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Jean Luc Thunevin

  • : Jean-Luc Thunevin
  • : Bienvenue sur le Blog de Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud.
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 13:26
Je vous parlais hier de la visite à Valandraud du club Porsche de la région Atlantique, voilà à quoi le parking du garage ressemblait :


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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 13:43

Vendredi soir, repas à la maison pour la première fois avec un couple que nous rêvions d’avoir à la maison, propriétaires d’un très célèbre cru de Saint Emilion. Ce repas, mille fois remis à plus tard, nous a fait regretter de ne l’avoir fait mille fois plus tôt ; c’est ainsi, les choses les plus simples sont quelquefois les plus compliquées. C’est étrange…

Dans les recommandations du Docteur Servan-Schreiber pour lutter contre toutes les maladies, il préconise la vitamine D et les relations humaines autour d’un bon repas et un bon verre de vin rouge : nous on pratique, des fois un peu trop de vin, mais jamais assez des belles occasions de parler, d’échanger, de dire des bêtises et même des choses sérieuses, on se soigne à l’amour et à l’amitié.

Samedi soir, rebelotte, invités dans l’Entre Deux Mers, notre ami ayant décidé de faire du vin depuis 2007, a bien choisi son moment , il ne pourra rien affronter de pire, et ses 2008  et 2009 ont déjà séduit Jean Marc Quarin et font partie de ces Bordeaux qui ne grèvent pas les budgets. 

 

Dimanche à 11 h 30, le club Porsche de la région Atlantique pour visiter le garage Valandraud, et dégustation de Valandraud 2009, Bad Boy 2007 et Valandraud 1999. Toutes les voitures, plus belles les unes que les autres ont pu se garer sur le parking du Garage Simon, acheté par nous il y a peu de temps. Ca a du bon d’être garagiste.

Ils avaient visité un 1er cru avant, avec son histoire, son terroir, ses vins, notre histoire était différente mais plus de circonstance pour ce club Porsche. Valandraud, la puissance d’une Carrera ?

 

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Ils étaient très nombreux, plus de 40 personnes, très sympas et amateurs de vin, l’un d’eux même amateur fan de Valandraud et Virginie de Valandraud (qu’il achète à son magasin Leclerc en Charente). Le garage aura servi pour la première fois, en attendant les dégustations primeurs du 29 mars au 2  avril.

 

« Terre de Vins » de Mars : une très belle revue ce mois ci, je dirai que l’on voit ce que donnera ce média dans les prochains mois : beaux papiers, belles photos et quelques articles de fond, la concurrence profite aux 2 médias RVF et Terre de Vins :  les deux, me semble-t-il, offrent un travail plus soigné !

Dans ce Terre de Vins, un beau reportage sur Bernard Magrez et sa famille, signé Seguin, journaliste talentueux au grand frère, le journal Sud Ouest.

Egalement, quelques pages sur Saint Emilion en secret et sur 1 page, un beau commentaire sur Murielle pour son blanc de Valandraud et ses autres activités  avec une bien belle photo prise dans notre cuisine avec nos bouteilles vides de Pingus et Pétrus, ça veut dire qu’il faut en ouvrir d’autres ?

 

Vinisud du 22 au 24  février, Marie et Jean Roger Calvet vous attendent sur notre stand H11E18

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 14:54

Parution du numéro 200 de la célèbre revue Challenges, revue à forte connotation économique libérale, et le titre de la semaine est : Les 200 qui font la France !

 

Page 51, à la rubrique Aquitaine, je suis cité  parmi les 10 de la région, avec ces 2 titres : Jean Luc Thunevin viticulteur-négociant et l’agitateur de Saint Emilion. L’article parle de mon aventure, de mon rôle de consultant pour lesVignobles Clément Fayat et de Bad Boy.

 

Ca tombe bien, j’aime bien cette revue que j’achète régulièrement, et c’est sans aucun doute dans ces médias hors spécialistes du vin que la communication est la plus utile aujourd’hui. IL n’empêche que la RVF est incontournable… c’est à elle d’explorer de nouveaux axes d’articles, d’un peu d’imagination. J’ai bien aimé l’édito de Denis Saverot intitulé Corbières Amor.

Le repas d’hier soir, sympa, amical, m’a rappelé ce mot d’un ami à moi, célèbre Baron belge qui, reçu à la maison un samedi et à qui j’avait ouvert une de mes meilleurs bouteilles de Champagne Salon 1988, je crois, s’était exclamé : « Mais les Thunevin, qu’est ce que vous pouvez boire le Dimanche !? »

Donc, ce jeudi soir, dans notre coin, nos hôtes ont ouvert un Roederer brut, un Pommard de Château de Pommard 2002, difficile d’avoir un avis, peut être que ça doit ressembler à ça, un Pommard, la bouteille d’un verre fumé très très jolie, la classe.

Après des choses sérieuse, très sérieuses : pas de rive droite, juste de la rive gauche, le Médoc quoi - même ici on sait qu’il y a autre chose que Pomerol et Saint Emilion.

 

1er vin : Lynch Bages 2001, un tout jeune vin au début de sa longue carrière. J’aime ce vin, j’aime ce cru et ses propriétaires, et c’est l’un des vins les plus sûrs de Bordeaux, être  régulier n’empêche pas le plaisir.

 

2ème vin : impossible pour nous de trouver : on a dit Pomerol, grand Pomerol, on a cherché en Graves, à Margaux, mais quoi, cette maturité, ce côté exotique… : c’était Cos D’Estournel 2001. C’est la première fois que je goûte un Cos avec ce côté si sexy, facile et complexe, doux et puissant. Bref, la vraie surprise. Il faudra que je demande à visiter le nouveau chai. Mes collègues, propriétaires célèbres, étaient prêts à y aller de suite. C’est dire.

 

3ème vin : j’ai reconnu (ça m’arrive) Pauillac, et à Pauillac, Pichon Baron qui est dirigé par un responsable discret qui fait des miracles ; ce vin est pour moi là aussi une valeur sûre, je suis rarement déçu. Moins célèbre peut être que d’autres, mais toujours plein, ample, et ce côté tabac de Havane, une vraie bouteille chic du millésime 2000.

 

Ouf c’était le dernier vin, c’est pas le tout, après il faut et se lever le matin, un peu plus tard que d’habitude…

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 15:39

9 h :  rendez vous avec le boss de KPMG entreprises qui venait me présenter le fruit de son travail, de ses réflexions concernant les flux financiers de mon entreprise, ses faiblesses, ses forces, les possibilités de réévaluation d’actifs, en effet certaines entrées dans l’entreprise depuis déjà plus de 20 ans sont au bilan soit à 0 soit au prix d’achat d’origine, les évolutions possibles des marques possédées ; travail qui en appelle un autre lors de notre rendez vous annuel avec nos avocats d’affaires, mon notaire, le conseil financier (nouveau venu), le commissaire aux comptes, ma chef comptable, Murielle et moi.

Nous aborderons encore, mais plus sérieusement l’idée de Holding, ou de filiales partageant d’un côté l’aspect patrimonial et de l’autre la partie commerciale, et les incidences fiscales bien sûr.

 

11h :  rendez vous avec un collègue négociant pour lui vanter les mérites du Château La Dominique. Le  qui fera date ! Le directeur technique m’ a un peu bluffé par l’évolution de ses connaissances agronomiques. Nous avons goûté La Dominique 2006-2007-2008 (incroyable) et le 2009

Repas à la maison - les truffes sont bonnes cette année  - l’occasion de parler du négoce, du temps passé et même de nos vieilles histoires  teintées d’amitié et de ruptures, erreur de ma part sans doute ? Il n’a pas que Royal ou Sarkozy qui font preuve de repentance ces temps ci !

 

16h :  rendez vous avec Richard Hardillier de la société H&A location qui a la charge de financer et de racheter tout notre parc de barriques et ça fait du bruit. 379 barriques encore en cette année de petits rendements. L’année dernière 654 barriques, neuves bien sûr et qui sont revendues au bout de 14 à 18 mois.

 

Ces rendez vous, plus le boulot normal et quand c’est fini, on recommence.

Aujourd’hui c’est un peu plus relax : repas ce soir chez un ami et ce matin dégustation des 2007  au château Giscours, organisée par l’UGC pour le négoce bordelais. Bons et moins bons, ils sont encore difficiles à vendre…En tout cas, un coup de cœur pour Troplong Mondot 2007 tout simplement bluffant, que vont donner les 2008 et les  2009 ?

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 16:19

Un reportage réalisé par un journaliste et son photographe, tous deux norvégiens et surpris de pouvoir s’exprimer dans leur langue : John Egeland, comme son nom ne l’indique pas,  responsable de la branche trading de mon négoce de vin est norvégien.

Donc, les questions posées pouvaient être mieux comprises et traduites sans passer par  l’anglais et mes réponses furent mieux comprises.

C’est étonnant comme souvent les journalistes généralistes m’apportent plus de plaisir aujourd’hui que ces professionnels à qui il manque la fraîcheur de l’innocence concernant les métiers du vin. La revue pour laquelle ils travaillent est , si j’ai bien compris, un supplément très reconnu d’un journal économique. La Norvège étant, je crois, l’un des pays les plus riches d’Europe,  ça tombe bien pour mon entreprise qui ne vend quasiment rien dans ce pays alors que nous sommes devenus très bons en Suède et Finlande.

 

Leur reportage était motivé par leur recherche internet, le mouvement garagiste et bien sûr Robert Parker ! Mon blog, traduit en anglais a été bien utile pour les inciter à faire ce reportage (Merci Christian Dalbavie ).

Les questions dans tous les sens, certaines limite  provocation, m’allaient bien.  L’écologie, la tradition, Michel Rolland, Parker, mon influence, les différences, les techniques anciennes, nouvelles, les levures, etc…

Le repas, pris à la maison avec dégustation de Valandraud 2009, 2008, 1999 et ensuite Bad Boy 2006 qui, carafé avec forte aération, a été pour la première fois pour moi, une bombe aromatique, le boisé ultra luxueux, des épices, des fragances de cigare de Havane…ça commence à devenir sexy, sachant que le 2007 et ceux qui suivront seront élaborés pour être ultra-sexy, putassiers diront les coincés du plaisir (j’aillais écrire du cul)

Bad Boy est un sacré outil de communication qui amuse de plus en plus nos clients, certains pays négocient avec nous pour des volumes très très importants : 40 000 bouteilles ici, 5 à 10 000 bouteilles là, et  cela permet de parler de Valandraud, voire de Fleur Cardinale ou de mon négoce.

 

Dans la journée également, un bail commercial saisonnier signé pour l’un des emplacements top de la ville de Saint Emilion, cela fera donc pour cette saison 3 magasins de détail.

J’aurai bien aimé avec Murielle aller écouter hier soir des explications sur le soufisme, mouvement spirituel mystique et ascétique de l’Islam (les contraires s’attirent) mais le stress de la campagne primeur m’enlève déjà toute force et occupe totalement mon esprit. Je deviens de plus en plus fébrile, l’expérience ne sert à rien, je ne m’arrange pas.

 

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 15:25

Nous le savions déjà.... mais nous ne pouvions pas communiquer avant réception des certificats d’approbation ISO 9001 et ISO 14001, datés du 28  janvier 2010 pour : Vignoble, vinification à Saint Emilion et négoce de vin.

 

Margaux bus à table  à la maison lundi avec des amis :

Marojallia 2000 à pleine puissance : vin complet, équilibré, le boisé commence à disparaitre et c’est vraiment un bon grand vin (94 RP)

Clos Margalaine 2000 bu en même temps, largement supérieur, pour un second vin, à beaucoup de crus connus de cette belle appellation, plus léger, moins concentré que Marojallia, ce qui est le but recherché.

Ces 2 vins bus sur la daube de bœuf étaient encore trop jeunes. Qui a dit que les vins de garage ne vieillissent pas longtemps ?

 

Et Valandraud 1998,  toujours au top.

 

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 15:58

  Vendredi 12  février au château La Couspaude, un ami fêtait les 35  ans de son entreprise de nettoyage avec ses clients et amis. Parti de rien, il peut être fier du chemin parcouru et son émotion, lors de son petit discours nous a montré toute la joie qu’il avait de voir réunis tout ce monde présent pour l’honorer.

Très bon repas préparé par l’ami Christophe : la poule au pot Henri IV était de compétition, le magicien (Grain de Folie à Artigues) nous a  ébloui par ses tours de magie réalisés à nos tables et les bons vins de la famille Aubert,  Jean de Gué 2004  Lalande de Pomerol et surtout La Couspaude 2004, très grand cru classé de Saint Emilion trop peu reconnu.

L’occasion pour moi de revoir de vieux copains. Notre table faisait très vintage 70 avec nos souvenirs du Tackouk au Pizou, la boîte de nuit où nous nous retrouvions tous à l’époque bénie de nos 20 ans !

La semaine dernière, j’ai reçu un groupe d’étudiants français (droit du vin), des Brésiliens, des Japonais, une Chinoise et des professionnels du vin, un architecte, un distributeur et même un spécialiste marketing. Cela me donne l’occasion de parler moi aussi avec un peu de retard du bon papier de Jacques Berthomeau en date du 12  février : Halte au feu des dégustations à répétition. A lire pour méditer (un peu).

 

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 11:52

Première dégustation officielle pour moi dans ce nouveau millésime : le château Bellefont Belcier est bon, tout en douceur, puissance et élégance harmonieuse.

 Voilà ce qu’aiment nos clients et donc ce que nous aimons.

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 11:32
Un nouveau venu avec un nom de site qui annonce la couleur : "love that Languedoc"
Des reportages en anglais et même des vidéos qui s'essayent au style mouvementé "mal de mer" du film Mondovino, pourtant sélectionné au festival de Cannes.
Merci Ryan O' Connell

Je viens de consulter les statistiques de fréquentation de mon blog (version française hébergé par Over-blog). Depuis la création du site, j'ai écrit plus de 1000 posts et les  520 092  visiteurs ont lu 1 747 185 pages !
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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 15:44

C’est la sortie de crise, repas midi et soir avec des clients ou des amateurs, mais comme ça commence à se bousculer,  cela me rappelle les grandes années.

 

Bu à table :

Chassagne Montrachet 1er cru 2007  de Vincent Dancer (Tête du clos, 3000 bouteilles produites), très étonnant, bon, le terme aérien convient, un zeste citronné, vraiment bon.

Valandraud 1995 : Murielle a dit 2005, Xin 1998, notre invitée chinoise (future critique ?) a dit 1996. C’était donc Valandraud 1995 , l’une des plus belles bouteilles bue à la maison, d’une jeunesse incroyable, épices en tout genre, curry, clou de girofle, poivre, mûre à la cannelle, une bombe. Comme le dit régulièrement Jean Marc Quarin, il n’y a pas de grand vin sans grande bouteille, et celle là était superbe.

Il ne s’agit pas d’une bouteille qui serait restée dans ma cave depuis sa mise en bouteille : à l’époque, sans argent, tout était vendu, tout, tout, tout. Donc il s’agit de bouteilles rachetées, soit à Bordeaux, soit en Suisse ou en Allemagne. Je n’ai pas la traçabilité du voyage de mes 132 bouteilles rachetées et en stock aujourd’hui.

 

Visite à Cheval Blanc où les travaux du nouveau chai sont commencés, réception en mai 2011 ?

Ce sera superbe , le talent de l’architecte Mr Christian de Portzamparc saura combler les plus exigeants des « il aurait fallu faire ceci ou cela… ».Chic et sobre. La classe.

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