Un Japonais, pour un article à paraître au Japon qui traite du vieillissement du vin, vaste sujet surtout à Bordeaux où c’est en partie grâce à l’aptitude des grand vins à bien vieillir, voire pour certains à se bonifier grâce au temps, que Bordeaux a bâti sa grande réputation.
5 ans, 10 ans, 20 ans et même plus pour quelques vins exceptionnels, et l’effet collectionneur rareté font de Bordeaux une valeur sûre. Mais les questions étaient plutôt sur les effets de la température de conservation, froid, trop froid, 10 degrés, 14 degrés, 18 degrés ? Chocs thermiques, vibrations, humidité…
Ce fut l’occasion de boire à la maison avec un banquier ami de passage, Valandraud 1994, superbe bouteille réalisée à l’époque dans le garage avec peu de moyens et l’aide de Michel Rolland – déjà ! Bouteille ayant bénéficié de conditions de stockage parfaites, bien que rachetée par moi en Allemagne, et une surprenante - car encore bonne même si son apogée était dépassée – Virginie de Valandraud 1994. Le Valandraud 1994 était lui au début de son apogée, un vrai régal.