Les merlots, très mûrs à cause du climat océanique, ne peuvent pas attendre un jour de plus. C’est la première fois que nous sommes à la course pour éviter des pertes de récoltes et de qualité. Les analyses, toujours aussi incompréhensibles, nous donnent de l’espoir quant à la qualité finale des lots de merlot déjà ramassés. Mais, j’ai hâte d’être après les fermentations alcooliques pour pouvoir respirer.
Cette année, Murielle est totalement responsable de nos vendanges à Saint Emilion, avec bien sûr l’aide de Christophe Lardière (notre chef de culture) et de Paul Marie Morillon, notre consultant-ami-conseil pour toutes nos options de traitement, entretien, etc…
L’année est difficile à comprendre, des terroirs en principe tardifs sont mûrs beaucoup plus tôt que d’habitude, et alors que toutes les années précédentes nous étions obligés de faire des pauses, cette année cela risque d’être plié en 15 jours.