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Jean Luc Thunevin

  • : Jean-Luc Thunevin
  • : Bienvenue sur le Blog de Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud.
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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 16:50

Dégustations en tous genres et repas habituel de qualité avec le staff et les journalistes, soit professionnels du vin, soit économiques. 
Egalement  visite du show room SK sur les technologies d’avant-garde à base de télécom du groupe.

 

La grosse journée c’est aujourd’hui, avec un repas de gala d'organisé,  ce qui est surprenant, c’est de penser qu’au même moment, l’UGC (l’Union des Grands Crus de Bordeaux) arrive à Séoul et fait la même chose.

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 11:43

Rendez-vous important avec le patron de notre importateur pour la signature de notre accord de distribution exclusive pour une partie de mes crus. Repas tous ensemble pour fêter cet évènement dans un très chic restaurant japonais où on a bu le Blanc N°2 2006 de Valandraud et Bad Boy 2005.

 

Ensuite présentation aux journalistes, sommeliers et grands amateurs, soit plus de 30 personnes pour parler Garage, Micro-cuvées, Parker, Terroiristes.... le tout dans un immeuble entièrement dédié au vin : le PODO PLAZA, à Séoul.

 

Bonne première organisation de la part de l’équipe de notre importateur.

 

Repas au VIN GA, le restaurant de ce complexe étonnant avec une belle jeunesse dorée, musique, ambiance très chic, nourriture de qualité, beaux verres SPIEGELAU et comme vin : BAD BOY 2005 et VIRGINIE 2006, puis ensuite à l’aveugle LASCOMBES 2005 remarquable et même un Grand Cru Classé de Saint Emilion 1997 un peu raide à mon goût.

 

Ensuite un très surprenant vin de Napa encore inconnu : ONDA D’ORO 2005, un cabernet sauvignon d’une maturité telle qu’on pouvait imaginer qu’il y avait de la Syrah.


Et enfin une bonne nuit de sommeil.

 

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 10:15

1er jour à Séoul : Bon repas dans un restaurant branché avec un mauvais Aloxe Corton 2000 de je ne sais plus quel négoce connu - à défaut d’être reconnu, et heureusement un Cheval Noir 2005 très bon, Saint Emilion Grand Cru propriété là aussi d’un Négoce qui peut être fier de sa signature (Malher Besse, co-propriétaire de Palmer)

 

 

En attendant Lundi et pour soigner ma rhinopharyngite, visite à un docteur coréen ou chinois (acupuncteur) et ginseng + massage et réunions de travail avec notre importateur.

 

L’hôtel est correct avec grande chambre et TV5 pour essayer de retrouver la nuit de sommeil qui me manque à cause du décalage horaire.

 

Vive les voyages qui forment la jeunesse.... dit un dicton français. Dans mon cas ils finissent par avoir raison de ma jeunesse.

 

C’est vrai qu’encore une fois ce voyage via Helsinki sur FINNAIR a eu plus d’une heure de retard.

La loi des séries sans doute.

 

Le deuxième jour (dimanche) : réunion de travail et  de très bon travail encore,  car en Corée beaucoup d’employés modèles travaillent le dimanche pour rattraper le retard accumulé et préparer le boulot à venir.

 

On ne connaît pas ici les 35 heures mais plutôt les 50 heures par semaine.

 

 

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 09:54

Repas hier à la maison avec Virginie, Murielle, Marc et un journaliste.

Bon repas, comme à l’habitude et comme vin, l’excellent Virginie 2005  très voluptueux, le classique (trop ?) Virginie 2001  et notre chouchou actuel Valandraud 1998.

Nous avons parlé de Virginie, du vin, de ma fille, de mon histoire  - oui, je sais… mais ce n’est pas de ma faute si les journalistes préfèrent me poser les « mêmes » questions que de lire ce qui est déjà écrit sur notre histoire, sachant que j’ai toujours quelque chose à rajouter.

Je dirai qu’encore aujourd’hui chaque journaliste m’apporte à chaque fois une espèce de psychanalyse et que j’y trouve du plaisir, peut être même que je commence à croire à mon histoire, allez savoir !

Bon, on a parlé -surtout moi, et j’ai bien entendu qu’il peut se passer prochainement de belles choses dans les médias autour et pour le vin, mais je ne sais pas si c’est encore top secret ?

En tout cas, ça va faire bouger le mammouth, comme disait Allègre !

Ce matin, départ de bonne heure avec mon négociant bordelais pour la Corée, retour jeudi prochain.

Pendant ce temps, Murielle a fini de vendanger hier pour notre essai de « vin rouge cabernet sauvignon de glace » et va commencer la taille.

Je pars avec une belle rhino-pharyngite, dans quel état vais-je revenir ?..
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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 14:17

En attendant de ramasser nos 4 rangs de Cabernet Sauvignon le matin du jeudi 27  novembre, voici le communiqué de presse envoyé par notre syndicat des Saint Emilion-Pomerol-Fronsac

 

MILLESIME 2008 :

Un millésime tardif avec un magnifique été indien :

pour des vins superbement classiques

 

 

DES CONDITIONS CLIMATIQUES SURPRENANTES

 

Il faut remonter à 1988, gravé dans la mémoire de tous les amateurs de grands vins, pour retrouver de telles similitudes dans la climatologie (températures moyennes, insolation, pluviométrie), les stades phénologiques, les dates de vendanges et de prévision de rendements.

 

2008 a connu des conditions climatiques contrastées jusqu’à fin août. 2 accidents climatiques : la gelée du 7 avril et la grêle du 28 juillet n’ont touché qu’une petite partie des appellations, et seuls les travaux incessants et coûteux mais nécessaires réalisés au vignoble par les viticulteurs de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac leur ont permis de profiter pleinement des conditions climatiques exceptionnelles de septembre et d’octobre :

ü      une année 2008 plutôt fraîche et sèche, avec une pluviométrie proche de la normale trentenaire,

ü      une floraison étalée à partir de fin mai (voir courbe ci-dessous obtenue à partir du capteur de pollen de l’Union des Syndicats) et un décalage accru entre les stades phénologiques,

ü      un développement lent de la vigne et une maturation progressive des raisins préservant les arômes, la fraîcheur et l’équilibre des raisins. L’évolution de la maturité variant selon l’implantation, l’état du vignoble et les caractéristiques du sol,

ü      des rendements naturels faibles,

ü      les belles amplitudes thermiques diurnes-nocturnes de septembre et octobre favorisant la synthèse des anthocyanes,

ü      une période de vendanges s’étalant du 25 septembre au 25 octobre dans des conditions exceptionnelles : temps sec, frais la nuit et chaud la journée, ensoleillé et légèrement venteux.

Le cépage merlot (plus de 70 % de l’encépagement des appellations de Saint-Emilion – Pomerol - Fronsac), grâce à sa précocité naturelle, a bénéficié largement de ces conditions climatiques.

 

 

L’IMPLICATION ET LE SAVOIR-FAIRE DES VITICULTEURS

 

2008 est un millésime pour lequel les viticulteurs de Saint-Emilion – Pomerol - Fronsac ont redoublé d’efforts dans la vigne (effeuillage précoce, vendanges en vert et multiples nettoyages,…) pour améliorer la maturation des raisins et les amener aux vendanges dans des conditions optimales, efforts qui se sont avérés largement récompensés.

Fait marquant cette année : les vendanges se sont étalées dans le temps de façon exceptionnelle, démarrant le 25 septembre jusqu’à la fin du mois d’octobre (et même début novembre pour certains). Les viticulteurs ont récolté, à la carte, parcelle par parcelle, en tenant compte de l’hétérogénéité de la maturité des cépages et des terroirs.

Par ailleurs, le savoir-faire et l’utilisation de techniques de vinification les plus ajustées aux conditions du millésime ont permis d’exploiter au mieux le très beau potentiel de ces raisins.

 

UN SUBTIL EQUILIBRE ENTRE FRUIT, FRAICHEUR ET FINESSE DES TANINS : UN GRAND PLAISIR

 

Comme toujours dans le cas d’année contrastée, les grands terroirs de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac ont su révéler toute la complexité de ce millésime.

Les raisins, au moment des vendanges, en quantité relativement faible, étaient savoureux, croquants, fruités et vifs. Les raisins étaient beaux avec des pellicules épaisses, riches en matière colorante et en tanins (un potentiel phénolique proche de 2006 et 2005).

 

Les vins des merlots, après fermentation alcoolique, témoignent de cette qualité avec :

ü      de très bons degrés naturels entre 12,5 % vol. et 14 % vol,

ü      des acidités marquées, révélatrices d’un bon équilibre des vins en devenir,

ü      une couleur impressionnante, signe du bon fonctionnement de la vigne pendant l’été,

ü      une superbe et puissante complexité aromatique de fruits rouges et noirs frais,

ü      des tanins qui apparaissent fins, ronds et fondus.

 

Les cabernets francs et cabernets sauvignon récoltés dans la deuxième moitié du mois d’octobre ont profité de cette longue période de beau temps et ajouteront à leur tour, qualité et finesse au fruité et à la rondeur des merlots.

 

 

 

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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 13:54

Hier lundi, réception de  6 journalistes venant de  Hong Kong, Japon, Hollande, Angleterre, pour goûter

quelques vins dont je suis propriétaire et surtout ceux où je suis consultant puisque le thème de leur voyage de presse était les consultants, célèbres ou pas !

Il y a des sujets à la mode, celui ci ne se démode pas, seulement là, il a été question de tous les consultants en vue à Bordeaux, connus et même un peu moins.

Quelles sont les différences d’approche entre Dubourdieu, Derenoncourt, Rolland, Dauga, Pauquet, moi, etc… ?

En ce qui me concerne, je dirai le nombre très limité de mes clients puisque j’ai mon négoce et mes propriétés qui m’occupent bien assez. Le sujet a pu être abordé du point de vue de la dégustation le soir lors du dîner chez notre hôte où quelques crus dégustés se goûtaient fort bien (pour moi) !

Fonroque 2003 (biodynamie)

Trottevielle 2000

Clos Fourtet 2002

L’Arrosée 2004

Et d’autres crus tous plus ou moins bons mais qui, j’en suis sûr, ont su plaire à nos journalistes. Heureusement, tous les goûts sont dans la nature.

Dégustation à l’Essentiel de plein de crémants de Bordeaux que Lionel Lateyron élabore pour nous et notre prochain challenge.

 

Et une photo de Murielle avec Claude Lelouch à la Paulée de Meursault

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 14:12

Vendredi et Samedi, nous étions à Paris avec les Decoster de Fleur Cardinale, au Carrousel du Louvres pour participer au Grand Tasting organisé par Bettane et Desseauve. Nous avions amené Fleur Cardinale 2006, Valandraud 2006, La Dominique 2006, Haut Carles 2006, Bad Boy 2005, Thunevin-Calvet  Constance 2006 (VDP des Côtes Catalanes) et Thunevin-Calvet Les Dentelles 2005 pour le Roussillon.

Autant j’avais été déçu par celui organisé en 2006 (c’était le premier), autant celui-ci était génial ! Plein de monde, d’amis et amies, ou de copains exposants et surtout beaucoup de professionnels, journalistes, médias internet, distributeurs et bien sûr la foule des amateurs.

Tant de monde que nous avons été obligés d’aller chercher 3 bouteilles de Valandraud 2004 chez notre ami caviste La Maison des Millésimes, boulevard St Germain .  Heureusement, Thomas Noël avait ces bouteilles, mais hélas il nous en aura manqué 1 ou 2  de plus ainsi que de La Dominique  qui est  une étiquette à grande notoriété.  Les Decoster , de leur côté, se sont fait livrer des bouteilles supplémentaires par un de leurs amis.

En effet, on voit bien ce qui intéresse les visiteurs : c’est d’avoir accès aux vins les plus connus qui sont à cette occasion accessibles quasi gratuitement  à la dégustation. L’entrée du salon permet d’avoir accès à tous les vins présents et Dieu sait s’il y avait le choix entre les grands champagnes (Dom Perignon), les Bourgognes, et même La Petite Sibérie, c’est dire. Donc, sans doute plus de 300 personnes sont passées goûter sur notre stand.

Les journalistes d’El Mundo et d’El Pais m’ont fait le plaisir de s’arrêter pour parler un peu de mon vin et bien sûr de Pingus (Merci Peter Sisseck).

J’ai pu aussi acheter quelques livres et surtout des verres Riedel.

Repas au Tan Dinh chez les Vifian et dégustation en semi-aveugle de  célèbres Chateauneuf du Pape (vive le Roussillon). Que Parker (et ses collègues) s’occupe du Roussillon  comme il s’est occupé de Châteauneuf du Pape et le Roussillon deviendra, quelles que soient les crises, L’Eldorado des vins du Sud de l’Europe !

Sinon, de quoi je me plains ?

J’ai pu lire sur le numéro de TAST que, pauvre chou, je me plaignais des temps difficiles à venir pour mon négoce sur mon blog, noté pour l’occasion 2 sur 5 ! Après la notation à étoiles, celle sur 20 et celle sur 100, celle sur 5... plus facile quand on est très cultivé et intellectuel ! Seulement, le pauvre chou achète du vin à de pauvres viticulteurs qui ne sont pas tous friqués et dans mon entreprise, j’ai quelques salariés qui n’aimeraient pas perdre leur emploi. A chacun ses soucis, n’est ce pas ?!

Aussi vive Pierre Arditi et merci à Monsieur Raffarin de s’intéresser au monde du vin.

 

 

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 17:21

Avec la demande de ma comptable concernant les frais engagés pour Christian et moi lors de notre déplacement aux USA, je me suis de nouveau fait la réflexion que j’avais formulée à Christian sur le moment : qui peut dépenser entre 700 et 1000 dollars par jour pour promouvoir des vins dont le prix de vente se situe (pour les vins à bonne rotation) entre 3 et 15  euro ?!

 

Le propriétaire d’un cru « normal » ne pourra pas et heureusement qu’il nous arrive souvent d’être invités, voire logés, mais il est vrai que de l’avion à la location de voiture, les taxis, les restaurants  et leurs aditions qui grimpent vite et sans faire d’excès on arrive à 700 à 1000 dollars par jour.

Si l’on rajoute ce qui est pris en charge par nos clients, essentiellement les locations de salles, nos repas dans de beaux restaurants, les plaquettes, les  commerciaux et déplacements, ça fini par faire beaucoup de sous, et là, il est impératif d’avoir pour tous une marge correcte.

Et ceci est une évidence souvent oubliée par le producteur de vin…

 

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 14:30

Avec de jolies bécasses, un Pomerol Clos l’Eglise 2001 toujours aussi bon ( c’est un grand vin), et Monbousquet 1995.

Avec un rôti de veau aux pleurotes, le rare, très rare (300 bouteilles ?) et très bon Clos Dalmasso 2006, tout en finesse, légèreté, violette, peu typé Saint Emilion Grand Cru (50 % Cabernet Sauvignon,  50% merlot) et en plus il s’agit du vin de mon maître de chai ! Ensuite un Valandraud 1998 qui est notre millésime préféré à aujourd’hui.

Un vin très adapté au riz au lait à la vanille de Tahiti : la cuvée Zénith 1997  de Bonnezeaux (liquoreux) de l’ancien président de l’INAO René Renou, celui qui avait signé le  déclassement d’une parcelle de Valandraud en 2000 avec qui j’ai néanmoins eu de bons rapports plus tard.

Hier à midi , un repas important à la maison avec un des grands négociants de la place de Bordeaux et le courtier qui est à la base de notre partenariat.

Et le soir c’était à La Dominique  pour le Groupe Fayat.

Aujourd’hui à midi, repas avec notre banquier de la Société Générale et direction Paris pour le Grand Tasting au Carrousel du Louvres vendredi et samedi.

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 16:02

Repas pour 650/700 personnes et plus de 3000 bouteilles !

 

Avec plus de 100 vins goûtés le 17 novembre à la Paulée de Meursault , où le repas commencé à 13 h 30 s’est achevé à 19h, j’ai bu et goûté autant de blancs et de rouges de Bourgogne en une journée que pendant toute une année… C’est à dire peut-être 80 à 100 crus différents.

Des vins moyens, des vins bons et bien sûr quelques sublimes (Chambertin Rossignol Trapet 99, et chez Ramonet 2001 et Drouhin 2007 Montrachet)

En tout cas, pas sectaires les Bourguignons capables, à la Paulée, d’ouvrir quelques beaux fleurons du monde entier et même de Bordeaux (Mouton, Pétrus et même Valandraud).

Le vin de notre hôte et de sa famille était très bon. La surprise venant de la formidable aptitude au vieillissement de leurs grands bourgognes blancs (Buisson Charles).

L’ambiance, le repas, le chants repris par tous, c’est sûr nous étions bien en Bourgogne, et en plus Murielle a eu droit à faire 6 bises à Claude Lelouch (il faut que je surveille ça de près… Un rôle pour Murielle ?)

Les 2 jours précédents ont été passés à visiter et rencontrer des propriétaires, goûter des vins, Italie, Suisse, Côte Rôtie et même Bordeaux (Haut Marbuzet 1990 délicieux).

 

Voici les vins que je me suis noté d’acheter à l’occasion :

Culdrie 2007  et Sassi grossi 2007 pour les Merlots suisse du Tessin, hors classe

Latricières chambertin Rossignol Trapet 2005

La Landonne 2001 (de Guigal)

Costa del Vento 1999  en blanc

Simon Maye  Syrah  suisse dont j’ai oublié le millésime

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