Nous avons reçu hier à midi, à Valandraud à Saint Etienne de Lisse, un groupe de journalistes japonais, danois et russes autour du couscous qui deviendra notre « marque de fabrique ». Je n’oublie pas que je suis pied-noir et j’adore cette cuisine qui, simple, me fait plaisir et à l’air de plaire à nos invités.
Après quelques photos et visite du chai avec une explication simple puisque certains de ces journalistes étaient dans les rubriques « art de vivre », j’ai pu goûter 2 lots de 2009 en barrique.
Le Carmenère est tout simplement éblouissant, nous n’avons hélas qu’une barrique et demi, et le merlot est d’anthologie. Et les malos ne sont pas encore faites, c’est dire.
Il est rare, en effet, d’avoir du plaisir à goûter les vins à cette période. Et oui, je sais… si c’est trop bon, c’est pas normal… Mais je laisse ça aux amateurs de vins longs à se faire. J’ai l’impression que les idées reçues et colportées en 1982 ressortent ce coup-ci.
Mais, n’est ce pas normal de susciter la méfiance quand, à Bordeaux on annonce de manière régulière le millésime du siècle ?
Nous avons besoin du marché russe, j’en ai d’autant plus besoin que ce marché, avec les USA, a été le grand absent dans mes ventes ces derniers temps.
Sinon, toujours autant de plaisir à recevoir des Japonais, toujours aussi heureux de visiter Valandraud et toujours aussi curieux de notre conte de fée « Cinderella Wine ».
Quant aux Danois, le sésame est Peter Sisseck – Pingus vaut tous les titres de la terre. Merci Peter de m’aider par ton histoire à trouver un peu de légitimité dans cette concurrence des vins « cultes ».
Après le couscous, les macarons de notre voisin Blanchez-Fermigier sont un incontournable de la gastronomie de Saint Emilion et vite, vite ces journalistes partent poursuivre leur tour des vignobles de Bordeaux, où garage ou pas, nous avons désormais notre place.