Même si de temps en temps dans nos métiers autour du vin, il m’apparaît que des dérapages sont permis par les journalistes « morpions » : je pense à la Revue du Vin de France et à cet article sur le millésime 2007 vu par un collègue étranger à Bordeaux, j’aurai bien aimé qu’ils soient là, tous, pour goûter les Talbot 2007, Connétable de Talabot 2007 , Caillou Blanc 2007 que j’ai eu le privilège de pouvoir goûter ainsi qu’une centaine de personnes concernées par ces vins, toutes ces personnes étant issues du négoce bordelais et des 4 bureaux de courtage concernés.
Bon, je ne vais pas être le laudateur de la rive gauche puisque , vous le savez tous, c’est sur la rive droite que se trouvent les plus belles réussites cette année (humour bordelais ;-))
Blague à part, quand le millésime 2007 donne à faire de vins tels que ceux que j’ai goûté, je sais par expérience que nos clients vont aimer. Le seul problème ? Les prix. Mais cela ne concerne pas les vins de Talbot qui sont l’une des meilleurs « marques » de Bordeaux (cela veut dire que le prix « réfléchi » est toujours accepté par nos clients).
En effet, l’euro toujours aussi fort, et tous les autres paramètres sont à prendre en compte, surtout quand il s’agit d’un millésime de bonne qualité plutôt que d’un millésime à vocation spéculative comme le 2005 qui continue d’attiser les convoitises. Bon, ces questions ne trouveront leur réponses que d’ici quelques semaines.
Sur la route du retour à Saint Emilion, petite halte chez les amis du Château Sénéjac où le 2007 est là aussi une réussite. Et dégustation des derniers millésimes de ce cru qui fait partie du club Biturica comme vous le savez déjà. Egalement, dégustation du château Beau Soleil qui est entré dans la légende des Pomerol dans la dernière Revue du Vin de France.
La veille, j’étais à Paris avec Murielle , ou plutôt à Bagneux, pour enregistrer une émission télé pour la chaîne Demain TV : plus de 2 heures d’enregistrement en compagnie d’une belle assemblée d’autodidactes créateurs et chefs d’entreprise pour expliquer qu’en France tout est possible si on a l’énergie et le projet qu’il faut. L’émission sera diffusée en boucle lors du lancement de cette chaîne sur la TNT Ile de France. J’y ai rencontré pas mal de monde et tous étaient attentifs aux autres, curieux de l’histoire du voisin. L’empathie du journaliste, plus la joie de vivre des invités a fait que le temps a passé trop vite, mais que de cartes de visites échangées, de promesses de se revoir et même déjà une aide généreuse pour aider mon entreprise à vendre du vin ( merci Stefano).
Stéphane Droulers avait prévu un dîner avec ses amis à 20 h et nous a vu arriver à 22 h ! Même pas le temps de noter le nom de ce bon vin italien et juste le temps d’apprécier la cuisine de Paolo Petrini.