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Jean Luc Thunevin

  • : Jean-Luc Thunevin
  • : Bienvenue sur le Blog de Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud.
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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 16:04

Bu à  table :

Bad Girl 2008 servi frais  et qui commence à être bon, de  fines bulles, une belle présence en bouche.

Baby Bad Boy 2009 superbe fruit, très aromatique, douceur, la mise en bouteille a été absorbée et ce vin est  parti pour être un succès. Merlot et grenache ça marche, surtout quand notre consultant a du talent.

Sansonnet 2008 : superbe élégance dans des tanins fins et concentrés, la quadrature du cercle, ce cru sera l’un des ceux que je vais défendre cette année, car je ne doute pas que le 2010 séduira plus d’un critique et plus d’un client.


Le rôle de consultant peut être mal compris, même par des gens de la profession, courtier, négociant, voire propriétaires. Le consultant, quel que soit son rôle, ne peut pas faire de miracles,  transformer un bourricot en cheval de course, faire le contraire de ce qui est demandé par le propriétaire qui paye et qui est droit d’obtenir ce qu’il demande (ou de l’espérer).


Dans le rôle de consultant, rien que chez moi, j’ai un collaborateur du Laboratoire Michel Rolland, Jean Philippe Fort et notre Valandraud ne ressemble pas à Bellebvue de Tayac, Virginie de Valandraud  a la puissance que n’a pas Bel Air Ouÿ, etc…

En plus de Jean Philippe Fort pour nos rouges de Saint Emilion, j’ai fait appel à Claude Gros pour  nos Lalande de Pomerol et nos Pomerol, lui qui fait déjà nos vins du Roussillon avec son talent ici déjà utilisé par exemple par La Fleur Morange ou Le Bouscat. Les vins réalisés sont bien entendu très différents par les terroirs concernés et les techniques employées.

Pour nos blancs, c’est Athanase Fakorellis à qui nous avons fait appel et nos blancs nous plaisent à Murielle et à moi, à défaut de séduire certains journalistes. Nos clients, quand ils les goûtent, trouvent ça drôlement bon et c’est l’essentiel.

Pour en finir avec notre équipe de consultants, j’ai aussi Paul-Marie Morillon pour les terroirs et les traitements du vignoble, de plus en plus traité de manière éco-responsable, et c’est la moindre des choses pour moi l’hypocondriaque et nos normes ISO 9001 et 14001 !

Et c’est pas fini : j’ai deux avocats, un notaire, un comptable, un commissaire aux comptes, et même un banquier,  qui jouent les rôle de consultants.


Pourquoi tout ce laïus sur les consultants ?

C’est pour dire que même si je suis le « consultant » d’un cru, il est difficile de savoir quel est mon rôle exact, sachant qu’il est différent à Fleur Cardinale, au Château de Carles, à Marojallia ou à Sansonnet, voire encore pour les propriétés de la famille Fayat.


Certains crus ne font appel à moi que pour présenter leur vin aux médias, avoir des avis sur le négoce, le courtage de place, sur tel ou tel consultant, sachant que je travaille plus particulièrement avec le Laboratoire Rolland, assez souvent avec Alain Raynaud, et j’aime bien sûr le travail de Toutoundji, Dubourdieu, etc..

 

Là où je suis « mauvais », c’est que si je suis consultant, cela ne veut pas dire  que les vins auront 100 points Parker, Wine Spectator ou autres media. Mais sans doute est-ce la faute des autres consultants ...


Là où je suis mauvais, c’est que là où je travaille, je n’arrive pas à faire des vins toujours concentrés (ce serait ma marque de fabrique), ceux qui pensent ça n’ont pas du bien goûter Valandraud 

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 15:04

Gaz de schistes : miracle ou malédiction pour le Roussillon ?


Notre indépendance énergétique passera-t-elle par ce biais ?

Le futur de nos grands terroirs viticoles raréfiés, la destruction de la nature sauvegardée jusque- là par le monde paysan si  nécessaire à notre pays.

Au mythe des « américains »  de Maury d’avant la guerre (viticulteurs si riches grâce à la forte demande sur leur vin),  succèdera peut –être  celui des JR de Dallas, Texas !

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 15:51

Pas mal d’articles sur le vin et certains nous concernent.

 

Un beau commentaire sur Bad Boy 2007 dans la revue Terre de Vins N°9 de mois de janvier/février 2011. C’est Murielle qui a acheté ce beau magazine qui a l’air de trouver son style et ses rubriques .


Sur le Wine Cellar Insider de Jeff Leve, une belle présentation de notre tout dernier bébé : Bad Girl 2008 que d’ailleurs nous avons oublié de millésimer. Ce sera un collector, car nous n’oublierons pas  de millésimer les 2009 et 2010 toujours en élevage dans les belles caves souterraines de notre partenaire. Il n’ y aura pas de bouteilles vendues aux USA dans ce millésime à cause d’un risque de problème de marque, comme pour Bad Boy que nous avons traduit par Mauvais Garçon pour ce marché. Notre Bad Girl sera elle aussi vendue là-bas sous un nom français: Mauvaise Fille ou l’ une des suggestions faites par un de mes amis sur Twitter.  

D’autres articles sont parus sur Bad Girl : Buzz’in drinks, I love Saint Emilion, et au Brésil aussi .


Le Wine Spectator  a cité en bien sur son site le château Fleur Cardinale avec 91 points et donne pas mal de belles notes pour le millésime 2008 à Bordeaux comme pour ces Fronsac : Haut Carles et La Vieille Cure 90 points, Moulin Haut Laroque 91, Défi de Fontenil… J’ai rarement vu autant de Fronsac si bien notés.

En valeur comparative Lafite Rothschild a 92 points et Margaux 91.

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 15:53

Commentaires à mon post d’hier :

De Laurent Dupéré-Barrera :
« en lisant ton post et celui d'hervé Bizeul, je me rend compte et y incluant moi-même que le problème ne vient pas de ces "conllectionneurs" de grandes étiquettes mais de notre besoin d'être
reconnu pour notre travail, notre passion etc... et celà, il n'y a que chacun de nous (et à titre personnel) qu'y puisse y faire quelque chose alors peut-être que 2011 sera l'année de se rendre
un peu plus libre. »

De François Mauss :

«  Etonnant le temps que tu passes à parler de ce buveur d'étiquettes alors que son sort eut pu être réglé en une seule phrase.
Et c'est vrai qu'une image forte se construit sur plusieurs générations. Pourquoi tant vouloir accélérer les choses ? Vanité ? Besoin d'être encore plus riche ? Besoin d'un respect plus marqué ?
En se focalisant ainsi, on risque de passer à côté de pas mal d'autres choses. Mais bon, ce ne doit pas être ton cas vu la passion égale pour la tuber melanosporum :-) »

 

Oui Laurent,  en effet ce terrible besoin, même pour moi, d’être reconnu , quoi qu’en dise  François Mauss, je suis encore à la recherche de caresses, d’amour, plutôt que de coups et de haine.

Quand j’étais employé de banque au Crédit Agricole, démarcheur (ça veut dire commercial) nous avions droit à des formations pour être meilleur vendeur et, j’en ai déjà parlé ici même, j’avais retenu le concept de la pyramide de Maslow avec ses 5 principes fondamentaux, que je résume :

1/ Le besoin physiologique

2/ Le besoin de sécurité

3/ Le besoin d’appartenance

4/ Le besoin d’estime (donc celui qui me concerne)

5/ Le besoin de s’accomplir (que je n’ai pas encore – pas assez vieux ? pas assez sage ? pas assez intelligent ? va savoir !)

Je vois qu'il a été rajouté à ces 5 « besoins », un 6ème :  le besoin d’éternité, et ça  je le vis depuis longtemps. Moi, je l’avais déjà depuis le stade 2 et dès l’âge  de 17-18 ans ! Et mes amis connaisent bien mon angoisse !

 

maslow extension

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 16:13

Idée simple, trop simple  sans doute, pour faire le prochain classement de Saint Emilion... Cela couterait  presque rien, une stagiaire et un huissier de justice

 

Demander à Bertrand Le Guern  de pouvoir utiliser ses statistiques établies à partir des notes d’un grand panel de dégustateurs, journalistes et professionnels .  Les moyennes sont parlantes, claires et non manipulables ou soumises à appréciation. S’il en manque, utiliser le Grand Jury Européen qui fait déjà cela pour le Cercle Rive Droite.

Prendre  les martingales des prix de sortie des vins de chez nos amis courtiers bordelais, y ajouter des infos pour les ventes directes et les prix actuels dits de place.

Prendre les moyennes des prix constatés sur winesearcher

Prendre les moyennes des prix constatés chez Liv-Ex

Prendre les statistiques des moteurs de recherche type Google pour la notoriété d’un cru

 

Ça devrait suffire  s’il s’agit de faire un classement pour informer le client, mais ça sera insuffisant s’il s’agit de classer les terroirs 

 

Et pour info, le texte des règles fixant le futur classement est consultable sur le site de l’INAO, texte daté du 16 novembre 2010. Il y a même le règlement intérieur !  (consulter les résumés des décisions - décisions du  16.11.2010 – décision  n°2010.334)

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 16:52

Avec 2 journalistes américains que je n’avais encore jamais rencontré (Wine Review online), visite de Valandraud à Saint Etienne de Lisse et repas sur le pouce avec les   accompagnateurs français.

Blanc N°2 de Valandraud 2007, Valandraud rouge 2007 et 1996, Maury Thunevin-Calvet 2007 et Fine bordeaux de Valandraud avec omelette aux truffes , avec 1/3 de la truffe énorme offerte par un ami (dont je ne peux citer le nom au risque  de le voir submergé par les demandes de toutes ses connaissances !). Truffe énorme, un poil en sous maturité avec des arômes de truffe blanche d’Alba, un régal pour nous et nos invités. La truffe rend meilleur tous les vins, c’est la moindre de ses qualités.

Charcuteries, saumon fumé, fromages et dessert de chez Lopez - le gâteau basque.


Je ne sais pas si les journalistes ont apprécié nos vins mais il est sûr qu’ils ont  envie de revenir pour faire le marché de Libourne et parler gastronomie.


Bu également pendant le weekend, un 3 de Valandraud 2002, un très très bon Marojallia 1999,  un  Clos D’Agon 2006, bon et un Cazal de Roques 2001.

J’ai eu le temps de lire tout le rapport fait par Intuition sur la marque collective Saint Emilion  et mon commentaire du jeudi 9 décembre me parait plutôt gentil . Sans doute aujourd’hui, aurais-je, grâce à la lecture complète de cet « audit » plus de choses à dire encore….Et peut être même utiles.

Juste pour ne pas enterrer un rapport qui nous a coûté des sous, il serait bon de faire travailler des étudiants (il ne manque pas d’écoles de commerce, INSEEC ou autre) sur le même sujet pour aborder tout ce qui ne l’a pas été à cause d’un budget trop limité ? du manque de temps ? Des axes de recherche pas assez précisés ? Toute autre raison ?


En vrac, en attendant, il est étonnant de voir  qu’avec  la marque Saint Emilion, il y a eu un oubli total de nos appellations satellites qui portent avec nous le privilège d’avoir ce « Saint Emilion » accolé à leur commune (pas vu de Saint Georges Saint Emilion, ni de Montagne Saint Emilion, ni de Puisseguin Saint Emilion, ni de Lussac Saint Emilion !) Et qui  ont les mêmes problèmes que nous pour ce qui est de la différence de qualité entre les châteaux, certains capables de mériter, si c’était possible, d’être cru classé Saint Emilion et d’autres  grand cru et d’autre encore à peine vin de table, tout comme à Saint Emilion.

La marque Grand Cru n’est pas seule responsable du manque d’image de marque pour Saint Emilion. C’est un autre problème, plus complexe, où la différence très courte de rendement est l’un des vrais facteurs du peu  de différence qu’il y a entre Saint Emilion et Saint Emilion Grand Cru.

Il y a peut -être des problèmes à poser des questions à ceux qui vendent du Saint Emilion, qu’ils soient à Tokyo ou à Miami, mais déjà poser des questions aux négociants bordelais, distributeurs français, sites internet de VPC, cavistes français à Limoges, Paris ou Lyon,  ou déjà plus facile - à la centaine de boutiques de vin de Saint Emilion !

Il sera difficile de transformer 5500 hectares plus les 3000 des satellites en une appellation cohérente… Une telle demande devrait donner lieu à une thèse de docteur en image de marque. Pierre – Marie Chauvin, un nouveau challenge ?  

Dans ce verre à moitié vide ou à  moitié plein, il y a plein de pistes, plein d’oublis… A l’école, j’aurai eu droit à « peut mieux faire ». Un challenge pour la nouvelle année !

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 20:47

Le syndicat de Saint Emilion nous a fait parvenir l’ébauche des règles fixées par l’INAO pour le prochain classement des vins de Saint Emilion.


Rappel des faits :

Le dernier classement devait être fait pour aller jusqu’en 2016. Des plaintes de certains déclassés ont fait annuler le classement 2006, et depuis il y a un classement avec les classés et les déclassés et les nouveaux classés valables jusqu’en 2012.

Le projet proposé par l’INAO aujourd’hui propose que 50% de  la note corresponde à la qualité du vin, 20 % pour la notoriété,  20% pour le terroir et 10 % pour les structures de vinification et réception.


Je simplifie :

A aujourd’hui, je connais plein de gens pour ce règlement, mais aussi quelques oppositions très fortes avec en gros 2  arguments contre ces nouvelles règles : trop d’importance donnée à la dégustation et jury extérieur + INAO.


Ils proposent 3  alternatives, selon les intérêts des uns ou des autres :

1/ 1/3 pour la dégustation    1/3  pour les prix et la notoriété   1/3  pour le terroir

2/ rien de change de l’état actuel du classement de tous, classés, déclassés, nouveaux classés jusqu’en 2016.

3/ En finir avec le classement renouvelable et soit garder le dernier à la mode 1855, soit plus de classement.

Il est difficile, il est vrai, de mettre tout le monde d’accord autour d’un tel projet. Chaque personne concernée aura les moyens (plus ou moins) d’intervenir après les politiques, ministres, président de la République, voire de l’administration ou de la commission.

 

Tout le monde doit défendre ses idées, ses intérêts, mais comme toujours en démocratie, le bonheur collectif soit prévaloir sur l’intérêt d’un seul.

En plus des guéguerres locales, tant il y a d’intérêts et de situations différentes - un 1er cru ne veut pas être déclassé, un postulant veut y avoir droit, un cru déclassé veut en être, un non classé trouve normal d’y prétendre, donc en plus des problèmes locaux, je ne pense pas que nos amis du négoce  et courtage bordelais n’aient pas d’avis eux  aussi, et je ne parle pas des classés 1855 ou même des non classés 1855 !


Il y a 2  questions d’importance en tout cas. Y a-t-il encore  une place pour des crus classés A, équivalents des 1ers crus 1855 ?  Dans ce cas y a-t-il un agrément des huit 1ers crus actuels à ouvrir la porte à de nouveaux prétendants à ce statut ? Le marché le voudrait-il d’ailleurs ?


Quant à moi qui aime Saint Emilion et suis toujours un peu provocateur, je me dis qu’il n’y a aucune raison que Pauillac avec ses 1200  hectares ait 3  premiers crus classés (Latour, Lafite Rothschild puis Mouton Rothschild en 1973) et que Saint Emilion avec ses 5500 hectares ( dont au moins 3000  sont top niveau) n’ait pas lui aussi droit à 6  crus classés et  qui, de toute façon, ne feront pas à eux 6  la production de Lafite Rothschild ( et je ne parle pas du deuxième vin !)


Voilà des sujets de réflexion offerts pour cette nouvelle année, tant qu’il est encore temps

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 13:51

Beaucoup de monde à la messe de Noël dans notre belle église de Saint Emilion et un sermon sur la jalousie et le pardon.

Puis, avec le petit repas avant minuit, un bon Domaine des Enchanteurs  2009, vin blanc de pays de Vaucluse, Provence, mélange de viognier et de grenache, sur les belles langoustines.


Le lendemain, avec parents, enfants et petits-enfants, un crémant de Bordeaux rosé, Valandraud 2005, Virginie 2003 et un très bon Yquem 2002.

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 15:45

 

Après 2  ans d’élevage dans ses caves de Montagne Saint Emilion, Lionel Lateyron nous a livré nos premières bouteilles de Bad Girl, crémant de Bordeaux élaboré par lui pour nous avec l’objectif d’être l’un des meilleurs crémant de France et donc capable de rivaliser avec ce qui se fait de mieux dans le monde en sparkling et bien sûr une alternative crédible à un champagne basique.


Après Bad Boy en Bordeaux, Baby Bad Boy en vin de France, la Bad Girl était obligatoire.


Le temps d’envoyer ces bouteilles à nos clients et le temps d’assimiler les manipulations de dégorgement, ce vin sera au top pour la Saint Valentin, le 14  février 2011.

3000 cartons de 6  disponibles à la vente pour ce 2008, en attendant les 2009 et 2010

 

badgirl 001

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 14:40

Voici un petit mot reçu d’un de nos amis

 

« Nous avons actuellement de sérieux doutes sur une commande en cours pour un client basé en Chine, passant une société de shipping chinoise chargée de ramasser les vins à Bordeaux. Problème: nous ne trouvons aucune trace sur Internet du client ou du transporteur! 

 

Selon le déroulement prévu dans notre cas, le paiement des vins + transport est sensé s'effectuer par carte de crédit, pour un montant total représentant l'achat du vin + le transport (environ 1000 EUR). Selon leur demande, c'est nous qui devons régler le montant du transport au transporteur chinois, après que l'argent du client chinois payé par carte ait été crédité sur notre compte. »

 

Il s’agit bel et bien d’une escroquerie, identique à une que nous avons subie, où le client était soi-disant japonais. Il s’agit en fait d’une arnaque maligne initiée depuis l’Afrique noire.

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