
Après la mise en marché réussie de Valandraud et Virginie de Valandraud 2017 via les courtiers pour le négoce dit « de place » et l’offre de mon vin en « open market » au monde entier par tous mes collègues négociants. Je suis heureux d’y voir encore des signes de confiance, des achats pour stock et des achats uniquement pour revente immédiate, sans stocks résiduels.
Voir mes vins immédiatement proposés dans le monde entier, dans des pays proches ou lointains, chaque négociant, petit ou grand, ayant des connections, amis, clients qui font leur richesse, leur valeur ajoutée (avec une marge de distribution très concurrentielle)
Vive la place de Bordeaux qui permet de faire des échange sur place, je vends à A qui revend à B qui peut revendre où il veut ; voilà le système de la place de Bordeaux : possibilité de revendre à un collègue un vin que l’on a eu en 1ère main, ce collègue n’ayant plus de stock en provenance du château ou n’étant tout simplement pas allocataire direct ; ou mieux encore, le château n’ayant plus de stock à offrir !
Certes, j’ai des amis, collègues propriétaires qui n’aiment pas cette liberté du négoce de place qui leur fait perdre une partie du contrôle de la destination de leur vin, en oubliant sans doute que cette liberté est acquise de fait à Londres, Genève, Hong Kong, et qu’il y aura toujours un « discounter » dans la chaîne de distribution, si celui-ci y trouve son intérêt.
Il en est de même pour la propriété bourguignonne ou le négoce champenois et sa distribution directe aux particuliers, restaurants, importateurs distributeurs, qui se trouvent bien démunis par les ventes aux enchères, le marché gris parallèle .
Alors si parfois, les propriétaires ne peuvent que se plaindre d’avoir trop de succès, c’est juste à cause de prix trop bas par rapport au marché. Mais c’est une autre histoire.
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