Hier à midi, repas avec le collaborateur d’un bon bureau de courtage et notre client commun grâce au 3 de Valandraud2004 vendu pour la classe affaire d’une grand compagnie d’aviation.
Repas de travail avec la présence de Cécile et Gilles, mes collaborateurs dans l’entreprise, et repas amical grâce à la présence d’Aymar du Vivier, qui fait partie des rencontres les plus inattendues possibles à Bordeaux. Car, dans le petit monde du vin, il est un électron libre, ce qui explique sans doute nos relations amicales.
Repas plein de gaieté, d’humour, de vacheries aussi, mais avec tellement d’esprit et de culture, que le temps passé ensemble paraît toujours trop court.
Toutes les personnes présentes, et bien que toutes un peu « au régime », ont bien mangé et bu. Il y avait à goûter :
Blanc de Valandraud N°1 2004
3 de Valandraud 2003-2004-2005
Virginie de Valandraud 2003-2004-2005
Château Valandraud 2003 -2004-2005
Et Haut Carles 2005
Tous les vins se goûtaient bien, le beau temps et la bonne compagnie améliore les plaisirs, c’est sûr !
Murielle avait fait simple : omelette aux truffes fraîches de Ribérac (24), rôti de bœuf et purée de pommes de terre avec le reste de la truffe qui était grosse, île flottante et café.
Bon, vous allez croire que nous ne sommes que des gourmands et de ces repas ne sont que des prétextes. Et bien, oui, mais en plus, je suis sûr qu’il faut le faire et que notre client que je remercie ici d’avoir acheté 24 000 bouteilles (quand même) de 3 de Valandraud 2004, aura à cœur de proposer un autre de nos produits pour une autre affaire, simplement par les liens tissés ici.
Vous le savez puisque je le répète à l’envie, le système de la place de Bordeaux avec ses courtiers et ses négociants, tous concurrents et tous collègues, est un système unique pour vendre nos vins. La preuve : l’après midi au bureau, un autre des grands bureaux de courtage bordelais m’a confirmé la vente de 40 000 bouteilles de Saint Paul de Dominique 2006 des Vignobles Fayat à une grande maison de négoce bordelais qui suit ce cru, signe réel d’une relation « gagnant- gagnant » (comme dirait Ségolène).
Juste après le repas de midi, dégustation de plus de 30 échantillons de nos lots de Saint Emilion 2007 : il faut déjà penser aux dégustations du mois de mars et à l’organisation du travail dans les chais pour optimiser le temps et le travail, car à présent il faut soutirer en même temps les 2006 avant mise et les 2007 après malo (qui se terminent enfin)
Le soir, nous avons fini les bouteilles de midi et tous les 2005 étaient tout simplement délicieux. Nous avons bu avec Michel et Ghislaine (Château Croix de Labrie), pour fêter dignement cette année qui commence, une bonne bouteille de Cristal 1995, et cela m’a amené à penser que les champagnes de luxe sont les rois du rapport qualité-prix-image.