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Jean Luc Thunevin

  • : Jean-Luc Thunevin
  • : Bienvenue sur le Blog de Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud.
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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 11:39

Bon, voilà, je suis enfin rentré à Saint Emilion !

Ce voyage de plus de 15 jours s’est achevé par les villes de Boston et Portland : notre principal distributeur étant pour nous le bouquet final et les promesses faites à Christian Dalbavie furent à la hauteur de ses espérances !

Comme d’habitude des repas avec des clients , visite des caves, restaurants et grands hôtels avec pour ces derniers jours un accueil chaleureux pour ces états qui ont moins de visites de stars du vin et qui font que nos clients sont moins blasés qu’à New York …

Nos vins plaisent, ça c’est sûr puisque la plupart des personnes rencontrées me le disent et le confirment par des commandes conséquentes !

Je parle de nouvelle vague de Bordeaux, je parle de garage bien sûr et du Roussillon aussi et comme j’en parle de manière amusante, gaie, je suis, moi et nos vins, perçu différemment de mes collègues à l’ancienne : j’ai rajouté aux mots héritage, terroir, finesse, ceux de création, travail, gourmandise !

De passage à Portland, nous avons été reçus de manière très privilégiée au grand hôtel où était organisé un repas pour lequel le chef cuisinier avait recherché et atteint l’harmonie et l’accord mets-vins avec talent. Merci.

Le dimanche à midi, un sandwich au homard pour moi et un bon gros homard bien rouge pour Christian dans un bistrot local qui nous avait été indiqué par le sosie d’Aymar et qui nous a fait regretter de rentrer (le homard très frais est vendu à 4 dollars la livre dans les boutiques locales) ....

Rendez-vous l’année prochaine avec Murielle pour présenter "Bad Girl" !

 

Des aéroports et des avions presque tous les jours ça n’a rien de bien folichon, mais chaque voyage que je fais me semble plus efficace pour mes vins et pour ceux des châteaux dont je suis consultant, puisque ce coup-ci nous avons vraiment parlé de La Dominique, Clément Pichon, Commanderie de Mazeyres, Marojallia, Fleur Cardinale, Carles et Haut Mazeris . Nous avons eu l’occasion de faire goûter nos vins du Roussillon et même notre Maury qui obtient un franc succès pour peu que l’on pense à le faire goûter !

En conclusion, dès notre retour, plusieurs commandes sérieuses ont déjà été reçues et nulle part nous n’avons eu de problème avec la crise mondiale, les prix, nos vins n’étant pas des placements (y compris Valandraud) mais utiles pour faire la fête, prendre du plaisir à table avec ses copains, son amoureux ou amoureuse ou même lors de repas d’affaires !

Les commerciaux rencontrés sur place me disent que c’est un plaisir de représenter les vins que je vends. Je peux dire que cela a été un plaisir pour moi de les avoir  rencontrés et d’avoir ressenti leur enthousiasme qui me permet d’avoir confiance dans l’avenir, surtout si nous réussissons les vendanges 2008 !


Vendanges justement ...

Le feuillage a bien tenu et nos raisins ont du goût (je les ai goûté hier soir à table). Et tant pis pour les défaitistes, 2008 sera bien chez nous !

Les merlots ont été finis hier à Bel Air Ouÿ (côte nord) et les cabernets sauvignons de Haut Mazeris (Fronsac) aussi.

A Valandraud, il reste encore les cabernets sauvignons du plateau et les carmenères.



 

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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 15:38

Dimanche, 2 repas dégustation :  le 1er à Tastings, le 2ième au Relais et Château Clifton.

Les 2 bons repas, préparés pour un petit groupe (moins de 20 personnes), furent l’occasion de goûter et boire les vins à table et de convaincre les participants d’acheter toute la gamme.

Mission réussie et surtout la certitude que les Bordeaux « Nouvelle Vague » ont une vraie place aux USA grâce aussi à la force un peu délaissée de la diaspora d’origine française installée dans la restauration et le commerce du vin.

Le vin, ce lien qui rapproche les cultures ; les racines de la vigne qui rappellent le terroir, le pays, tout ça dans une ambiance plus que chaleureuse. Le vin permettant, facilitant les rapports humains, la parole et l’amitié.

 

Lundi, en route pour Washington DC, ça change de la campagne…. et le repas de midi fait à la Brasserie Central de Daniel Richard était digne des meilleures brasseries parisiennes ou bordelaises.

Thon et saumon cru avec un assaisonnement d’enfer, steak au poivre avec des frites de compétition, et crème brûlée à la vanille, avec tous nos vins servis pour un groupe des meilleurs clients de notre Didier, impérial quant au choix des lieux et des invités : encore des sommeliers, des patrons de restaurants ou de boutiques de vin, même Ben Giliberti journaliste célèbre du Washington Post, et surtout notre ( je dis notre, car il s’agit de Murielle et moi) meilleur ambassadeur, le 1er : le très célèbre Mark Slater du restaurant Citronnelle, qui donne le « la » de la crédibilité pour un vin, et qui est aussi célèbre ici à Washington qu’au Texas. Mark fait partie du comité de dégustation avec Andreas Larsson de la revue Tasted.

 

Le soir, événement au très chic (cravate obligatoire) et très ancien Club (1863) The Metropolitan, où Christian et moi sommes logés et mes vins présentés pour un repas préparé par le chef français pour seulement 50 personnes (20 personnes étaient sur  liste d’attente).

Dégustation, présentation d’une série de vins incluant ce coup ci les Calvet-Thunevin Hugo et Maury, Commanderie de Mazeyres et de Carles. A 19h, petit show pour 50 personnes dans un salon qui a déjà vu passer quelques stars du vin. J’étais très en forme et j’ai pu faire rire ce groupe d’amateurs importants quant au statut social :avocats, lobbyistes, riches entrepreneurs ... J’en rencontre toujours un qui me parle de son ami Jean-Michel Cazes et de Lynch Bages. J’ai encore du travail pour lui arriver à la cheville…. si Bordeaux pouvait aligner quelques 50 Jean-Michel Cazes de plus, ce serait beau temps pour tous !

 

L’organisation et le repas qui a suivi à 20h dans ce lieu très fermé qu’est le Metropolitan a été possible grâce à une rencontre faite à l’Essentiel de Saint Emilion où Carlos a su établir une relation de confiance avec notre hôte qui avait gouté à Aspen un Calvet-Thunevin 2001 ou 2002 et qui avait été séduit.

 Des vins du Roussillon qui ouvrent la porte à Bordeaux, voilà un signe supplémentaire pour tous ceux qui préfèrent l’ouverture au repli sur leur petit monde .

 Et merci à notre distributeur Eric Solomon pour ces mises en place.


Du côté de Saint Emilion, je l'évoquais hier, Sud Ouest a publié un papier sur Murielle , "la Bad Girl" dans les vignes..


 

 

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 08:54

Lundi 13.10.2008, nous sommes à Dallas au Texas avec, pour moi, un gros décalage horaire : l’accumulation de celui de la France avec celui de la Chine.

Je ne sais plus très bien quelle heure il est !?

 

Dès l’arrivée, dégustation sérieuse avec notre bon, très bon distributeur pour le Texas. Il diffuse une grande partie de notre gamme avec les Calvet-Thunevin Constance et Hugo, Baby del Rey, Cazal de Roques, les vins de la famille Fezas Chiroulet , le Vin de Bob (Bergerac), Haut Carles et Château de Carles, Lalande Couturier, Bel Air Ouÿ, Valandraud rouge et blanc, Franc Maillet et Commanderie de Mazeyres à Pomerol.

La dégustation organisée pour les commerciaux s’est bien passée et aucun ici ne me parle de la crise financière, mais a de l’optimisme à revendre pour placer ces vins dans les meilleurs restaurants, cavistes, etc.

Le Texas est riche, c’est vrai, mais la fougue, la passion des employés de ce distributeur qui ont une vraie attitude positive est ce qui manque le plus souvent dans le monde du vin de Bordeaux.

 

Repas le soir dans un steak house qui sert de la viande de qualité, mais qui est aussi capable d’avoir une carte  des vins presque aussi grande que celle de la Tour d’Argent à Paris avec entre autre Ausone 1900, Cheval Blanc 1900, 1947, Mouton Rothschild 1945, etc… et qui passe sur table plus de 30.000 bouteilles par an ! 3 millésimes de Valandraud,  et Calvet-Thunevin  sont déjà sur la carte, sans doute Commanderie de Mazeyres et Haut Carles à venir.

Mes Américains ont eu pitié de moi et j’ai pu être au lit à 22h. A 22h05 je dormais comme un bébé.

 

Ha oui, et on a bu au restaurant un excellent Dominus 99 très Bordelais, tout en dentelle, et un Cluzel roche Grande Place 2005, fermé à double tour .

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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 11:16

Bien que n’ayant presque pas dormi à cause du décalage horaire chinois et de l’excitation de tout ce travail à rattraper, j’ai passé mon  vendredi avec une équipe de 5 russes pour un film qui doit être diffusé sur la 1ère chaine russe de télévision en fin d’année, et dont je serai – avec Murielle et Valandraud – le personnage central ?! Journée non stop de 8 h 30 à 21 h 30 – heure à laquelle je suis tombé comme un pierre pour un sommeil plus que bienvenu.


Le professionnalisme de  l’équipe donnera sans doute un beau film, j’espère en tout cas que cela aura des effets visibles sur la notoriété de mes crus et ceux de mes clients  ( La Dominique, Fleur Cardinale, Haut Carles…)

En attendant, au déjeuner ils ont eu l'occasion de  boire :

Valandraud Blanc N°1 2004, fort bon

Valandraud 1998  excellent, en pleine apogée, presque décadent en bouche comme diraient les intégristes du vin classique, trop sexy.. (un gros mot existe et qui commende par p…) Un vrai régal en tout cas.

Valandraud 2000 bouchonné (merci Amorim), mis à l’évier.

Pour 7 personnes, cela ne faisait pas beaucoup et donc je suis allé cherché un Pétrus 1998 à la cave. Non pas pour comparer mais pour faire plaisir, honorer nos hôtes, et c’est toujours gagnant avec Pétrus. Le vin, magnifique, était lui au contraire, tout en retenue, d’une jeunesse insolente. C’est là que je comprends le vrai sens du mot philosophie, souvent utilisé à tort et à travers dans le monde du vin. Ce vin a été élaboré avec un choix : la durée, la retenue.

Murielle, "nos" russes et moi avons bu  ce vin jusqu’à la dernière goutte et la bouteille a bien du être filmée pendant 10 minutes ! Vive Pétrus !


Le soir, après cette longue journée de tournage, vendanges, chais, paysages d’automne, un vin au nom évocateur  a été servi. Un vin, un seul certes, mais en double magnum.

Il s’agissait de La Petite Sibérie 2001 , un des vins préféré de notre interprète et ami.

Là aussi, la bouteille a été bue facilement, avec gourmandise et sans aucun doute trop tôt,... mais bon l’occasion de l’ouvrir était trop belle…

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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 13:47
Publié  sur le site du Wine Advocate  ;-)))


2006 Calvet-Thunevin VDP des Cotes Catalanes Cuvee Constance :  91 points

"A blend of Grenache with 30% Syrah and 10% Carignan, Thunevin and Calvet’s old vines 2006 Cuvee Constance serves as their entry-level wine, which makes the quality on display here quite extraordinary. Of course, this wine’s elevage accords with entry-level status: all in tank. But when you get a whiff of the cherry and plum preserves, coconut, mint, dark chocolate, vanilla and exotic spices emanating from the glass, you may well ask what level of toast was used for the concrete! A creamy texture complements the nearly over-ripe fruit character and inner-mouth perfume and spice, and faintly bitter notes of coffee and dark chocolate and pungent smokiness, along with notes of stone and lead pencil, add counterpoint to a long finish. "      D. Schildknecht
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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 10:52

Le bouchon sans problème existe, si j’en crois les affirmations de Mr Baugier pour qui le bouchon Diam est LA solution.

La solution peut-être…. mais pour des vins dont la durée de vie n’excède pas  5 ans entre la mise en bouteille et son ouverture, et c’est suffisant pour beaucoup de vins. Sauf que 80% des miens doivent durer au moins 10/15 ans. Je vends des vins pas trop chers qui sont encore des millésimes 1999/2000 ( et donc qui ont une durée de vie supérieure à  5 ans).

J’ai beau être dans la mouvance des vins modernes, j’essaye de faire en sorte que les vins que je fais ou que je vends par mon négoce durent et même se bonifient avec l’âge….

 

La capsule à vis fonctionne bien, je l’ai essayée sur notre 2ème vin blanc et je vois que l’esthétique s’améliore. J’ai déjà parlé des bouchons en verre. En fait j’attends la fiabilité du procédé Diam pour des bouchons naturels et pas agglomérés.

 

En attendant, je prie pour que mon bouchonnier (Bourrassé, dans les Landes) continue à bien me livrer….

 

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 09:49

Visite et dégustation très importante organisée pour notre partenaire coréen,  notre client -négociant bordelais, l’intermédiaire- courtier bordelais, l’acheteur coréen et son boss.

Visite des propriétés de Saint Emilion, du chai de négoce de  Saint Magne, dégustation à L’Essentiel des vins susceptibles de les intéresser et repas à la maison où, en plus du Clos du Beau Père 2006  très très réussi et de la rare cuvée Axelle de Valandraud 2000, j’ai servi à l’aveugle 2  autres vins à nos invités :

Carafé juste 20 minutes avant de servir, et personne n’a trouvé le millésime sauf le boss coréen. Comme quoi il n’est pas amateur de vin pour rien.

Difficile de trouver donc mais c était bien 1998. Etait ce le vin de droite ou celui de gauche qui était Valandraud ? 3 disent gauche, 2 disent droite. C’était la carafe de droite.

Tous disent rive droite pour l’autre vin… c’était rive gauche  et Mouton Rothschild 1998 !

Difficile, très difficile les dégustations à l’aveugle ! Heureusement, les 2  vins étaient bons. Le but pour moi n’étant pas de prouver que  Valandraud est meilleur ; la plupart des dégustations à l’aveugle organisées chez moi, à l’inverse de ce qui se fait souvent ailleurs (je ne citerais pas de nom…), n’ont pas pour but que Valandraud en sorte classé premier , ce qui est facile si on organise bien la dégustation – mais  simplement de prouver que Valandraud, même à l’aveugle, tient la route et peut largement être comparé aux premiers crus et assimilés, et même être souvent dans les mieux notés. Aujourd’hui, le prix de Valandraud, inférieur à celui des premiers, le rend du coup attractif, et comme le disait notre ami négociant bordelais présent, fait de Valandraud un  vin statutaire, assez rare et cher pour offrir une alternative aux premiers crus cultes et souvent très chers .

La présentation faite en Corée pour Valandraud fera appel, ni à « Cinderella Wine » utilisé au Japon, ni à « garage wine » utilisé aux USA, mais à « Boutique Wine ». Vive la Corée !

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 16:00

(je parlerai de la fête et de la Jurade plus tard)

 

Vendredi 19, toujours avec notre groupe d’américains distributeurs et clients new yorkais : le matin, visite de notre chai de stockage et d’expédition à Saint Magne de Castillon où l’on comprend que l’entreprise ressemble à quelque chose quand on voit toutes ces comptables, secrétaires, logisticiens et employés de chai s’affairer et toutes ces commandes prêtes à partir aux 4 coins du monde.

Ensuite, visite – dégustation du 2006 au château La Dominique, repas rapide au restaurant de La Cadène avec comme bons vins La Clotte 2001 et Fleur Cardinale 2004.

 

L’après midi, visite de notre propriété Fayat-Thunevin à Pomerol où se fait actuellement la mise en bouteille du millésime 2006, fort réussi en Pomerol et en Lalande de Pomerol. Visite en suivant du Clos du Beau Père et du Domaine des Sabines dont le 2006 vont bientôt être mis en marché.






Après, direction Château de Carles pour une dégustation des millésimes 2004-2005-2006 en Château de Carles et Haut Carles qui font déjà partie du portefeuille de représentation de nos amis américains.

A l’Essentiel, dégustation de plus de 10 nouveaux vins pour essayer d’augmenter notre partenariat avec ce  distributeur. A priori, objectif atteint avec 4 ou 5 produits supplémentaires qui seront proposés à New York !

 

Les soir, il faut bien faire la fête et bien manger !

Soupe à la tomate, gigot haricots, fromage de Hollande (porté par Christian) et gâteau au chocolat de chez Lopez.

A l’aveugle, dans l’ordre, que des Pomerols (après un magnum de Puligny Montrachet 2006 d’Etienne Sauzet, très bon ) :

Le Gay 2006 2003, très bon, riche, surprenant dans ce millésime difficile pour Pomerol  - et situé à l’aveugle par nos amis en rive gauche !

Montviel 1998 : dur, austère, rive gauche ?

Le Moulin 1997 : le vin m’a séduit, proche d’un le Pin dans sa « légèreté ». Un régal. Unanime rive droite

A partir de ce vin, nos amis américains ont compris de quoi il s’agissait et ont dit Pomerol à chaque fois en citant de manière régulière Pétrus, Pétrus, Pétrus… j’ai résisté et n’ai ouvert aucun Pétrus, en tout cas le mythe est bien présent dans le cœur des américains.

Ensuite, La Conseillante 1997, délicieux et deviné par Bernie. Le seul vin découvert par l’un des 12 amateurs ! Noté 10/10 tant le vin  était à son apogée, le moment, l’ambiance… Quand même, après Lafleur Pétrus 1995  encore vraiment très bon, presque tout le monde a cité Pétrus, en tout cas le style Moueix-Berrouet.

Ce n’était pas fini : l’Eglise Clinet  1993 incroyable de densité pour l’année, ce qui a fait dire à nos américains qu’aucun client ne pourrais penser que ces millésimes classés difficiles pouvaient offrir de tels vins.

Pour finir La Fleur de Gay 1993 encore très beau, jeune et plaisant pour leur apprendre que Valandraud devait une partie de sa naissance à des vins comme celui-ci, Fleur de Gay étant dans les années 90 un leader de la nouvelle vague avec Clinet. Sur le dessert, un Sauternes, cuvée spéciale de Château d’Arche : Arche-Lafaurie 2001, bon. Je crois que plus personne n’aurait supporté un Pomerol de plus, quoique … ?

 

Samedi à midi

Clos Margalaine 1999-2000-2001 et Griffe de Cap D’Or 1998 toujours aussi bon.

Le soir avec tout le monde plus les Droulers du Château de Carles, et avec nous à l’apéritif, le critique français le plus connu, Michel Bettane.

Clos des Fées blanc 2004 bon

Ducru Beau caillou 2004 en magnum, bon

Pontet Canet 2003 très très bon

Tour Carnet 2003  bon

Moulin Saint Georges 2003  très bon

Valandraud 1998 : 2 bouteilles différentes mais également  très très bonnes. Comme c’est mon vin, j’ai du mal à être objectif, mais c’est sans doute l’un des 4/5 meilleurs vins de Bordeaux.

Et sur le dessert, une gourmandise liquide : Schloss Reinhartshausen 1989 Rheingau Riesling Auslese, degré 9°5 tout en équilibre acide-sucre, très abricot. Et l’extraordinaire Reichstrat Von Buhl 1997  Riesling Beerenaulese qui, avec ses 8°5 se déguste avec une telle facilité, ce parfum d’ananas… on est vraiment dans l’excellence.

Dimanche soir, pour finir ce week end très chargé, seulement une bouteille de 1952 La Gaffelière (Naudes), qui est un exemple de ce que Bordeaux peut faire de mieux avec 56 ans d’âge. Tout, tout ce que l’on est en droit d’attendre d’un très grand vin vieux de Bordeaux : couleur superbe entre rouge sombre et acajou brillant, pureté des arômes sans aucune déviation, épice, truffe, raisin, cannelle et boisé discret, en bouche de la soie, puissance et harmonie, une bouteille rare que j’avais acheté il y a déjà longtemps et qui n’avait pas beaucoup voyagé.

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 11:44

3 jours durant, nous recevons un de mes importateurs américains avec une partie de son staff et quelquesuns de ses clients, soit 9 personnes en incluant Christian.  Ils sont logés à Valandraud, nourris au restaurant ou plus souvent à la maison. Et donc, hier, ce groupe a pu visiter notre propriété de Margaux : Château Bellevue de Tayac, et ensuite Marojallia et Clos Margalaine, propriétés de notre fournisseur et client Philippe Porcheron.

Cette force de vente américaine a été suivie, comme pour tous les évènements à venir dans les propriétés et le négoce, par une équipe de tournage télé de Vininews qui réalise des séries de reportages à publier sur notre site et à diffuser sur DVD lors des déplacements de mes commerciaux.

Hier soir, le groupe d' américains, malgré un décalage de 8 h,  ont quand même mangé à la maison et nous avons tout bu en magnum :

Clos Badon 2004 : très fermé, trop jeune

Cos D’Estournel 1999 : maigre, sec

Croix de Labrie 2001 : délicieux, mûr, un régal

Léoville Poyferré 1998 : fin, puissant, équilibré, une bien belle bouteille

Pour finir, une Fine Bordeaux

 

Rien à voir : le matin , je regarde les infos sur BFM TV, c’est jeune, rapide, les journalistes se marrent et c’est bon pour le moral !

 

Dès samedi ce sera la fête de Saint Emilion. Combien y aura-t-il de visiteurs dans notre petite ville ? 10 000,  20 000, 30 000  personnes pour ces  2 jours ? Car entre la Nuit du Patrimoine et la Jurade  pour le ban des vendanges, ça va faire mal !


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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 14:22

Hier à la maison, repas pour 6 personnes : moules marinière, lapin cuit à la cocotte  et pommes de terre confites à l’échalote, fromage, œufs à la neige, et Croix de Labrie, Gracia, Valandraud 2004, tous très bons et surtout l’étonnant Valandraud blanc 2004 qui prend son goût de vin blanc à maturité : plus gras, plus ample et donc sans doute à boire maintenant et ce, avant vieillissement. Les vins blancs secs, comme les rouges, ne sont pas bons si trop vieux !

Un Rocher Bellevue Figeac 2001 très très bon sur le fromage prouve encore une fois que Saint Emilion peut faire de bons vins pas trop cher – sans doute pas assez cher pour leur propriétaires … C’est difficile de faire plaisir à tout le monde !

 

Ce matin, réunion de l’Union des Grands Crus de Bordeaux au Château Canon La Gaffelière où je représentais Château La Dominique. Difficile de faire passer l’essentiel avant l’accessoire dans ces réunions. En tout cas, il serait temps de faire des voyages dans de nouveaux lieux : Europe du Nord, de l’Est, Brésil, Inde, etc… Il y a longtemps que l’on sait à Paris ou Bruxelles que l’UGC de Bordeaux est un formidable outil de communication, mais s’il ne faut pas négliger nos pays d’exportation traditionnels, ne pas avancer serait reculer…

 

Idées de week end :

A Marojallia, des chambres de tout beauté pour faire un pied à terre luxueux dans un périple à destination de Margaux et du Médoc.

Au Château d’Arche, la même chose pour visiter le Sauternais, à Franc Mayne pour une visite de Saint Emilion…..

 

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