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Jean Luc Thunevin

  • : Jean-Luc Thunevin
  • : Bienvenue sur le Blog de Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud.
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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 15:59

Pas mal de boulot et de commandes, avec en plus pour tout le monde ici en France le début des vacances d’été (entre le 14 juillet et le 15 août). La moitié du personnel est en vacances, sauf dans les vignes où la période de calme sera du 15 août au 15 septembre.

 

Hier soir, réception et repas à Bel Air/Valandraud organisé pour notre ami et grand client japonais.

Tajine de mouton aux olives et desserts marocains, 13 à table - ce qui est pour moi un bon chiffre, et dégustation verticale de Villa Mongiron 2003/2004 et de Fleur Mongiron 200/2001/2002/2004. Les vins faits par Guillaume Quéron sont remarquables, mais ça beaucoup de professionnels le savent. Il n’ont que le défaut d’être en appellation Bordeaux. En Margaux ou en Pomerol, Guillaume aurait fait fortune.

Le prix de revient élevé, comme le disait justement Paul-Marie Morillon (Ch. Lafont Fourcat) sera la cause principale de la disparition des petites propriétés.

Après cette blle série, un vin culte sur le dessert : Clos Erasmus 1999 ( 93 RP), 65 % de grenache, 20 % de cabernet franc et 15 % de syrah, réalisé en Priorat par Daphné Glorian, qui nous a bien plu et a fait honneur à nos amis japonais et à Gilles Moreau, un ami de notre jeunesse dans ces années 70 où le disco nous tenait éveillé tard dans la nuit.

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commentaires

A
Bjr, j'ai bu recement Fleur Mongiron 2002 que je trouve en pleine forme en ce moment accompagné d'un veau braisé ; miam, quel appétence ! Et quel courage de la part des vignerons (et même propriétaire) de faire (et de faire faire)des vins de génerosité de leur terroir cad des vins qu'il l'exprime d'une part et qui son issu d'un effort (travail, financier, ...).toon
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C
Il est vrai que les vins de Guillaume sont remarquables et résultent de travaux de vinification et de viticulture exemplaires. Par ailleurs, les terroirs du côté entre Génissac et Saint Germain du Puch sont vraiment exceptionnels. Mais tous ces vins de grande qualité en AOC Bordeaux capables de rivaliser avec des crus classés de St Emilion sont-ils pour autant des vins adaptés à leur marché ? En effet, le consommateur n'est pas prêt à payer 15 euros TTC pour un simple bordeaux (Voir l'exemple de Reignac qui est peut-être l'un des 50 meilleurs vins de bordeaux, mais dont l'attractivité commerciale sera toujours moindre qu'un Château Cantemerle). Malheureusement on reste soumis au pouvoir de l'étiquette, car les gens recherche une forme de valorisation sociale à travers le vin. Concernant les propos de Paul-Marie, il devient très difficile de produire un vin rouge de bordeaux de qualité à moins de 2,50 euros H.T. ; prix qui est déjà considéré par le négoce comme la fourchette haute des prix d'achat. A 1000 euros du tonneau (les 900 litres), il devient impossible pour un producteur de vivre de son travail. Actuellement, la plupart des vignerons en AOC Bordeaux perdent de l'argent ou travaillent en couple 7 jours sur 7 pour équilibrer dans un mode de vie type "forçat de la vigne".C'est pourquoi il faut que ce secteur d'activité se réorganise. Il n'est pas exclu que des propriétés se regroupent pour développer des synergies commerciales et faire baisser leurs coûts de production ou d'aministration du domaine par des économies d'échelle et la supression de postes en doublon. "Giant or Dwarf", nain ou géant, micro-vignoble ou grande propriété disposant des moyens techniques, commerciaux et marketing pour s'imposer sur un marché de masse. Telles sont à mon sens les deux voies pour la survie de notre vignoble.
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