Tous les prétextes sont bons pour partager un bon repas et de bons vins avec des amis. Les anniversaires font partie de ces bonnes raisons, comme les naissances, mariages mais aussi pour fêter les bonnes relations de travail.
Dans le monde du vin, cela se transforme souvent en amitié, en respect mutuel et le vin millésimé permet de fixer un peu ce temps qui nous rassemble. Cette fois c’était au 1998 du château La Dominique, après les champagne et le Bourgogne blanc, de nous raconter une histoire; celle du merveilleux millésime 1998 rive droite, un vin élégant, épicé, suivi du 1989 qui reste pour moi la référence du château, tant le vin est complet, suave, parfumé par une odeur de truffes du merlot sur argile, difficile de se contenter de bouteille… Existe-t-il encore des magnums dans des caves d’amis ? Telle est seule frustration des amateurs que nous étions.
Et ensuite, à l’aveugle, un millésime vieux, tout en robe couleur rose acajou, brillante, le nez de la rose ancienne, et en bouche un soyeux, une persistance longue sans aucun signe de vieillissement ni de décadence. C’était un 1976, année de sècheresse, qu’il ne m’était pas possible de découvrir, et voilà l’une des raisons d’aimer ce monde du vin.
Les résultats, dans les verres, de nos millésimes sont capables de nous surprendre, et le plaisir du partage est encore ce qui se fait de bien dans nos régions viticoles. Merci.