Repas avec Pierre Le Hong et Eric Bernardin qui travaillent à l’écriture d’un livre sur Saint Emilion, similaire à celui (déjà un beau succès) sur les crus classés du Médoc ( plus de 3000 exemplaires vendus)
Comme souvent, des questions et des réponses au bureau et après, direction la maison pour avoir l’occasion à table de passer aux travaux pratiques :
Virginie de Valandraud 1997, vin à boire, ouvert et vraiment pas mal pour le millésime, surtout que nous sommes à la période de transition entre un 2ème vin et un «Alter Ego », très joli nom trouvé par le Château Palmer pour leur « second » vin. Ensuite, Valandraud 1994, vin toujours aussi surprenant par ses qualités et par le fait qu’il est probablement l’un des vins du millésime, dans ce millésime classique, définition à Bordeaux des millésimes moins ensoleillés donnant des raisins moins mûrs.
De toute façon, il ne faut pas oublier que le danger à Bordeaux, c’est la surmaturité, et comme nous sommes dans un pays et un climat raisonnable, il n’y a pas beaucoup d’exemples de vins étant atteints de cette surmaturité - notre monstre du Loch Ness - méritant tous les signes de croix pour écarter les Rolland-Parker-Bettane et autres, preuve s’il en était nécessaire que toutes les prières contre ces maudits vins en surmaturité, tous ces exorcismes fonctionnent