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Jean Luc Thunevin

  • : Jean-Luc Thunevin
  • : Bienvenue sur le Blog de Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud.
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5 octobre 2006 4 05 /10 /octobre /2006 08:43

Fin des vendanges aujourd’hui à Haut Mazeris, Fleur Cardinale fini doucement et j’ai déjà commencé à goûter les 1ers vins qui ont fini de fermenter, en phase de « construction-macération », et bien que ça va encore être dur à croire (mais agréable à entendre pour nos clients non spéculateurs) les premiers lots sont tout simplement bons à très bons. Pourquoi ? comment ? on aura les explications des spécialistes, journalistes, propriétaires, communicateurs en tout genre, mais je vous le jure, à aujourd’hui ce que j’ai goûté hier à Pomerol chez Fayat (Commanderie de Mazeyres, Prieurs de la Commanderie et surtout la Dominique) était tout simplement du grand millésime : noir et complet sur déjà 80 %  des lots, ce qui est la preuve d’une vraie réussite et non du hasard.

Aujourd’hui, on fera ces dégustations sérieusement avec nos stagiaires, Jean Philippe Fort (œnologue consultant de chez Rolland) et tous les responsables des chais concernés, soit près de 10 personnes. Demain donc, nos premiers sentiments professionnels.

Clément Fayat a visité de manière sérieuse hier avec Guillaume Quéron et moi notre achat de vignes à Lalande de Pomerol et Pomerol, plus particulièrement les bâtiments, entrepôts, chais et maison de cet ensemble du Vieux Château Bourgneuf. L’état général est un peu (beaucoup) obsolète, les moyens mis en œuvre pour y réaliser néanmoins un grand Pomerol (car c’est l’objectif), ont du lui rappeler ses débuts. Ici rien d’ostentatoire, pas de frime, des bouts de ficelle, des système D et un très bon raisin pour notre challenge.

 

J’allais oublier de vous parler des quantités incroyables de cèpes que nos amis d’enfance Jean-Paul et Martine nous aident à trouver dans cette belle forêt de la Double en Dordogne, où ils sont toujours fixés, avec une belle maison en pleine campagne, où les cèpes poussent devant leur porte. Et en plus c’est vrai.

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4 octobre 2006 3 04 /10 /octobre /2006 13:04

J’ai lu sur la Passion du Vin, cette question de Didier : Les vins (en bouteille) que l’on ouvre sont-ils moins bons en période de vinification ?

Et personne n’a pu lui répondre sérieusement. En fait, il est vrai qu’il s’agit là d’une idée largement répandue chez les propriétaires : les bonnes bouteilles paraissent moins bonnes quand on les ouvre à table durant la période des vendanges. Les explications  avancées sont souvent du genre  les vins travaillent (et donc font repartir des vins en bouteille pourtant finis, levures, etc..) .

Je pense que souvent le stress chez les vignerons ne leur fait pas apprécier les bouteilles à leur juste valeur et surtout à l’époque des changements climatiques de saison au moment des vendanges : équinoxe, basse et haute pression ont un effet certain sur les perceptions aromatiques et les définitions des vins (ce qui est largement prouvé quant à la perception des TCA – limite de perception 5/10 nanogrammes quand il fait beau et peu perceptible en cas de mauvais temps)

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3 octobre 2006 2 03 /10 /octobre /2006 09:45

Dimanche dernier, dégustation des 2003 en tant qu’invité du Grand Jury Européen.

Démarrage à 9 h 30 le matin jusqu'à 12 h, suivi d’un débriefing avec tous les dégustateurs qui composent ce grand jury, dont entre autres les « pointures » que sont Olivier Poussier et Andreas Larsson, meilleurs sommeliers du monde.

Mes dégustations n’entrent pas en jeu pour les classements du Grand Jury (étant juge et partie, et peut être pas suffisamment compétent). L’organisation parfaite au Château Guiraud est tout à l’honneur de ce château et des organisateurs de ces tastings. Je sais, pour en organiser quelques fois, la somme de travail nécessaire pour que la réussite soir au rendez-vous.

En attendant les vrais résultats, voici mes coups de cœur, par ordre de préférence ce matin –là, des 2003 en dégustation à l’aveugle :

Bellevue Mondotte, La Mondotte, Cos d’Estournel, Angelus, Ducru Beaucaillou, Léoville Poyferré, Montrose, Pichon Lalande, Valandraud (ouf !), Rol Valentin, etc…

J’ai été agréablement  surpris par ces vins qui sont des pointures et quand même très déçu par quelques très grandes marques (1ers crus) sauf Latour, Margaux, Ausone que j’ai trouvé très bons, eux !

En tout cas, je suis cohérent avec mes goûts, mes relations amicales n’étant pas responsables de mes goûts en dégustation à l’aveugle. Il me tarde de voir ces résultats publiés, je pense qu’ ils devraient faire autorité et peut-être repartir les polémiques nées en 2003 entre Parker, Jancis et les autres.

A part ça, des cèpes comme jamais à Bordeaux. Il est temps de finir les vendanges, Haut Mazeris n’est pas encore à maturité et Virginie commence à ramasser ses Bordeaux rouge aujourd’hui.

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2 octobre 2006 1 02 /10 /octobre /2006 09:57

A Saint Emilion, les vendanges se sont finies le 29 septembre 2006 vers 15 h, et après repas de vendange plus ou moins improvisé : quelques bonnes bouteilles, des cèpes ramassés la veille par un de nos vendangeurs, que Murielle a eu le temps de cuisiner, de la musique et quelques danses, quelques bizutages … Christophe Lardière, Murielle et le calme revient.

Le travail dans les chais continue : 3 stagiaires en plus notre équipe, soit 6 personnes qui n’arrêtent pas de piger, remonter, inerter, analyser les températures, les densités, et laver, laver, laver pour que tout soit toujours impeccable.

La 1ère cuve sera sèche, sucre fini  début de semaine, et là commencent pour moi les 1ères dégustations de vin avant malo pour décider de la manière de conduire les macérations.

Pomerol et Fayat sont finis, il reste les cabernet à Compassant, les merlots et les cabernet sauvignon à Haut Mazeris et tous les rouges à Lalande de Fronsac. Fleur Cardinale commence juste.

Samedi dégustation avec le  Grand Jury Européen «  Rive Droite 2003 » : que ces dégustations à l’aveugle sont dures ! Quelques meilleurs sommeliers du monde, journalistes, grands amateurs, et pourtant des divergences sur certains vins : ceux du milieu, et accord quasi unanime sur les très mauvais. Pour les meilleurs, plutôt des majorités mais quelques individus goûtent toujours un peu bizarrement.

J’ai beaucoup aimé Lucia, Croix du prieuré, A, Peby Faugères, Sanctus, Le Pin Beausoleil, La Fleur de Gay, et pour ma part, je ne comprend pas cette idée que 2003 est un grand millésime. Il y a certes des grands vins, mais ce n’est pas la même chose. En effet beaucoup de vins, près de la moitié, étaient vraiment insuffisants, et pourtant dans de grandes marques notoires. Vive 2005 et ses petits vins que je goûte dans mon négoce et qui donnent envie de boire.

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21 septembre 2006 4 21 /09 /septembre /2006 10:00

Pingus 2004 : 96 point chez Tanzer, dont on dit souvent pour rigoler « c’est Parker moins 3 points ». En effet il note un peu dur et goûte très bien, très précis, mais il est plus réservé dans ses jugements.

Toujours à propos de Pingus, Jonathan Nossiter le cite comme étant une invention de Parker… on ne prêt qu’aux riches !

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14 septembre 2006 4 14 /09 /septembre /2006 07:05

Mardi soir, soirée « Incroyables » Leclerc à Paris : environ 600 personnes invitées avec plein de vins à goûter et plein de gens à rencontrer.

Quelques amusements organisés pour attiser la convoitise, tel que dégustation de 4 vins (2 premiers crus et 2 Incroyables) à l’aveugle. Dur pour tout le monde de retrouver qui est qui.

Journalistes, propriétaires, négociants, agents, acheteurs  et patrons de GD dans une ambiance festive. Pour le vin c’est pas mal, dans notre société de plus en plus rigide.

Repas avec Jean Claude Aubert dans un bistrot, carte des vins limite affligeante : beaucoup de seconds vins de crus déjà un peu sous côtés. Les coefficients pratiqués étant du style X 8 ou X 10.

Retour mercredi matin : réunion de chantier, bureau, les vendanges en blanc, Fayat, etc….

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28 août 2006 1 28 /08 /août /2006 14:53

De retour de  New York,  voici un petit compte rendu de quelques uns de nos  dîners-dégustations

Pour accompagner ce dîner, dégustation de vins américains et français.

 Côté US :

1978 STAGS LEAP « LOT 2 »C.S. : niveau Haut Brion, le meilleur des vins présentés. Long, complexe, pur,  l’harmonie faite classe.

1976 MAYACAMAS C.S. : noir, nez sophistiqué : parfum frais,  cendre. Très concentré, riche, très bon

1975 STAGS LEAP « LOT 3 » C.S. : très bon, complexe, fin, du niveau d’un 1er cru

1974 MONDAVI RESERVE C.S. : Beau vin, correct sans plus. Manque de classe mais reste jeune, s’est ouvert après 15 minutes.

1974 DIAMOND CREEK « GRAVELLY MEADOW » C.S. : robe noire, très jeune, encore complexe, pas encore prêt, peut être trop concentré ( !!!)

1974 GEMELLO C.S. : bien, vanille, cuir , sucrosité

1970 BEAULIEU VINEYARDS GEORGE DE LATOUR PRIVATE RESERVE C.S.

La première bouteille : couleur normale, « brett », cuir, terre mouillée, champignons

La deuxième bouteille : rien à voir avec la première : suave, équilibrée, presque Bordelaise

 

« L’équipe » France était composée de

Valandraud 2005, Blanc de Valandraud N° 2 2005, Blanc de Valandraud N° 1 2004, Château de Carles 2004, Haut Carles 2003, Clos Badon 2001, 3 de Valandraud 2001, Virginie de Valandraud 2002, Valandraud 2002, Haut Mazeris 2003 Canon Fronsac, Franc Maillet cuvée Jean Baptiste 2001

 

Autre diner-dégustation le 21 août à la Bottega del Vino:

 

 

Le tout accompagné de :

 

 

Cuilleron 2005 Roussanne VDP des Côtes Rhodaniennes, délicieux

Blanc de Valandraud N°1 2004

Franc Maillet Jean Baptiste 2001  

Haut Mazeris 2003 Canon Fronsac 

Virginie de Valandraud 1999  

Valandraud 2001

 

Calvet Thunevin  Hugo 2003

 

Calvet Thunevin Constance 2004

 

Pichon Lalande 1996 

Pichon Lalande 1989  très bon, fin, riche , mûr

Pichon Baron 1989 très bon , long, complet

Montrose 1990  Evangile 1990  complet

Angélus 1989  le plus riche, très jeune

Yquem 1990

 

 

 

 

Deux autres excellents repas durant ce séjour : un au « Daniel » , bistro moderne et l’autre dans un steak-house, le B L T .

 

 

 

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3 août 2006 4 03 /08 /août /2006 16:01

Repas organisé à la maison à la place du Château La Dominique, où une salle à manger devrait être conçue avant Mars 2007.

 

 

Les invités : 13, de la revue TASTED. Avec dans ce groupe, 3 sommeliers amis : Hervé Pennequin (classé 3ème meilleur sommelier du Monde), Mark Slater (sommelier du célèbre restaurant Citronnelle à Washington) et Andréas Larsson (meilleur sommelier d’Europe).

En plus, il y avait le meilleur sommelier du Japon 2005 : Youichi Sato,  et le meilleur sommelier du monde 1978 : Giuseppe Vaccarini,.

C’est dire, la qualité de nos invités !

Plus les jeunes gens chargés d’installer l’image de Acqua Panna, l’eau plate alter ego de San Pellegrino, et Mr et Mme Salvi, journalistes.

 

 

Tout ce monde là avait, malgré leur journée de dégustation, faim et soif, et pour une fois, le repas s’est terminé tard pour nous : minuit !

 

 

Repas simple, Murielle étant encore dans les vignes avec nos saisonniers, pour finir les derniers effeuillages et vendanges vertes, et sa journée commence à 6h30 jusqu’à 13h30. Donc, pommes de terre habituelles aux truffes, purée, rôti de bœuf délicieux, fromages et ce gâteau glacé au chocolat de chez Lopez.

 

 

Les vins :

Blanc n°1 de Valandraud 2004 : très bon

La Dominique 2005 : très bon

La Dominique 2001 : bon

Clos Badon Thunevin 2003 : Bon

3 de Valandraud 2003 : Bon

Haut Mazeris Canon Fronsac 2003 : Très bon

Virginie 2003 : Bon

Valandraud 2005 : Très bon

Valandraud 2004 : Très bon

Valandraud 2003 : Bon

Calvet Thunevin Cuvée Hugo 2003 : Très bon

Calvet Thunevin Maury 2004 : Très très bon

Harlan 1997 (Californie) : Très très bon

L’Hermita 2003 (Priorat) : Très bon

Chocho (alcool de blé japonais ?), élevé dans des barriques - Seguin Moreau - d’un vin de Valandraud, et notre Cognac de Crimée.

 

 

Aujourd’hui, visite des vignes de Pomerol, Lalande de Pomerol, Lalande de Fronsac, avec Guillaume Quéron et rendez-vous avec toute l’équipe technique de Fleur Cardinale.

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1 août 2006 2 01 /08 /août /2006 11:31

Repas sérieux pour remercier 2 amis, d’être disponibles pour m’aider à la première demande. Prétexte pour faire un peu d’excès, donc repas simple : 4 personnes, pommes de terre tièdes, sel, huile d’olive, truffe noire de Dordogne (qui se conserve très bien 12 mois au congélateur), gigot d’agneau rôti, vraie purée de pommes de terre, fromages et fraises natures au sucre.

 

 

Les vins :

 

 

1 – Montrachet 1997 Louis Latour : correct

2 – Valandraud 1999 : une température de service à 19° et un bon bouchon et c’était là une bouteille de compétition. Je partage l’avis de Jean-Marc Quarin à propos de cette formidable disparité dans les dégustations, avec pourtant des vins qui devraient être identiques et qui le sont rarement.

3 – L’Arrosée 1961 : Christophe né en 1964, Richard en 1954, Murielle 1955 et moi 1951. Ce 1961 dans ma cave depuis 4 à 5 ans, avait un bouchon sec qui était presque en fin de course. Mais bouteille très bonne, pas un vin hors classe comme il en existe très peu mais un vin qui prouve la capacité du vin de Bordeaux à bien vieillir.

4 – Pétrus 1974 : usé, buvable pour moi, bouchon foutu. J’en ai d’autres, je vais les vendre.

5 – Mistel de Masroig, en Appellation Montsant : vin fortifié ? Parfait, servi frais avec les fraises.

6 – Et alcool de vin Russe ou de Crimée, façon Cognac, pour finir.

 

 

J’ai dû mettre 5 minutes pour m’endormir, parfait comme anti-stress.

 

 

Aujourd’hui, visite d’un Américain de Virginie, propriétaire de vignes, et qui s’intéresse à nos essais de bâchage anti-pluie d’avant vendanges, puisque cela semble être le problème dans son coin.

Et bel article de l’AFP sur l’Essentiel, qui inspire toujours autant par son look.

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7 avril 2006 5 07 /04 /avril /2006 11:04

Citation de Panos Kakaviatos

« L’acidité relative plus élevée  des anciens millésimes leur donne, en effet, une remarquable fraîcheur faisant clairement défaut à certaines bombes fruitées d’aujourd’hui, mieux connues sous l’appellation des vins de garage » (Oct. 2005)

Je ne connais pas bien ce journaliste américain indépendant, qui, je suppose, se  présente comme une alternative à Parker. Alors, voici quelques commentaires acidulés comme j’aime les faire :

1/ Acidité relative … due à : volatile ? verdeur ? ou terroir ? vendange « al dente » ?

2/ Est ce que la fraîcheur est absente du millésime 2004 à Bordeaux ? A-t-il entendu parler du réchauffement de la planète et du protocole de Kyoto ?

3/ Bombes fruitées … A-t-il goûté Clos de Sarpe, La Mondotte, Valandraud, depuis 2001 ?

4/ Pourquoi parler des vins de garage lors d’une dégustation de 1ers crus de Saint Emilion et surtout quand le cru qui a eu le plus de succès est un Beauséjour Bécot 2000 avec Michel Rolland comme oenologue ?

 

 

C’est bien d’avoir un avis, mais attention à ne pas tout mélanger !

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