Suite au commentaire de Patrick Essa, j’ai ouvert une bouteille de Hugo 2004 Calvet-Thunevin pour voir si nos amis et nous pouvions ressentir les mêmes sensations que Patrick pour notre vin.
Il y avait là notre ami avocat, grand amateur de vin de Bordeaux et d’ailleurs assez fan de nos vins du Roussillon, 2 collègues viticulteurs célèbres et peu amoureux de ces équilibres sudistes, si éloignés de Bordeaux et nous, amateurs du vins du Sud, y compris l’Espagne.
Conclusion pour mes amis : un vin aux tanins raffinés, ce qui est ici un beau compliment, un nez à la volatile bien présente mais qui n’est qu’un des effets des degrés naturels élevés de ce vin (n’oublions pas celle du célèbre Cheval Blanc 1947 et les propos de Jacques Luxey qui, parlant des vins faits entre 1900 et 1980, parlait de volatile transporteur d’arômes !)
En tout cas, rien dans nos commentaires n’égalait en précision et en poésie ceux de Patrick que j’ai mis en ligne mercredi 26.
Avant, nous avions goûté Goulée 2007, Médoc fait par Cos d’Estournel, Gracia 2004 et pour finir, Bad Girl (2008)