J’ai pu lire sur internet que cela surprend de parler argent et affaires en France. Le métier de négociant, c’est pour moi d’acheter et de vendre du vin en y apportant, si possible, une image, une notoriété par la qualité des produits et de bons prix dans la mesure du possible. Je n’ai pas de chai dit d’élevage ou d’assemblage, seulement de stockage de bouteilles. Donc, pas d’assemblage ou d’élevage, mais une inspection fréquente de la propriété pour vérifier l’état des vignes (une sorte d’audit) et dégustations des divers lots.
J’achète également des lots par l’intermédiaire des courtiers pour faire des mises en bouteilles à la propriété ou au château.
Une partie de mon activité consiste à promouvoir les vins de mes propriétés (plus de 10 marques aujourd’hui), gestion des exclusivités de distribution, choix et stratégie… Le reste du temps (en fait 80 % du travail) est consacré à traiter les vins dit de place de Bordeaux, les vins du Sud (surtout Roussillon) et quelques vins étrangers dont les fleurons sont Harlan, Pingus, Yacochuya, etc…
Pour les vins de place, c’est surtout pendant la campagne primeurs que je ressens leur importance, mais ça c’est une autre histoire.
Parlons chiffres :
Propriétés et négoce confondus : environ 30 employés permanents
C.A. du mois de Décembre : 1 465 945. 93 euro
Nombre de bouteille expédiées : 68 771
Ce qui est positif, c’est que notre activité étant tombée au plus bas l’année dernière, nous ne pourrons et ne devons que mieux faire ! La preuve, c’est que nous avons plus de clients et déjà plus de commandes en portefeuille.