Vendredi soir, reportage pour un nouveau site de vente par internet par une équipe de jeunes gens passionnés, invités illico à manger à la maison où déjà Joëlle était déjà conviée, une amie propriétaire à Pomerol qui téléphone pour nous inviter à manger a du changer son programme et se joindre à nous : ce qui fait à l’arrivée un repas pour 11 personnes que Murielle a pu préparer en 2 h !
Bon, je crois que ceux qui nous connaissent savent déjà que Murielle cuisine très bien, mais surtout très facilement et rapidement, et toujours avec plaisir. Donc repas très sympa, gai, bon et avec quelques vins bus pour le travail : Bel Air Ouÿ 2000, Virginie de Valandraud 2001, Valandraud 1999, un champagne Egly-Ouriet, un Malbec fait par J.N Boidron (Bonbec), un très bon Montviel 2000 (Pomerol de notre amie), et pour faire plaisir à tous ces jeunes 2 vins bien plus vieux qu’eux : un château Rouget 1962, correct pour son âge ; également un bon Balestard La Tonnelle 1959 ; un vin d’Espagne Amontillado, pour surprendre avec le dessert au chocolat (et cela a bien fonctionné).
Samedi midi, repas à la Chambre de commerce de Bordeaux à l’invitation d’une de nos banques (la Société Générale). Repas de qualité pour 300 personnes, et après, transfert comme des VIP en bus escortés par des motards de la police pour ouvrir la route, direction le stade Chaban-Delmas pour voir avec 33500 personnes le match de rugby Australie-Canada facilement gagné par les Australiens. C’était la première fois que j’assistai à un match et c’est étonnant de voir tant de monde communier avec les sportifs sur le terrain, et tout ça dans une ambiance très sympa, sans aucune agressivité. Bravo le rugby !
Murielle et moi y avons croisé pas mal de nos collègues et non des moindres, preuve que ce sport est vraiment une valeur locale.
Dimanche midi, repas avec les beaux-parents accompagné d’un tout simple et bon Calandray 2004. Le soir, bon dîner à Haut-Carles avec quelques amis et la grosse artillerie pour ce qui est des vins : Puligny-Montrachet Prieurs 2001, Pavie 1999 (délicieux, fin), Haut-Carles 1999, Lynch Bages 1998 (délicieux), Rauzan Segla 1998, Lafleur 1989 (très très bon, Léoville Las Cases 1989 et un Porto un peu vieux 1981 de Croft (me semble-t-il)
Dans Sud Ouest, une grande page est consacrée à l’opinion d’un critique local sur le classement de Saint Emilion et son annulation. Bof. A mon avis, Sud Ouest aurait du poser ces questions à une vraie personnalité extérieure au microcosme bordelais. Je fais partie de ceux qui trouvent que ce classement n’était pas si mauvais (et pourtant je n’en fais pas partie) et je m’étonne que ceux qui contestent les résultats et les règles du jeu n’aient pas eu l’idée de les contester avant de postuler. Bizarre, alors qu’ils avaient même payé pour participer…. C’est un peu ballot de contester quand ça ne va pas dans notre sens, surtout quand on est mal noté, mais je connais plein de gens qui n’approuvent que le publi-reportage, et dans le vin comme ailleurs il ne manquera pas de bonnes intelligences pour prendre la défense de l’opprimé…. Encore faut-il prouver que la mauvaise « note » soit imméritée et puis je pense que rien n’empêche de se représenter dans 10 ans : il ne s’agit pas ici du classement de 1855 ! (voir les commentaires des François Mauss sur le site du Grand Jury Européen)