Dégustation par un critique célèbre (accompagné de ses collaborateurs) des 2009 faits par nous ou sélectionnés en exclusivité par mon entreprise, ainsi que ceux où je suis concerné en tant que consultant.
Il a pu ainsi goûter tranquillement à l’aveugle :Bellevue de Tayac, 3 de Valandraud, Clos Badon Thunevin, Virginie de Valandraud, Valandraud, Clos du Beau Père, Domaine des Sabines, Domaine Virginie Thunevin, Blanc de Valandraud N°1 et N°2, Clos Romanile et Galaxies 2 Romanile, Fleur Carrère, Claud la Chapelle, Haut mazeris, Haut Castenet, La Guilbonnerie, Bad Girl, Bad Boy, Baby Bad Boy, Carles, Haut Carles, Fleur Cardinale et Secret de Cardinale, Sansonnet, Franc Maillet Jean Baptiste et Clos des Moiselles.
La dégustation s’est déroulée de 18 à 19 h30, nous avons nous aussi pu goûter avant de passer à table et pour 12 personnes (propriétaires de crus ainsi qu’un négociant américain connu), il a été servi :
Omelette aux truffes (superbes truffes)
Rôti de bœuf, lamelles de truffes et purée de pomme de terre
Fromage (Comté)
Saint Honoré au rhum
A l’apéritif un magnum de Champagne Bollinger brut, Sansonnet 2010 et Fleur Cardinale 2005. Ensuite à l’aveugle, servi par 2 carafes dans nos verres Riedel :
Ornellaia 2008, Valandraud 2008, 2 beaux vins. Personne n’a imaginé le Super Toscan au début , sauf James Suckling qui le reconnait quasiment directement à l’aveugle ! Mes amis de Saint Emilion avaient reconnu et aimé Valandraud 2008, ensuite Valandraud 2003 et Lafite Rothschild 2003, c’est facile pour moi de faire goûter à l’aveugle mon vin face à Lafite : si Lafite est meilleur, c’est normal vu sa notoriété et son prix du au marché chinois ; vous voyez ce qu’est que d’être un 1er cru, ça n’a pas que des avantages… car si mon vin se goûte mieux, et bien ? Et bien il faudra regoûter la prochaine fois car sans doute la bouteille de Lafite n’avait pas été ouverte au bon moment 
Blague à part, j’ai droit moi aussi à des dégustations à l’aveugle où Valandraud sert de faire-valoir. La dégustation à l’aveugle est rarement favorable à un cru cher et connu, et comme ces vins sont de plus en plus chers et connus, c’est de plus en plus difficile. Et quels que soient les résultats, ils sont de toute façon, étiquette vue, reconsidérés. C’est la force de la marque et ce n’est pas pour rien que l’univers du luxe paye si cher les châteaux (Valandraud a été préféré par 11 personnes sur 12), et puisqu’on parle de luxe, nous avions encore soif et j’ai refait la terrible dégustation à l’aveugle d’un magnum servi dans 2 carafes différentes, et encore une fois, le haut du magnum servi à droite à été préféré au fond du magnum servi à gauche. Un seul invité a pensé au magnum, tous les autres ont cherché des différences de millésime, de rive droite-rive gauche, de style. Il s’agissait d’un magnum de Petrus 2001, le millésime 2000 avait été avancé par la majorité, ils goûtent pas mal !
Repas terminé à 22 h 30.
Le matin nous avions eu un audit pour notre certification ISO 9001 et 14001 : nous sommes bons, sachant que quand on choisit d’être « normalisé », ce n’est jamais fini !