L’agence Fleurie est passée par le bureau vendredi pour faire un reportage sur les vendanges, et comme nous n’avons toujours pas commencé, c’est devenu une interview au bureau.
L’après midi, visite d’un couple d’Anglais clients d’un de nos bons et fidèles clients brokers anglais, de prospects du Costa Rica, et d’un couple d’amis d’amis franco-américano-argentins ! Amoureux du vin, ils cherchent aussi à acheter une propriété à Saint Emilion. Je devrai monter une agence immobilière.
A propos d’agence immobilière, sur Saint Emilion, ils présentent tous les mêmes produits. Est-ce la bonne solution pour vendre un bien immobilier dont les prix sont entre 3 et 6 millions d’euros ?
Samedi, avec notre couple d’amis, visite de quelques propriétés pour ressentir les lieux et se faire une idée des prix, visite également d’autres propriétés : la notre et celle, bâtie de toutes pièces par Carole et Stéphane Bendenc : Chateau Maro de Saint Amant et Villhardy.
Les vendanges des merlots se terminaient, comme dans pas mal de propriétés aux terroirs précoces ou aux méthodes culturales entrainent la précocité, toute relative cette année. Nous ne commençons rien encore ce début de semaine, peut être jeudi – vendredi, ce sera en 20 ans nos vendanges les plus tardives.
J’ai lu sur des commentaires de techniciens du Médoc ou de la rive droite des rapports d’analyse superbes et les commentaires surpris par les forts potentiels de cette récolte en merlot et cabernets. Il s’agit de commentaires crédibles, peu suspects d’êtres des commentaires de « vendeurs » ou de « commerçants ». L’affaire n’est pas encore dans le sac, mais à aujourd’hui, c’est plutôt parti pour faire encore très bon à Bordeaux.
Bu à table : Clos du Beau Père 2006, bon, Valandraud 2008, très bon mais en train de se fermer, Mendel Unus 2006 vin d’Argentine (Mendoza) réalisé par Roberto de la Mota avec 70 % de malbec et 30 % de cabernet sauvignon, bon et puissant.
Le Moulin 2008 Pomerol rare fait par Michel Querre, fermé, un peu austère comme ce millésime à vocation classique de Bordeaux sait faire, à reboire dans 7 à 10 ans.
Fleur de Gay 2006, l’un des vins qui a inspiré Valandraud, sexy, très Pomerol, à côté d’un Haut Carles 2006 puissant, de longue garde, très pur et plus sur le registre frais (terroir argilo calcaire), comme les aiment Patrick ou Laurent
Meursault Bouches Chères 1997 de Buisson Charles avec encore de l’énergie et un grand vin de Bourgogne blanc Comtes Lafon à Meursault en 2005, Clos de la Barre