Il faudrait un livre pour pouvoir parler de Michel Rolland et des réactions qu’il suscite !
Un article paru dans le journal Sud Ouest m’est proposé sur mon blog par 2 lecteurs, et bien sûr j’avais déjà connaissance de cet article par plusieurs origines : la passion du vin avec des commentaires, pour certains sérieux, les autres bien entendu caricaturaux, comme peut en inspirer ce titre du journal Sud Ouest « Le vin du futur, façon Coca Cola, selon l’œnologue Michel Rolland » et signé par le journaliste ( ?) Denis Lherm.
Michel Rolland a fait comme moi d’ailleurs il y a 3 ou 4 ans, une espèce de cours magistral, questions-réponses face aux élèves de cette célèbre école qu’est l’INSEEC (école de commerce), le thème était quel vin boirons nous en 2050 ?
Ce colloque a duré plus de 2 heures et il est vrai que pendant 10 minutes Michel Rolland a cité Coca Cola, d’où le titre du journal et les propos très caricaturaux prêtés à Michel Rolland, et comme d’habitude, les raccourcis des uns font l’anathème des autres.
Penser que Michel Rolland est un brin provocateur, c’est sûr, mais l’imaginer con, c’est affligeant.
C’est vrai qu’ici, souvent en France, le succès est une tare, suspect et c’est vrai que tous les clients de Rolland qui font appel à ses services sont des tarés ! Sans doute qu’aussi les critiques, les journalistes, les écrivains, les amateurs de vin qui aiment l’homme et son boulot, les vins réalisés par lui, son entreprise, son équipe sont des idiots dégénérés qui n’y connaissent rien.
C’est vrai qu’aussi, à l’aveugle, les vins Rolland sont bons…. c’est vulgaire.
Pour ma part, il m’est difficile de dire à l’aveugle si c’est un vin signé Michel Rolland ou un vin fait sous les directives de directeurs techniques ou d’ œnologues compétents .
Il y a d’autres œnologues ou consultants ici à Bordeaux - ou ailleurs dans le monde - et tout ce qu’on pourrait leur reprocher, c’est de vouloir faire bon, sain, net, et vouloir que le vin réalisé plaise à son propriétaire et aux clients. Ce doit être inadmissible pour beaucoup, comme pour les peintres, il n’y aurait de talent que dans la misère et l’incompréhension.
Ce serait bien en tout cas d’avoir l’avis des élèves présents de jour-là. Quant à moi, je sais bien que Rolland peut être consultant pour faire faire des millions de bouteilles de vins, style industriel et qu’aussi il puisse intervenir avec talent sur les cuvées les plus rares, les terroirs les plus beaux de Bordeaux, d’Italie, d’Argentine, des USA, etc…, tant il aime les défis et le moindre d’entre eux n’est-il pas de travailler pour des icônes, dont certaines lui doivent une partie de leur succès !
En attendant, voici des photos de nos vendanges 2010 pour les raisins blancs :