La bonne question est : « faut il toujours que le pékin moyen paye pour les spéculateurs en tous genres ? »
Cela me met mal à l’aise de penser que lorsque ces derniers se sont mis des milliards dans la poche sans travailler - juste en spéculant, ils n’aient pas eu l’idée de penser que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel et que c’est le travail qui doit être source de richesse. Les impôts réalisés sur leurs bénéfices ne sont sûrement pas à la hauteur des coûts dus à la catastrophe actuelle.
Le plus étonnant, c’est que c’est ce pays à l’économie libérale dure qui en appelle à l’état. On marche sur la lune, mais aussi sur la tête, non ?
La crise financière affectera-t-elle nos ventes de vin ? Telle est la question qui m’a été posée hier par une journaliste de l’Agence France Presse.
Difficile pour moi d’être pessimiste : notre négoce vend bien, grâce entre autres à la livraison du millésime 2005. De plus, notre politique commerciale commence à être comprise par nos clients bordelais, français et du reste du monde.
Si cette crise va avoir des répercutions certaines sur plein de vies, notre petite entreprise peut continuer malgré ça à augmenter son chiffre d’affaires et ses ventes, car située sur des produits de luxe, celle –ci ramera moins que si j’étais dans les vins « bas de gamme ».
J’y verrai plus clair dans un mois quand j’aurai fait le tour du monde, entre mes déplacements à Hong Kong, Shanghai et les USA où je serai dans 15 jours !