3ème jour des vendanges en rouge ce matin.
Le climat est idéal, très froid la nuit, beau et sec la journée, impossible de faire mieux. En effet, si à la place nous avions eu chaud et humide, c’était la catastrophe.
Comme d’habitude, c’est le temps qui décide et cette année, c’est très bien parti, en tout cas pour les terroirs précoces et les Merlot, mais tout le reste va en profiter.
Demain , c’est au tour de Guillaume Quéron d’attaquer les vendanges à Margaux (1 hectare de Merlot)
Les analyses du labo sont énormes, mais plus que tout le goût des raisins est absolument fantastique : sucré, suave, frais, confit, acidulé, long, plein. D’ailleurs c’est la première année où les vendangeurs en mangent autant (les gens négatifs, si, si, diraient que ce n’est pas avec des raisins bons à manger que l’on fait du bon vin, et bien sûr, ils ont tort).
Pomerol termine et la plaine de Saint Emilion se met à bourdonner : machines à vendanger dernier modèle très efficaces (oui) et troupes de vendangeurs joyeux. Le beau temps est là et pourvu que ça dure car les plateaux plus tardifs doivent encore attendre la semaine prochaine.
Ce week end à Saint Emilion, c’était la Jurade et la Nuit du Patrimoine mais surtout la coupe des Grands Crus, gagnée cette année par Château La Gomerie, de mes amis Bécot. Pour info, après Valandraud, Rol Valentin, Rochebelle, La Gomerie est bien la preuve que le mouvement des vins de garage n’a pas que du mauvais ? Dans le jury, que des Européens : Belges, Anglais, Français, représentants de l’INAO, du Syndicat, des cavistes (donc plutôt traditionalistes), et c’est paradoxal mais les garagistes présents (et reconnaissables) sont plutôt écartés au profit de vins plus consensuels.