La campagne primeur se termine aujourd'hui ou demain.
La grande majorité des châteaux n'ont pu vendre tout leur vin. Seules 20 à 30 marques ont très bien fonctionné. La raison est simple : ces châteaux ont réussi à réunir les 3 éléments d'une campagne primeur réussie :
- Une grande notoriété ;
- Une bonne note chez Parker ;
- Un bon prix.
Si un seul de ces éléments manque, la marque bordelaise se vendra moins bien, voir mal. Même si les paramètres habituels sont difficiles à comprendre, le marché cette année est intransigeant. Personne ne veut acheter un vin qui sera proposé dans deux ans au même prix ou moins cher. C'est ce qu'on appelle une campagne dangereuse (le jeu de la patate chaude !).
Et pour autant, je reste persuadé qu'il n'y a jamais eu autant de bons vins à Bordeaux et que tout ce malaise, toute cette crise, ne vient que de notre non aptitude à répondre aux attentes de nos clients.
Y'en a marre ! et pourtant c'est le plus beau métier du monde...