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Jean Luc Thunevin

  • : Jean-Luc Thunevin
  • : Bienvenue sur le Blog de Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud.
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23 février 2006 4 23 /02 /février /2006 11:09

Suite de notre périple new yorkais avec une dégustation et repas le 1er février au soir au Crabtree Kittle’s House

 

 

 

A une heure de voiture de New York, dans ce que l’on peut considérer comme la vallée de Chevreuse de New York … Que des maisons à X millions de dollars. Le restaurant est situé dans une très belle « vieille » maison, presque désuète, pour une table renommée avec une des plus belles cartes de vin du monde.

Repas payant, nous avons fourni les vins en contre partie du repas, de notre promotion et de la nuit dans ce lieu magique. Une clientèle chic et cultivée, à notre table, un collectionneur de Valandraud qui avait fourni les 98 pas encore livrés par notre agent et un magnum de 95 de sa cave personnelle pour faire plaisir. Ci dessous, le menu :

                         

 

 

En plus de l’ambiance très sympa avec un service très pro, j’ai pris une piqûre de rappel concernant les conditions de stockage des vins. Nous avions bu à New York quelques jours plus tôt un 95 plutôt mûr, à boire de suite, mais là ce magnum 1995  gardé dans une bonne cave depuis sa mise à disposition avait tout simplement l’air d’être un grand vin trop jeune.

Je vous raconterai que cela nous est arrivé plusieurs fois durant ce voyage.

Je dois préciser surtout que jusqu’au millésime 1995 inclus, nous avons vendu toutes les bouteilles et que celles que j’ouvre aujourd’hui ont été rachetées dans les années 1997 et qu’elles ont déjà voyagé à l’aller (Angleterre, Suisse ou USA et retour) et que nous les avons fait de nouveau voyager juste une semaine avant ces dégustations d’où un état de fatigue pour ces vins qui ont déjà plus de 10 ans. Chaque bouteille provenant d’une cave locale était 10 fois meilleur et bien sûr bien plus « jeune ».

              

               

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22 février 2006 3 22 /02 /février /2006 17:27

Rigoletto… 2 h 40 de pur bonheur ! Pour un premier opéra, c’était parfait ! Après la soirée à l’Opéra Bastille, repas au Tan Dinh avec nos amis. La famille Vifian est toujours au boulot . Robert est l’un des grands amateurs professionnel en vin. C’est chez lui et avec lui que j’ai « fait » mon premier grand restaurant à Paris avec Jacques Luxey il y a déjà un peu plus de 20 ans, et depuis, c’est toujours avec nostalgie que j’y retourne. En plus de la nourriture qui est à mon goût, Robert ouvre toujours une grande bouteille. Cette fois ci, pour une dégustation semi-aveugle, il fallait dire  ce que l’on préférait entre Grange des Père 1996 et Chapelle de Jaboulet 1996.

3 voix pour Grange des Pères, 2 (nous) pour la Chapelle qui, en effet,  était un peu  dure, austère, fermée. Résultat normal ? En tout cas, je ne suis, pour une fois, pas sûr de mon jugement, peut  être que le « bon » vin aurait été un mix des 2 ?

Nous étions hébergés dans un très bel appartement qui sert de bureau à un très chic et aimable vieux monsieur de 93 ans qui va encore prendre l’avion pour aller à New York dans 2 mois pour participer à une exposition de livres anciens dont il est l’un des grands spécialistes.

Et dire que moi, à mon âge, je fatigue pour de semblables voyages… J’ai honte !

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22 février 2006 3 22 /02 /février /2006 10:32

Executive Wine Seminar, le 31 janvier à New York

 

Dégustation à l’aveugle de Valandraud par 60 personnes

 

 

Nous avons fourni les vins et beaucoup d’amateurs ont payé pour déguster .

Le première série, millésimes 1991 à 1995 avec des vins un peu fatigués par les voyages et les 12 dernières bouteilles juste reçues.

C’est aussi la première dégustation grandeur nature incluant les cacher, goûtés par des non juifs et des juifs non « orthodoxes »

Le compte rendu sera fait par les organisateurs sur le forum Mark Squire du site de Robert Parker.

 

 

Après la dégustation, repas dans une célèbre steak house, ambiance jeune avec la musique à fond, style « Costes ». Les américains parlent très fort et le son est assourdissant. La cuisine est top avec des viandes ultra sélectionnées présentées dans des chambres froides transparentes pour parfaire leur maturation.

La vente la plus importante de vin de Bordeaux dans ce restaurant est notre "3 de Valandraud". Bravo et merci.

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21 février 2006 2 21 /02 /février /2006 09:41

1er "épisode" de notre voyage Nord Américain ...

Repas chez l’Ami Wilfred en arrivant à New York : 12 personnes à la table de notre hôte, dîner préparé et servi par 4 personnes dont le chef de chez Ducasse, si j’ai bien compris. Repas de niveau 3 étoiles Michelin, en peut être plus précis pour ce qui est du service, des verres, de la température des vins. Tout simplement prodigieux et cela avec une décontraction chic, américaine.  Merci en plus d’avoir mis à nos côtés des gens qui parlaient Français, dont une célébrité journalistique, Eric Asimov du New York Times.

                       

Les produits étaient top et c’est la première fois que je goûte aussi bien mes vins. Je suis prêt à les recevoir à Saint Emilion, mais cela ne pourra pas être aussi parfait !

                              

 

Un des jours suivants, avec Christian Dalbavie et Josh Schupak, nous sous sommes rendus au siège du journal "Wine Enthusiast" pour une dégustation avec Mark Golodetz et Joe Czerwinski de:

Valandraud 2002 cacher ni collé ni filtré

Valandraud cacher mevushal (flash pasteurisé)

Valandraud « chrétien »

 

 

A part Murielle, qui pour une fois s’est trompée, tous ont pu dire à l’aveugle où  se situaient les différents vins, et Josh, notre importateur qui partait pourtant avec un vrai a priori  défavorable sur le mevushal, a été bluffé puisque c’est celui qu’il a préféré.

Je fais du vin cacher depuis 2001 avec l’ambition de le faire le 1er grand vin dans cette catégorie. En 2002 nous avons fait en plus du Valandraud cacher, un Valandraud cacher mevushal.

Les vins cacher étaient jusqu’il y a peu de temps fait simplement de manière « religieuse », la qualité du vin n’avait pas d’importance. Cette communauté a elle aussi évolué et aujourd’hui on peut trouver de bons vins qui n’ont rien a envier aux vins « normaux ». Herzog par exemple a une cuvée haut de gamme formidable, et Branda, pour ne citer que ce Bordeaux est plutôt bon.

En mevushal, cette catégorie avait mauvaise presse car les vins étaient encore plus insignifiants que dans la version cacher « normale ».

Cela a donc dérouté nos importateurs qui ne pensaient pas que l’on pouvait faire aussi bon. Moi j’en étais à peu près sûr, sachant que les laits ou les jus de fruit pasteurisés aujourd’hui sont à mon goût.

 

 

 

 

 

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20 février 2006 1 20 /02 /février /2006 11:21

Ce week end et juste pour fêter une paix familiale, un de mes amis a ouvert samedi soir au diner entre autre, un magnum de Vieux Certan 1982 : bon, un poil trop fin mais net et bon à boire à table. Je peux moi aussi faire le distingo entre « vins de course » et « vins de croisière ». Ensuite un magnum de Pétrus 1970 que Mr Jean Pierre Moueix lui avait offert il y a déjà très longtemps. Ce vin était tout à fait bon,  paraissait bien plus jeune que son âge, et en tout cas tout à fait conforme à ce que l’on attend d’un grand vin de cette réputation, manquait peut-être ce grain de folie des très grands… Je pense à ce foutu Latour 1970 qui m’avait « laissé sur le cul », tellement il était superbe.

Demain soir, ce même ami nous invite à l’Opéra Bastille pour voir l’opéra de Verdi « Rigoletto », autre spectacle beaucoup plus étrange pour nous : en effet, ce sera la 1ère fois que je verrai  un opéra en vrai .

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16 février 2006 4 16 /02 /février /2006 16:54

Je n’ai encore pas eu beaucoup le temps d’écrire aujourd’hui.

Après 15 jours à New York et Montréal, j’ai attaqué avec un début de semaine très chargé avec amis,  clients et journalistes.

Mardi 14 et mercredi 15 passés avec Patrick et Catherine Essa pour des visites organisées en propriété :

Mardi, La Conseillante, Cheval Blanc, beauséjour Duffau, Angélus, Ausone et Valandraud

Mercredi, Marojallia, Ducru Beaucaillou, Latour et Yquem.

 

 

Chaque fois, accueil pro et chaleureux, chaque fois des vins de haute qualité et différents, typés. Et dire que certains médias ou professionnels parlent de vins qui se ressemblent tous ! Si faire de bons vins dans ce genre de crus, c’est uniformiser le goût, je suis d’accord pour cette évolution vers le haut, mais il faudra m’expliquer en quoi ces vins se ressemblent. La Conseillante a bien un caractère qui lui est propre alors que ses vignes touchent Cheval Blanc. Beauséjour Duffau et Angélus idem…

En tout cas, 2 très belles journées à visiter ces grands crus prestigieux et il y avait bien longtemps que je n’avais pas fait ça !

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3 février 2006 5 03 /02 /février /2006 16:22

J'ai cédé au démon de la curiosité et j'ai consulté les statistiques de fréquentation de ce blog, pour découvrir que la moyenne de fréquentation journalière était de 200 visites... et même plus ponctuellement.

Merci de votre intérêt !

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2 février 2006 4 02 /02 /février /2006 10:32

Mr Lucien Robert, l’œnologue que j’ai eu la chance de rencontrer lors de mes premiers achats de vin dans le Sud (« Cazal de Roques » à Siran), m’a envoyé une lettre où il me raconte qu’il a eu une dépression durant les vendanges 2004. Souvent on parle de cette profession en lui ôtant tout statut humain : ce sont des techniciens. En fait, ceux que je connais sont plutôt du genre anxieux, doutent, et s’impliquent totalement dans notre aventure et peuvent donc disjoncter à cause d’une charge de travail importante, de supérieurs hiérarchiques ou d’autres raisons plus personnelles.

Merci, Lucien, pour votre belle lettre et lors d’un prochain déplacement à Maury, j’espère  pouvoir vous venir vous voir dans cette jolie ville de Carcassonne, où hélas, faute de temps et pour cause de ventes insuffisantes , je ne me suis plus arrêté depuis 2003 .

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31 janvier 2006 2 31 /01 /janvier /2006 11:34

J’ai pu lire sur internet que cela surprend de parler argent et affaires en France. Le métier de négociant, c’est pour moi d’acheter et de vendre du vin en y apportant, si possible, une image, une notoriété par la qualité des produits et de bons prix dans la mesure du possible. Je n’ai pas de chai dit  d’élevage ou d’assemblage, seulement de stockage de bouteilles. Donc, pas d’assemblage ou d’élevage, mais une inspection fréquente de la propriété pour vérifier l’état des vignes (une sorte d’audit) et dégustations des divers lots.

J’achète également des lots par l’intermédiaire des courtiers pour faire des mises en bouteilles à la propriété ou au château.

Une partie de mon activité consiste à promouvoir les vins de mes propriétés (plus de 10 marques aujourd’hui), gestion des exclusivités de distribution, choix et stratégie… Le reste du temps (en fait 80 % du travail) est consacré  à traiter les vins dit de place de Bordeaux, les vins du Sud (surtout  Roussillon) et quelques vins étrangers dont les fleurons sont Harlan, Pingus, Yacochuya, etc…

Pour les vins de place, c’est surtout pendant la campagne primeurs que je ressens  leur importance, mais ça c’est une autre histoire.

Parlons chiffres :

Propriétés et négoce confondus : environ 30 employés permanents

C.A. du mois de Décembre : 1 465 945. 93 euro

Nombre de bouteille expédiées : 68 771

Ce qui est positif, c’est que notre activité étant tombée au plus bas l’année dernière, nous ne pourrons et ne devons que mieux faire ! La preuve, c’est que nous avons plus de clients et déjà plus de commandes en portefeuille.

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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 10:57

Le  16 janvier dernier, départ de Saint Emilion pour aller voir une bodega dans le Priorat en Espagne.

Nous partions à 4, Guy, Marie, Murielle et moi, et nous avions prévu de dormir à Vingrau chez Claudine et Hervé Bizeul.

Dégustation des 2005 et des 2004, discussion et repas durant lequel pas mal de vins ont été dégustés à l’aveugle. Pratique possible quand on dort sur place.

Donc, à l’aveugle, un grand Châteauneuf du Pape bien noté par la critique et aimé des clients a souffert de la comparaison aux vins de la maison, Petite Sibérie et Clos des Fées. Il faudrait beaucoup de dégustations comme celles-là pour prouver que le Roussillon peut jouer dans la même ligue que ces autres grands vins déjà reconnus.

Le matin suivant, départ de cette belle région à la lueur d’un superbe lever de soleil sur la Méditerranée et le Canigou enneigé.

Rendez-vous avec  Pierre Gilbert pour aller visiter une  propriété qu’il distribue et qu’il m’avait fait goûter à Saint Emilion il y a quelques mois.

Nous allons donc rencontrer les propriétaires du Mas de l’Abundancia à la frontière du Priorat ( 100 m !). Propriétaires charmants, lieu superbe, des collines avec des vignes en terrasse et en bas la rivière qui coule… Une vraie petite carte postale, un petit paradis. Dégustation des vins après la visite du chai, modeste, ce qui est rare dans le coin. Jesus et Martha sont formidables d’énergie positive et les vins sont aussi bons que ceux que Pierre m’avait fait goûter.

Ils présenteront leurs vins à Saint Emilion pendant l’Union des Grands Crus, 1ère semaine d’Avril.

Le soir, repas avec eux, on leur devait bien cette attention, à 15 h, la superbe paella  avait été préparée par Jesus. On a bu le vin d’un des responsables du renouveau du Priorat, Clos Mogador 2003 de Mr Barbier, un vin star à moins de 45 euro sur table ! Une deuxième bouteille, d’une coopérative locale à moins de 10 euros, était elle correcte, sans plus.

Le lendemain, visite d’une des plus belles région viticole : le Priorat, avec un guide formidable qui nous fait découvrir ses vignes, Alvaro Palacios.

Tous les vins dégustés étaient  superbes, chacun dans sa catégorie, offrait une qualité digne des plus grandes appellations. Avec au final, un Ermita 2005 cultissime. La jeunesse et la fougue de nos amis, la qualité des vins et des paysages ne m’ont pas empêché d’être admiratif  devant ce chai ambitieux créé par Alvaro pour mettre ses vins en scène. Le statut de 1er cru n’était pourtant pas évident pour cette propriété, le chemin parcouru en moins de 10 ans est simplement prodigieux.  Repas à 15 h dans l’un des  4 bons restaurants de la petite ville toute proche, et là encore, cuisine moderne, parfaite… pour nous faire regretter au retour de ne pas être restés 2 ou 3 jours de plus … En plus, le temps était printanier !

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