Petit orage et pluie bienfaisante pour les vignes et nous. Nos bureaux sont climatisés, nos chais et magasins aussi, mais Murielle et nos employés permanents et saisonniers dans les vignes ont leur surdose de chaleur et de soleil (entre 30 et 37°). Les nuits également chaudes ne permettent pas à la maison de retrouver un peu de fraîcheur. Est-ce encore une année à climat chaud ? On verra bien. Mais quand je pense qu’encore à Bordeaux dans certains chais aériens, il n’y a pas la clim, les vins conservés dans de telles conditions prennent facilement un coup de vieux.
A propos de chais, nous avons encore un lot de 2005, qui a repris sa fermentation malolactique inachevée cet hiver, comme quoi il ne faut tout simplement pas être pressé.
Mardi 25 Juillet, petit aller-retour Paris en TGV. A l’aller, un compartiment complètement amorti : les sièges, la moquette usés jusqu’au trognon ! Au retour, nouveaux sièges, colorés, confortables. Vive le TGV : moins de 3h30 pour Paris Centre, c’est facile, agréable et l’émission à France Inter avec Nicolas Stoufflet relativement facile.
Nicolas, comme souvent les journalistes, plein d’empathie, sympa, et l’autre invité Gaëtan dont c’était le premier contact médiatique de sa déjà longue carrière dans le vin, a été gâté : les questions posées n’étaient pas très polémiques, l’heure d’émission est passée trop vite et la plupart des sujets n’ont pas pu être abordés. Dans le désordre : l’exception culturelle française, comme pour les espagnols, c’est pour quand, la liberté dans la concurrence mondiale, les vins naturels (oui, car il semble qu’il y ait des vins surnaturels) et patati patata…
Petite info qui a son importance, Pascal Fauvel qui s’ennuyait à Paris, vient d’ouvrir chez Catherine Papon Nouvel au Clos Saint-Julien, juste à 50 mètres de nos bureaux, un nouveau lieu-concept dans les vignes où l’on peut boire et manger. J’irai dès que possible, ne serait-ce que pour me rappeler que Pascal tenait le restaurant « la Jadouine »juste en face du mien, quand je suis arrivé à Saint-Emilion et qu’il avait été mon premier client avec Philippe Meneret. Après il avait été ouvrir pour François Deligneris « l’Envers du Décor » et puis il s’est retrouvé à Paris aux Caves Legrand.
Donc, nous avons un nouveau lieu sympa à Saint-Emilion.