Bon, voilà, je suis enfin rentré à Saint Emilion !
Ce voyage de plus de 15 jours s’est achevé par les villes de Boston et Portland : notre principal distributeur étant pour nous le bouquet final et les promesses faites à Christian Dalbavie furent à la hauteur de ses espérances !
Comme d’habitude des repas avec des clients , visite des caves, restaurants et grands hôtels avec pour ces derniers jours un accueil chaleureux pour ces états qui ont moins de visites de stars du vin et qui font que nos clients sont moins blasés qu’à New York …
Nos vins plaisent, ça c’est sûr puisque la plupart des personnes rencontrées me le disent et le confirment par des commandes conséquentes !
Je parle de nouvelle vague de Bordeaux, je parle de garage bien sûr et du Roussillon aussi et comme j’en parle de manière amusante, gaie, je suis, moi et nos vins, perçu différemment de mes collègues à l’ancienne : j’ai rajouté aux mots héritage, terroir, finesse, ceux de création, travail, gourmandise !
De passage à Portland, nous avons été reçus de manière très privilégiée au grand hôtel où était organisé un repas pour lequel le chef cuisinier avait recherché et atteint l’harmonie et l’accord mets-vins avec talent. Merci.
Le dimanche à midi, un sandwich au homard pour moi et un bon gros homard bien rouge pour Christian dans un bistrot local qui nous avait été indiqué par le sosie d’Aymar et qui nous a fait regretter de rentrer (le homard très frais est vendu à 4 dollars la livre dans les boutiques locales) ....
Rendez-vous l’année prochaine avec Murielle pour présenter "Bad Girl" !
Des aéroports et des avions presque tous les jours ça n’a rien de bien folichon, mais chaque voyage que je fais me semble plus efficace pour mes vins et pour ceux des châteaux dont je suis consultant, puisque ce coup-ci nous avons vraiment parlé de La Dominique, Clément Pichon, Commanderie de Mazeyres, Marojallia, Fleur Cardinale, Carles et Haut Mazeris . Nous avons eu l’occasion de faire goûter nos vins du Roussillon et même notre Maury qui obtient un franc succès pour peu que l’on pense à le faire goûter !
En conclusion, dès notre retour, plusieurs commandes sérieuses ont déjà été reçues et nulle part nous n’avons eu de problème avec la crise mondiale, les prix, nos vins n’étant pas des placements (y compris Valandraud) mais utiles pour faire la fête, prendre du plaisir à table avec ses copains, son amoureux ou amoureuse ou même lors de repas d’affaires !
Les commerciaux rencontrés sur place me disent que c’est un plaisir de représenter les vins que je vends. Je peux dire que cela a été un plaisir pour moi de les avoir rencontrés et d’avoir ressenti leur enthousiasme qui me permet d’avoir confiance dans l’avenir, surtout si nous réussissons les vendanges 2008 !
Vendanges justement ...
Le feuillage a bien tenu et nos raisins ont du goût (je les ai goûté hier soir à table). Et tant pis pour les défaitistes, 2008 sera bien chez nous !
Les merlots ont été finis hier à Bel Air Ouÿ (côte nord) et les cabernets sauvignons de Haut Mazeris (Fronsac) aussi.
A Valandraud, il reste encore les cabernets sauvignons du plateau et les carmenères.