Hier matin, achat chez le notaire d’une petite propriété de 4 ha sur Belves de Castillon Saint Genès de Castillon (Oups !) , juste à côté de Saint Etienne de Lisse. Beaux terroirs et bon potentiel.
Je vends ma propriété de Margaux (si je trouve un client ayant envie d’investir dans cette appellation prestigieuse) et j’achète en attendant à peu près la même surface en Cotes de Castillon, mais c’est pas le même prix !
A 11h 30, dégustation avec mon associé Jean Roger Calvet et nos œnologues Claude Gros et Jean Philippe Fort, et Rémi Dalmasso, Christophe Lardière, Murielle et moi, de quelques lots de vins de nos 2 régions pour élaborer 2 nouveaux crus dans cette nouvelle dénomination Vin de France.
Le millésime 2009 dans ces 2 régions (Bordeaux et Roussillon) est parfaitement réussi, mais il est vrai que nos Bordeaux sont totalement différents de l’idée que l’on se fait des Bordeaux classiques : ces vins sont flamboyants.
Après le travail, le réconfort avec le repas fait par Murielle. Puligny Montrachet 2006 Etienne Sauzet, citronné, noisette, longueur et légèreté, aérien … Une bien bonne bouteille.
Pommard 1er cru les Arvelets, Domaine Cyrot Buthiau 2005 au goût ancien, trop classique, problème de bouteille, servi il est vrai en même temps qu’un Volnay 1er cru Les Fremiets Joseph Voillot : fruit, net et élégant, même si classique
Ensuite, Tenuta di Trinoro 1999, bon
Sassicaia 1994, bouchonné hélas
La Chapelle de Jaboulet 1972 Hermitage que j’ai trouvé très bon, le reste de l’assemblée préférant les vins plus jeunes, moi j’aimerai bien faire un Valandraud qui vive 40 ans avec cette force et cette finesse ; puisqu’il ne fallait pas finir sur un vin vieux, un Plus de la Fleur de Bouard 2000 Lalande de Pomerol qui, s’il était situé à Margaux, Pomerol ou Pauillac vaudrait 10 fois plus cher, niveau vin culte.
Le repas à peine fini, discussion avec Frédéric Hernandez et son boss Bertrand Clavières, directeur général de Gault et Millau qui a changé d’actionnaire et qui semble avoir les moyens de ses ambitions puisque le groupe parait solide.
On verra quel média méritera nos sous, tant il faudra privilégier les bons et ceux qui aiment nos vins. Les amis de mes amis seront mes amis.
Rien de plus simple.