A propos d’élevage long pour Valandraud 2004 et en réponse aux propos de Vincent Lucien, Bertrand Le Guern, Pinard et Mauss :
En effet, affiner sans sécher, c’est toute la difficulté. Bien sûr j’aurai pu penser dès la vinification à lever le pied dans les extractions, mais trop tard… Donc il s’agit de rechercher, par un élevage doux et patient, la polymérisation de tannins un peu féroces au départ. Michel Rolland m’avait préconisé cet élevage assez long déjà pour le 1994 et je m’en étais bien porté puisque Valandraud 1994 a été plutôt réussi dans le contexte de ce millésime.
2004 est bien sûr un millésime de bien meilleure qualité, et pour répondre à Vincent Lucien, je ne saurai que j’ai réussi mon vin par mes choix qu’au moment où mes clients feront les premières dégustations de mon vin en bouteille .
Dans les propos de Mr Pinard, qui a eu la gentillesse de dire du bien de l’Interdit de Valandraud 2000 et qui a surtout eu l’idée de carafer ce vin en l’ouvrant avec l’idée de ne pas passer à côté de ses potentialités…. Et bien on retombe sur cette affirmation de Mr Jean Marc Quarin (que je prends comme argent comptant) : chaque bouteille est différente et tout est important, le moment, le lieu, la compagnie, les verres, la température, l’aération et notre état d’esprit.
Bien sûr, pour ce qui est du prix de mes vins, chacun peut se rendre compte sans être trop informé, qu’ils sont plutôt dans la catégorie des produits de luxe, et ce, depuis déjà plus de 15 ans !