Levé tôt, couché tard, est ce bien raisonnable ?
Avec une équipe de publicistes et de journalistes hyper motivés, discussion à bâtons rompus sur les manières de communiquer, avec moi qui suis sans doute l’un des plus difficiles à convaincre pour mettre la main au portefeuille pour faire passer des publicités concernant mes « produits ». Cela m’est tout simplement inconcevable, sans doute suis–je trop radin . Je disais tout simplement que si un media était capable de faire vendre « immédiatement » nos vins, il ne serait pas nécessaire d’avoir de commerciaux pour aller à la pêche aux budgets, mais ce serait les propriétaires eux-mêmes qui solliciteraient ces médias. A l’instar de Christophe Château, directeur de l’association des 5 côtes de Bordeaux, je pense que ce qui nous manque le plus, c’est des commerciaux motivés, aptes à faire le tour du monde et aller convaincre nos clients, car aujourd’hui à part une cinquantaine de vins d’ultra-luxe et chers, beaucoup, beaucoup de vins de Bordeaux sont, malgré tout nos handicaps (euro, législation, etc), de vrais rapport prix-qualité.
J’ai passé une bonne soirée qui a débuté chez Kinette et Michel Gautier pour un apéro/amuses gueules des plus sympa, ensuite un repas chez l’ami Jean Pierre Xiradakis à la Tupina où l’on est arrivés à plus de 21 h, et repartis vers minuit. Dur pour moi qui vit aux horaires de mes coqs… Couché à 1h et réveillé à 6 h !
Durant ce repas partagé avec Jean Guyon (Rollan de By), un Haut Condissas 2001 a pu nous régaler malgré le nombre incalculable de vins goûtés à table , dont un étonnant Marginal 2003, un vin américain dont j’ai oublié le nom (style Amarone), et une partie de ce repas très professionnel a été consacré à la préparation d’un événement important à Hong Kong.
Pour rebondir sur une des remarques de Patrick : en effet, drôle de millésime. Chez nous, j’ai vu les cabernets sauvignon commencer leur véraison avant les merlots. Va comprendre.
Quant au reste de ces remarques, bien sûr, j’imagine toujours que chaque pied est traité de manière précise et adaptée : il suffit de se balader dans les vignes de Saint Emilion ou de Pomerol pour s’en rendre compte, en tout cas chez les meilleurs viticulteurs. Et en effet, il ne suffit pas d’avoir des analyses parfaites pour avoir un bon vin (c’est un peu l’histoire du camembert au lait entier et au lait pasteurisé, non ?)