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Jean Luc Thunevin

  • : Jean-Luc Thunevin
  • : Bienvenue sur le Blog de Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud.
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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 14:37

Bientôt la Saint Valentin !

Et donc l’occasion pour nous de vous présenter la cuvée prestige de Château Lafont Fourcat : « A nos amours.... », Bordeaux blanc 2005.

 

 

 

 

 

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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 11:36

Ce matin  dans l’émission Télé matin  sur France 2, un peu de promotion pour ce film qui sera sur le écrans français le 3 janvier. Et dans la présentation du film, une belle promo pour l’histoire de vins de garage, ayant en partie inspiré Ridley Scott :

 

 

« L'histoire du long métrage Une grande année a débuté lorsque Ridley Scott et l'écrivain Peter Mayle, amis depuis les années 70, se sont retrouvés autour d'une bonne bouteille de vin à la fin du 20e siècle. Peter se souvient : "Ridley est arrivé avec un article de journal qui parlait de nouveaux vins de Bordeaux, des "vins de garage", qui atteignaient des prix astronomiques sans avoir ni château, ni pedigree. Et pourtant, les gens payaient des fortunes pour s'en procurer." Ridley Scott enchaîne : "J'avais repéré cet article dans la section affaires du Times. Il y était question d'un vignoble français qui vendait des vins de garage pour plus de 45 000 euros la caisse. C'est un article de 1996, que j'ai conservé. Je cherchais à l'époque une occasion de revenir tourner un film en France, et cette histoire m'a semblé parfaite. »….

 

 

 

On peut également citer Patrick Bernard, lors de son interview dans « Les Echos » :

 

 

 

« S.L. : Depuis quelques années, on assiste à une multiplication de bons, voire de très bons millésimes. Quelle est la part du réchauffement climatique et celle du progrès technique dans ce phénomène ?
P.B. : Bordeaux n'en serait pas au niveau de qualité auquel il est arrivé aujourd'hui s'il n'y avait eu les vins de garage. Quoiqu'étant des aberrations en eux-mêmes, ils ont permis des progrès extraordinaires. Les vins de garage sont des vins produits sur de très petits terroirs, a priori de qualité moyenne, par des vignerons cultivant leur carré de vigne avec autant de soin qu'un jardin potager. Comme, au début, ces pionniers démarraient avec quatre fois rien, ils installaient leur cuvier dans leur garage, d'où le nom de ces crus. L'apport de ces vins a été de mieux prendre en compte l'apport essentiel de la vigne. »….

 

 

 

Dire, qu’ici ou là, on a pu lire ces dernières années l’annonce de la fin des vins de garage… Comme si on pouvait encore ignorer aujourd’hui la révolution qui a bouleversé Bordeaux et le monde du vin il y a peine 15 ans !

Il s’agit là , comme le résume un dicton français, de « jeter le bébé avec l’eau du bain » ce que l’on doit interpréter dans ce cas comme se débarrasser d’une chose importante dans le but d’éliminer les ennuis et les contraintes qu’elle implique.

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20 décembre 2006 3 20 /12 /décembre /2006 17:37

Hier, passage au bureau de 7 h 30 à 8 h 30 pour le courrier etc …puis à 9 h au château La Dominique pour signer quelques règlements et prévoir les quelques investissements à venir. Nos petites entreprises doivent elles aussi s’adapter à l’évolution à l’américaine de nos sociétés, (droit, avocats , etc…)

A 10 h réunion de l’Association des Grands Crus Classés de Saint Emilion où, à défaut de représenter Valandraud (pas encore classé), je représente Château La Dominique. Bonne réunion, ce qui est rare, avec une envie de relever les défis à venir : INAO, Syndicat, commerces, médias….

12 h 15 repas ( Clos des Fées 2003 et Clos del Rey 2003) avec un ami courtier dit «  de place ». Discussion sur l’évolution des relations négoce-propriétés, sur les changements à venir  pour cause de l’âge avancé de quelques grands dirigeants actuels (aux alentours de 65 ans…. Ce ne m’empêche pas de penser, en ce qui me concerne, que je travaillerai jusqu’à 100 ans si Dieu me prête vie), et sur  les attendus pour la campagne 2006 qui se présente mieux que prévu, le marché étant très sain à Bordeaux (stock, trésorerie du négoce et bonnes marques).

14 h 30 dégustation d’échantillons de 2005 et de 2006

15 h Au bureau, travail sur la cuvée cascher et préparation du voyage à Singapour et au Japon du 1er au 16 février

16 h 30  rendez vous avec un fournisseur installateur de climatisation pour chais et de régulation de température

17 h Réunion avec la personne qui dirigera probablement le processus pour faire en sorte que nous soyons aux normes ISO 9001 et 14001.

18 h Rendez vous téléphonique divers dont l’un avec Christian Dalbavie, de retour des USA.

19 h Heureusement, Puzio (Château Croix de Labrie) est venu me chercher pour aller boire un verre à l’Essentiel. ;-)

 

 

Toujours pas le temps de m’ennuyer…

 

 

Aujourd’hui,  à 9 h rendez-vous avec l’architecte du futur Château Valandraud à Saint Etienne de Lisse, et à 11 h avec l’architecte de Bellevue de Tayac pour la réception des travaux.

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28 septembre 2006 4 28 /09 /septembre /2006 09:43

Des nouvelles du Sud : Hervé Bizeul a rentré des Cabernets Francs de rêve et m’a semblé avoir eu comme un coup de foudre. Ausone, Cheval Blanc, Eglise Clinet, Lafleur et maintenant Clos des Fées ? En tout cas, un très très bon prétexte pour tous les goûter.

De son côté, Jean Roger met le turbo, et l’aide de la Cave Coopérative de Maury qui nous héberge est tout à fait conforme à ses désirs.

Hier, tour des vignobles comme tous les jours, pour choisir l’ordre de ramassage, l’urgence en fait, et après discussion avec Murielle, Christophe, Rémi, comment assembler et / ou vinifier, puisque bien sûr nous avons quelques soucis à faire concorder nos cuveries avec le rendements en raisins de nos parcelles.

Passage aussi au Leclerc de Libourne pour constater la disparition des Constance 2004 du rayon, merci la GD.

Hier soir, Guillaume me téléphone pour me dire qu’ils ont pu terminer à la main, dans la journées, les 3.50 ha de notre dernier fleuron de Pomerol. Le Domaine Fayat-Thunevin recherche juste maintenant un nom pour les 2 appellations ( j’accepte touts les idées).

Compasant se présente déjà comme un vin surréaliste : en effet, degré moyen ramassé 15°. Terroir et équilibre de vignoble tout simplement parfait, capable de résister à ce millésime particulier.

Aujourd’hui, reprise des vendanges de 2 ha d’une jeune vigne de Cabernet Franc, assemblé avec des vieux merlots à Haut Mazeris. Mme Capucine de Luynes qui supervise les vendanges et travaille à réveiller cette belle au bois dormant, aura aussi toute la journée un reportage journalistique pour s’affirmer dans son nouveau rôle (c’est assez rare dans ce milieu macho).

De mon côté, ce soir petite présentation des Vignobles Clément Fayat et de mon rôle devant plus de 100 personnes du Groupe Fayat à Clément Pichon.

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26 septembre 2006 2 26 /09 /septembre /2006 09:13

Hier, Murielle a presque fini de ramasser tous les merlots, sauf Fongaban, qui se fera mercredi ou jeudi. Aujourd’hui, ce sont  les Cabernet Franc dans la plaine à Prieuré Lescours, Badon et Plaisance, à la fin de la semaine il ne restera plus grand chose.

En marge de notre précipitation, Fleur Cardinale commencera tout doucement ce vendredi et attaquera enfin plus sérieusement lundi. Dans ce cas, c’est logique par rapport aux voisins sauf que ce coup-ci nous aurons eu un décalage de précocité plus important, à moins que nous n’ayons vendangé trop tôt.

A Haut Mazeris, le 2ème passage des merlots est repoussé à jeudi, on va voir si on peut attendre lundi prochain pour le 3ème passage des merlots pas encore suffisamment mûrs : ce genre de terroir donnant facilement des vins rustiques si ramassés juste mûrs : il faut là, si possible, de la surmaturité pour rendre les vins fins et élégants.

Guillaume a attaqué, grâce à Banton Lauret (entreprise toujours aussi dévouée à notre cause), notre nouvel achat Fayat-Thunevin à Lalande de Pomerol et probablement demain enfin notre Pomerol qui pour le coup sera l’un des derniers merlots  rentrés dans cette appellation qui nous ( Murielle et moi) a fait beaucoup rêver .

La date un peu tardive de nos vendanges m’a fait penser à l’un des précurseurs et c’était à l’époque très très surprenant : je veux parler de Mr Arcaute de Château Clinet.

Nous connaissons bien Pomerol, ses grands vins au goût si différents, et je peux dire qu’aujourd’hui, entre les propriétés situés près de Libourne dans le secteur de Bourgneuf et en y rajoutant La Dominique, qui est voisine de L’Evangile et de La Conseillante, nous aurons une belle palette de ce que peut donner le merlot dans son fief.

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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 10:10

Encore de la pluie cette nuit, nous avons déjà rentré 1/3  de notre récolte : les merlots de la plaine pour notre 3°vin et probablement 1 lot  top de notre parcelle « historique » à Saint Sulpice de Faleyrens.

Début des vendanges à Haut Mazeris : les jeunes vignes

Fin des vendanges d’un futur achat à Pomerol et Lalande de Pomerol.

Ca continue à La Dominique, Commanderie de Mazeyres, Prieurs de la Commanderie et Clément Pichon, qui seront dans les tops de leurs appellations respectives, j’en suis sûr.

 

 

Hier signature définitive de l’achat par Virginie  de sa propriété à Lalande de Fronsac : 27 ha dont 18 de vignes rouges, 2  de vignes blanches et 7 ha de près. Pour y installer sa famille, il faudra d’abord réhabiliter la maison.

 

 

Hier également, le petit scoop de l’année… il s’en passe des choses à Pomerol ! Après Catherine Péré-Vergé qui a acheté La Violette, Les Vignobles Clément Fayat et les Ets Thunevin viennent d’acquérir 4 ha à Pomerol dans le secteur Bourgneuf et 6 ha à Lalande de Pomerol sur le plateau de Néac.

Voilà un rêve que je pensais inaccessible, et qui, grâce à Clément Fayat et mon banquier de la BNP, peut enfin se réaliser.

Guillaume Quéron n’a pas le temps de s’ennuyer.

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20 septembre 2006 3 20 /09 /septembre /2006 13:49

Les rendements sont très largement supérieurs aux prévisions chez nous et pour le moment ce que l’on rentre est de qualité, j’attends avec curiosité nos premières analyses pour commencer à extrapoler, imaginer, anticiper, et encore c’est pas sûr.

Allons nous avoir suffisamment de cuves de vinification ? Je crois que j’ai oublié d’intégrer les nouvelles plantations qui commencent à produire en quantité et peut-être en qualité, mais ça, j’y crois moins cette année . Comme souvent on privilégiera les vieilles vignes et les grands terroirs tardifs (sauf si la pluie revient en force)

Analyse pour Bellevue de Tayac

 

Analyse pour le 1er lot de notre 3ème vin

 

Un peu d'humour pour finir :

J’ai reçu mon nouveau modèle de ML Mercedes, confortable , silencieux et économe en carburant, rien à voir avec le modèle précédent. J’ai toujours aussi peur en voiture, de moi et des autres, c’est à dire que je n’achète un véhicule que pour la sécurité qu’il semble m’offrir.

Bon, le journaliste allemand  Gregor Drescher (qui, lui roule en BMW) m’apprend qu’à Bordeaux, dès qu’il y a une bonne année, Mercedes créé un modèle cher spécial « propriétaire viticole », le nom du modèle : « Parker Benz »..

J’imagine chaque journaliste ou media avec un modèle dédié à la réussite de ses coups de cœur … A nous d’imaginer les modèles : la Dupont diesel, la Ford Suckling… Allez, à vous de chercher !

 

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19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 08:56

Les pluies n’inspirent pas confiance quant au potentiel sanitaire de nos vignes. Pourtant à aujourd’hui, nous sommes malgré tout dans un bon millésime, va comprendre… nous aurons les explications sérieuses d’ici 15 jours – 3 semaines.

 Degré élevé, couleur forte, malique et acidité normale. Seuls les pépins auraient pu mûrir un peu plus, mais bon, le 2005 d’anthologie ne peut pas se renouveler tous les ans.

A Bellevue de Tayac on a ramassé tous nos merlots hier, à Saint Emilion, pour nos fermages et 3ème vin, déjà 2 ha. La Dominique est commencée et  aujourd’hui Pomerol pour certaines parcelles.

Haut Carles n’a jamais  été aussi précoce et Haut Mazeris idem, c’est tout simplement incompréhensible… Cela va faire des embouteillages à l’arrivée.

Hier 7 Chinois reçus à Clément Pichon, gros clients du Groupe Fayat, nous ont prouvé, si besoin était qu’ils sont très intéressés par nos vins et la culture qui l’accompagne (qui a dit que l’exception culturelle n’était qu’en Espagne?)

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18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 16:38

Et début des vendanges rouges.

 Le temps maussade de ces derniers jours nous a ruiné le moral, mais  bon ,  il y a encore 3 semaines et nos meilleurs terroirs tardifs résistent bien à ce climat océanique. Je comprends aujourd’hui l’entêtement de la profession à laisser passer notre nouveau « vin de pays de l’Atlantique », alors que dans le Languedoc Roussillon, on préfère utiliser « Sud de France » et autres qualificatifs en attendant de faire simple avec « Vin de Pays de France ».

Plus ou moins concernées par nos vendanges , près de 300 personnes seront dans les vignes et les chais : c’est incroyable !

Sinon, déjà beaucoup de réflexions sur la manière de piloter nos vinifications et le regret que Bordeaux empêche les essais de bâchage anti-pluie.

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15 septembre 2006 5 15 /09 /septembre /2006 08:47

Un article paru dans le Sud-Ouest, que m’a sorti Cécile sur Internet, parle d’un scandale à venir sur les très vieux Bordeaux, estampillés Thomas Jefferson, et vendus par H.R.

 

 

 

Le secteur des vieux vins est un terrain miné.

Dès que j’ai pu, j’ai évité de commercialiser ces vins rares, chers et recherchés. Car, très rapidement, on peut, sans être suspicieux, se rendre compte que c’est incoyable d’imaginer que l’on puisse encore trouver des Mouton 1945, Cheval 1947, Yquem 1800…dans un état marchand, sans jamais trop savoir derrière quel mur ou dans quelle cave nazie on a pu les trouver.

Donc tout simplement de la prudence de ma part. Je n’achète ces vins qu’à des personnes ayant pignon sur rue et qui, par conséquent, auraient plus à perdre qu’à gagner, à me refiler des faux.

 

 

 

Il n’empêche que j’ai également participé à des grands évènements où nous avions la chance d’être invités à boire ces grands flacons de rêve, et où ces vins servis étaient tout simplement époustouflants. Plaisir garanti.

Alors la seule question que je me suis posée et que je me pose encore : si un faussaire réalise une œuvre aussi belle, voire plus belle que l’original, n’est-il pas un génie ? Et est-ce que ses secrets de « fabrication » ne feraient pas la fortune de ce faussaire ?

 

 

 

Immoral, sans doute ! Mais c’est toujours la même question : la fin justifie-t-elle les moyens ?

Et les analyses du Semillon :

 

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