Spectacles :
Au théâtre La Comédie de Paris pour voir « Armelle » et au Palais Royal pour voir « Toc toc »
Restaurants
Au Tan Dinh avec Valandraud 1997 à l’aveugle et un autre très bon vin, en plus des Bourgognes blancs de compétition, ce restaurant-ami possède sans doute la plus belle cave de Pomerol et Bourgogne à Paris.
A la brasserie du Lutetia, une très bonne bouteille de petite Syrah du Mexique La Cetto.
A la bonne brasserie située à gauche de Lavinia, un excellent vin de Loire dont j’ai oublié le nom !
Chez nos amis :
Richebourg 2003 Anne Gros, Romanée Saint Vivant DRC 2003 et un vin pirate 2003 très très bon.
Une Corton Charlemagne Bonneau du Martray 1999 et un William Fèvre Bougros 1999, Corton Charlemagne 1997 de Prieur, une belle étiquette bouchonnée, et… et…. j’ai oublié de noter.
Travail
Jeudi, événement d’importance chez Lavinia, organisé par L’Agence de Communication Jean Pierre Tuil pour le compte de la revue Challenges. Un panel de crus présentés par une belle équipe de grands patrons d’entreprises qui font partie de l’univers du vin par les crus et propriétés possédés. Avec Murielle et Mr Clément Fayat ( présent lui aussi), je représentais les Vignobles Clément Fayat. Je n’ai même pas eu le temps de discuter avec tous les copains professionnels présents ! Interview avec un grand journaliste « généraliste » , dégustation organisée pour les clients VIP de Lavinia et hop, juste le temps d’aller manger avec Pierre Lurton ( Yquem, Cheval Blanc) à la brasserie voisine et au lit.
Vendredi des rendez-vous dont je parlerai plus tard peut-être.
Samedi et Dimanche, Palais Brongniart pour la grande dégustation organisée par La Revue du Vin de France. Très belle organisation dans ce qui fut un haut lieu de la finance française. Beaucoup, beaucoup de monde, des clients, des lecteurs du blog, des connaissances, copains, amateurs… Murielle n’a pas eu le temps de souffler, moi un peu. Plus de boulot pour nous que l’année dernière et l’occasion pour Murielle de revoir et ce coup-ci de faire goûter Valandraud à Mr Arditi.
Pierre Arditi est l’un des acteurs français les plus connus, respecté et pourtant populaire, et pour nous l’un des meilleurs ambassadeurs du monde du vin, amateur éclairé que nous aurions plaisir à recevoir à Saint Emilion, mais ce ne sont pas les invitations qui doivent lui manquer !
Un trajet en TGV et c’est reparti pour la campagne primeurs.
Je remets en première ligne le commentaire de Bruno pour éclairer, si besoin est, mes collègues vignerons sur l’avis d’un professionnel suisse sur Bordeaux :
Cher Jean Luc
Je lis avec beaucoup d' intérêt les différents articles et commentaires qui figurent sur ton blog. Il en ressort une profonde remise en question de la distribution et du positionnement du produit " vin " dans son ou ses marchés. Ma première constatation est qu' on se remet facilement en question lors de la mise en marché d' un millésime moins médiatisé. Chose que personne n' avait fait avec le millésime 2003 ou 2005 où le seul objectif était de prendre un maximum de " blé". Très bien mais ce blé aurait aussi du servir à mettre en oeuvre une étude de marché ou une politique commerciale cohérente et pérenne, gage de la réussite à long terme.
Les Bordelais aiment flirter avec une politique dite de produits de luxe mais ils s' en octroient les privilèges sans se donner les vrais moyens d' une politique de luxe. Le luxe est dans l' air du temps mais ceux qui en bénéficient font depuis longtemps un travail de commercialisation rigoureux et très coûteux. En Suisse on connaît un peu...
L' autre tendance davantage anglo-saxonne profite d' un système commercial un peu chaotique pour aborder le vin sous son aspect essentiellement financier avec toutes les dérives que cela comporte ( fonds spéculatifs, plus values.., Index, ... etc...) On en oublie l'essentiel: LE CLIENT ET LA CONVIVIALITE. ( merci à François Mauss pour son commentaire). Le client amateur et consommateur de longue date n' a pas fait évoluer son budget "vin". Il a tout simplement adapté son budget et n'a pas suivi l' évolution des prix des grands crus de Bordeaux. Ceci lui permet de s'adonner encore et toujours à sa vraie passion: partager une autre bonne bouteille avec des copains ! Une chose est sûre c' est qu'il y a plus de copains qui se retrouvent tous les jours dans le monde que de gens qui ont de très gros moyens.
L' essence même du vin est d' être une boisson aussi belle soit-elle comme une maison reste un cadre de vie. Toutes dérives excessives se payent cher. Il est temps que chaque vin se fixe dans un créneau de prix qui lui correspond et qu'il s' y tienne. Plus fort que n'importe quelle cotation, fut elle de R. Parker, ou n' importe quelle image de marque, le prix déterminé et régulier fidélisera la clientèle. Changer de prix (avec une telle amplitude)c' est changer de clients et dieu sait si l' acquisition de nouveaux clients dans tous les commerces du monde est un exercice périlleux.
Dernière petite chose en rapport avec la "nouvelle clientèle asiatique". Je te suggère d' aller incognito pendant 3 semaines en Asie et d' observer les habitudes de consommation de vins en dehors des situations " vinophiles" et des manifestations dédiées aux grands vins ou le tapis rouge est de rigueur. Il te sera moins agréable d être forcément moins bien reçu et moins bien considéré ( sans pour autant remettre en cause la belle hospitalité des asiatiques), en revanche ce sera tellement instructif!
Bien amicalement. Bruno
Ah, aussi, sans doute beaucoup de retombées presse sur ces 3 jours à Paris, la sortie du journal Le Point et le compte rendu complet de la Revue du Vin de France sont un bon travail qui peut aider les amateurs français à faire des choix pour leurs achats dans cette année compliquée à plus d’un titre.