trop satisfaisantes, et je voudrai bien en re-goûter une autre pour voir. Pour ce qui concerne le 1995 , alors là, je ne comprend pas la RVF ! Nous n’avons pas goûté le même vin ou la bouteille avait un problème, car je pense que  1995  est remarquable et l’un des grands vins du millésime. Et Jean Michel Dubos me dit que le 1998 est supérieur, donc je pense qu’il serait intéressant  pour le château et le RVF de re-goûter les10, 20, 30 ou  40 derniers millésimes de Beauséjour Duffau. Mais en tout cas, je peux vous dire que leur 2005 sera l’un de mes favoris pour le titre de meilleur vin de cette grande année.

 

 

Pour finir, le soir avec Murielle, qui elle n’avait rien bu de tout ça, j’ai ouvert une demi-bouteille de Croix de Labrie 1999 , bien mûr, bien noir, bien complet.  Ce vin était simplement là pour exorciser les commentaires faits l’après midi par un des professionnels sur « ces vins noirs qui ne correspondent pas à Saint Emilion, de goût trop américain, trop body-buildés, qui ne tiennent pas leur promesses, patati patata…. Je défends mon goût  et celui du voisin n’est pas le bon, il n’y connaît rien, moi je suis un grand professionnel et les autres devraient rester à leur place, travailler ne sert à rien, hériter c’est mieux… Mais que diable venez vous faire là ? Laissez nous entre nous, entre gens de bonne compagnie… »

Et bien moi, je suis un démocrate, j’aime la diversité et je peux aimer l’élégance d’un mannequin et les formes épanouies d’une belle inconnue.

C’est la vie.

 

 

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24 février 2006 5 24 /02 /février /2006 09:59

La Passion du Vin a publié les résultats de sa dégustation à l’aveugle de quelques vins de la Rive Droite et Valandraud arrive 11ème sur 20 !!

Bon, ce n’est qu’une dégustation et surtout j’ai un tir groupé, si je puis m’exprimer ainsi, avec Haut Mazeris 8ème et Fleur Cardinale 7ème (et le 20ème et  dernier : Coucy)

Les vins de Stéphane Derenoncourt sont arrivées premiers :

1er Domaine de l’A ex æquo avec Rol Valentin, 4ème Aiguilhe, 6ème Pavie Macquin, 8ème Puy Arnaud Valette.

 

 

 

Si je dois faire un commentaire, je dirai que vive les dégustations à l’aveugle – sauf pour les consultants ! En effet, s’ils sont devant leurs clients se plaignent, s’ils sont derrière, ça ne fait pas sérieux .

C.Q.F.D. : je ne suis pas sérieux et plutôt de plus en plus mauvais…

Moi, avec mon Valandraud très cher, je vais moi aussi préférer le classement de 1855 !

Bon, heureusement, il y a les mauvais bouchons ! 5 vins bouchonnés dont 4 pointures.. ça aurait pu être pire !

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23 février 2006 4 23 /02 /février /2006 11:09

Suite de notre périple new yorkais avec une dégustation et repas le 1er février au soir au Crabtree Kittle’s House

 

 

 

A une heure de voiture de New York, dans ce que l’on peut considérer comme la vallée de Chevreuse de New York … Que des maisons à X millions de dollars. Le restaurant est situé dans une très belle « vieille » maison, presque désuète, pour une table renommée avec une des plus belles cartes de vin du monde.

Repas payant, nous avons fourni les vins en contre partie du repas, de notre promotion et de la nuit dans ce lieu magique. Une clientèle chic et cultivée, à notre table, un collectionneur de Valandraud qui avait fourni les 98 pas encore livrés par notre agent et un magnum de 95 de sa cave personnelle pour faire plaisir. Ci dessous, le menu :

                         

 

 

En plus de l’ambiance très sympa avec un service très pro, j’ai pris une piqûre de rappel concernant les conditions de stockage des vins. Nous avions bu à New York quelques jours plus tôt un 95 plutôt mûr, à boire de suite, mais là ce magnum 1995  gardé dans une bonne cave depuis sa mise à disposition avait tout simplement l’air d’être un grand vin trop jeune.

Je vous raconterai que cela nous est arrivé plusieurs fois durant ce voyage.

Je dois préciser surtout que jusqu’au millésime 1995 inclus, nous avons vendu toutes les bouteilles et que celles que j’ouvre aujourd’hui ont été rachetées dans les années 1997 et qu’elles ont déjà voyagé à l’aller (Angleterre, Suisse ou USA et retour) et que nous les avons fait de nouveau voyager juste une semaine avant ces dégustations d’où un état de fatigue pour ces vins qui ont déjà plus de 10 ans. Chaque bouteille provenant d’une cave locale était 10 fois meilleur et bien sûr bien plus « jeune ».

              

               

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22 février 2006 3 22 /02 /février /2006 10:32

Executive Wine Seminar, le 31 janvier à New York

 

Dégustation à l’aveugle de Valandraud par 60 personnes

 

 

Nous avons fourni les vins et beaucoup d’amateurs ont payé pour déguster .

Le première série, millésimes 1991 à 1995 avec des vins un peu fatigués par les voyages et les 12 dernières bouteilles juste reçues.

C’est aussi la première dégustation grandeur nature incluant les cacher, goûtés par des non juifs et des juifs non « orthodoxes »

Le compte rendu sera fait par les organisateurs sur le forum Mark Squire du site de Robert Parker.

 

 

Après la dégustation, repas dans une célèbre steak house, ambiance jeune avec la musique à fond, style « Costes ». Les américains parlent très fort et le son est assourdissant. La cuisine est top avec des viandes ultra sélectionnées présentées dans des chambres froides transparentes pour parfaire leur maturation.

La vente la plus importante de vin de Bordeaux dans ce restaurant est notre "3 de Valandraud". Bravo et merci.

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20 février 2006 1 20 /02 /février /2006 11:21

Ce week end et juste pour fêter une paix familiale, un de mes amis a ouvert samedi soir au diner entre autre, un magnum de Vieux Certan 1982 : bon, un poil trop fin mais net et bon à boire à table. Je peux moi aussi faire le distingo entre « vins de course » et « vins de croisière ». Ensuite un magnum de Pétrus 1970 que Mr Jean Pierre Moueix lui avait offert il y a déjà très longtemps. Ce vin était tout à fait bon,  paraissait bien plus jeune que son âge, et en tout cas tout à fait conforme à ce que l’on attend d’un grand vin de cette réputation, manquait peut-être ce grain de folie des très grands… Je pense à ce foutu Latour 1970 qui m’avait « laissé sur le cul », tellement il était superbe.

Demain soir, ce même ami nous invite à l’Opéra Bastille pour voir l’opéra de Verdi « Rigoletto », autre spectacle beaucoup plus étrange pour nous : en effet, ce sera la 1ère fois que je verrai  un opéra en vrai .

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