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Jean Luc Thunevin

  • : Jean-Luc Thunevin
  • : Bienvenue sur le Blog de Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud.
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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 15:25

Le nouveau cuisinier et propriétaire du Clos du Roy a réouvert hier.

A l’invitation de Mr Escourrou et de son associé, propriétaires de La Régalona en Cabardès (coup de cœur de Jean Marc Quarin), nous avons pu découvrir les nouveaux changements intervenus : décoration  un peu plus chic et nous avons pu goûter le petit menu à 28 euro (servi uniquement le midi). Repas parfait , tout à fait ce que j’aime : cuisine moderne mais goûteuse. Il manque encore (à mon avis, toujours critique), des verres style Riedel (que font les représentants ?) pour mettre nos vins en valeur, ce qui peut quand même être utile à Saint Emilion, non ?

La carte des vins est celle des anciens propriétaires, je suis sur qu’elle va évoluer…

A table, nous avons bu Château Pipeau 2000 (35 euros sur table), délicieux.

En résumé, on peut seulement se demander s’il est utile de supprimer le premier prix de l’offre du soir car 40 euro en moyenne pour un touriste, cela me paraît déjà très sélectif.

Le numéro de février de la Revue du Vin de France est paru. J’ai parcouru l’article sur les seconds vins des crus classés, donc Virginie de Valandraud n’a pas été dégusté. C’est dommage, et c’est peut être le même journaliste  qui ne comprenait pas que j’avais déposé un dossier de classement pour Valandraud, qui a cloisonné cette dégustation.

Chapelle d’Ausone arrive premier , devant Petit Cheval  et Carillon de l’Angélus.

Egalement, un article intéressant sur un comparatif Rousillon-Priorat avec de belles places pour les vins de nos amis : Domaine de Serrelongues, Domaine Eternel, Clos des Fées et nous avec Hugo et le commentaire qui parle de bouche volumineuse, onctueuse, sucrée (avec « dommage », sachant que notre vin est vraiment sec et stable et que cette sensation que j’aimerai tant avoir à Saint Emilion, on me la regrette à Maury)

Merci encore à cette RVF pour remettre Fronsac à l’honneur. Vous savez tous combien je regrette que toute notre profession (moi y compris) ne soit pas capable de promouvoir ces formidable rapports qualité-prix. Parmi les meilleures notes : Canon de Brem, La Dauphine, Fontenil, Moulin Haut Laroque et Haut Mazeris. Il manque (car a priori non goûté) Château de Carles.

En Castillon, Aiguilhe, Domaine de l’A et Veyry trustent les 1ères place.

Pour finir, L’Essentiel a droit à un beau coup de projecteur dans la rubrique Bistrots à Vins avec Ausone, Cheval Blanc, Yquem et Valandraud servis au verre.

 

 

 

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commentaires

P
 Woaw ! HervBiz et Patessa sont d'accord sur un sujet aussi important que les seconds vins de Bordeaux...c'est le scoop du "webwine" de ce début d'année -))<br />   Sans rire il faudra bien que l'on se rencontre un jour § On doit avoir tant de choses à échanger.<br /> Patrick
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H
Je n'y avais pas pensé, mais c'est une bonne idée, d'interdire l'AOC princpale  aux seconds et troisièmes vins...Après tout, s'ils sont indignes de porter le nom de leur château, pourquoi le seraient-il de porter celui de leur appellation ?C'est un parfait exemple du peu de respect que les vignerons ont de l'AOC de nos jours...Tiens, cela aurait comme conséquence positive de redorer le blason de l'AOC Bordeaux..Bonne idée à dévellopper, merci Patrick...
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P
  Les seconds vins devraient être vendus en AOC Bordeaux. Des lots indignes d'être placés dans un grand vin s'ils sont issus d'un grand terroir, ne devraient pas pouvoir se réclamer de celui-ci. Mais voilà la marque peut procéder à des extensions de vignoble et diversifier ainsi les origines de ses approvisionnements, elle positionne ensuite sa gamme en opérant une sélection qui de fait devient très hétérogène et donne à penser que l'on raisonne et agit pour l'excellence du produit...alors que l'on ne fait que mieux valoriser ( et vendre) des lots imparfaits ou simplement inférieure par leur situation. Pire, cela pénalise les propriétés qui produisent un "vrai" second ( jeunes vignes , cépages imparfaits selon le millésime, cuve un peu haute en volatile, essais ayant mal évolués, FML non complète et que sais je encore...). Ainsi la Chapelle d'Ausone n'est en rien comparable aux Forts de Latour, l'un est une sélection du grand vin, l'autre un vin issu régulièrement d'une même zone géographique, non intégrée à Latour. mais les deux font référence au "premier".<br />   Ce genre de commerce finira par pénaliser une région qui s'éloigne petit à petit de sa vraie identité en galvaudant ce qu'elle a pensé du plus efficient : ses marques prestigieuses .<br />  
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